Une initiative de l'Institut Mines-Télécom avec un réseau de partenaires
The Conversation France a décidé de publier une série de trois articles sur le thème de l’enseignement des langues face aux réformes en cours, dans le cadre d’un dossier coordonné par Marielle Silhouette, professeure à Paris X et présidente de l’Association des germanistes de l’enseignement supérieur.
Nous sommes tous trop souvent mentalement et naturellement monolingues alors que le monde est plurilingue.
Regardez une classe aujourd’hui. Plusieurs nationalités sont souvent représentées et elles sont parfois nombreuses.
Ce n’est pas nouveau et c’est un trait de notre histoire millénaire. Au début du XIXe siècle, on estime qu’une moitié de la population comprenait et parlait le français, les autres ne connaissaient que les langues de nos provinces.
Aujourd’hui, avec la généralisation de l’éducation et les médias, il n’y a pas d’intégration sociale pour quiconque ne maîtrise la langue nationale...
Un article repris du magazine The conversation un site sous licence cc by nd.
L’étude de l’évolution de l’enseignement des langues en France met en évidence de nombreux paradoxes. Dans un pays qui s’est souvent fait le champion de la diversité culturelle, qui s’efforce de promouvoir la francophonie contre le « tout anglais », qui est souvent décrié pour son centralisme et pour l’interventionnisme étatique qui y règne, il n’y a pas de véritable politique nationale des langues qui prendrait en compte ses besoins et régulerait l’offre d’apprentissage.
Un article repris du magazine The conversation un site sous licence cc by nd.
Toutes les écoles de management sont soit internationales ou mondiales. Sites web, brochures, dépliants démontrent la nature globale de l’éducation, de la recherche, et de l’impact. La plupart des écoles ont formé des alliances internationales qui couvrent échange d’étudiants, visites de professeurs et des programmes communs.
La notion de « mimétisme stratégique » est un oxymore qui mérite qu’on s’y arrête. Si chaque école de management a la même stratégie, il n’y a pas de différenciation. Avec un nombre croissant d’écoles accréditées (AACSB, Equis, Amba, etc.), les accréditations et les classements ne sont plus suffisamment différenciateurs.
On m’a demandé à plusieurs reprises si l’on apprenait mieux avec le numérique. Ma position est assez claire à ce sujet : le numérique ne fait pas mieux apprendre par principe, par contre, il permet de créer des situations d’apprentissages riches, qui elles, permettent de développer des apprentissages en profondeur. Voyons donc quelques éléments de réflexion à ce sujet...
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