Le constat des terribles violences imposées aux peuples en Europe et ailleurs, conjugué à l’affichage répété de ‘valeurs’, de quelque bord qu’elles soient, conduit à une question dérangeante : celle du lien entre exercice de violences et énoncé de valeurs.
Les mots ne sont pas seulement des catégories pour communiquer, ils sont aussi des catégories durables de pensée et d’action. Pour faire face à ces violences ne faut-il pas sortir du lien entre identités et valeurs, le plus souvent présentées comme de portée universelle ?



À partir d’une expérience de psychologue-psychanalyste et d’écrivain, l’auteur se pose la question du « Devenir écrivain », dans le double sens de construction d’un parcours et d’acquisition d’un « métier », avec les savoir-faire qui permettent de réaliser une œuvre. Qu’est-ce qui, dans tout cela, relève d’un apprentissage programmable, ou bien d’un « don » mystérieux, que le regard contemporain réfère plutôt à des enjeux inconscients ? La communication développe ainsi deux types de processus : les uns, psychomoteurs et cognitifs, « expliquent » comment advient la créativité et comment se crée une œuvre ; les autres sont liés aux significations individuelles et sociales attachées au statut d’écrivain et de l’oeuvre littéraire ; ils permettent de « comprendre » et de travailler ces « effets de sens ». Ce travail invite à une approche complémentariste de la collaboration entre pédagogues et psychanalystes, pour penser les situations et aider dans les plus problématiques.
Riposte créative pédagogique