J’en ai parlé à plusieurs reprises sur ce site1 en évoquant la numérisation des services publics, il me semble que pour garantir l’équité dans l’accès aux droits, le « droit au non-numérique » est indispensable. Car dans un État de droit, je crois qu’on ne peut pas imposer à une partie de la population, même minoritaire, de « passer au numérique » (comprendre : s’équiper, se former continuellement, etc.). C’est tout le sens du numérique acceptable que je propose depuis trois ans comme un outil d’aide à la réflexion : ce numérique doit être émancipateur, soutenable (écologiquement et socialement). Et il doit être choisi démocratiquement. (…)