Ghada Challah1, Rana Challah2, Aurélie Leborgne3
1Université Jean Jaurès Toulouse 2 ; 2Université Gustave Eiffel, Univ Rennes 2 CREAD ; 3Université de Strasbourg, UNISTRA
Cet article est présenté au collloque QPES 2025 Ecosystémes de formation pour quelle(s) transformation(s) du 19 au 23 mai Brest, dont les actes sont publiés sous licence CC by sa nc.
1. Problématique et initiative
Afin de s’adapter à la vie universitaire, les étudiants doivent répondre à plusieurs exigences. Selon Bosse (2015), les défis auxquels sont confrontés les étudiants sont classés en 4 niveaux
:
- les enseignements : S’adapter au programme des études et à son rythme (pouvoir remplir les objectifs fixés du programme)
- le niveau personnel : Gérer la charge de travail, le stress, l’échec et gérer ses problèmes (personnel, financier, logement)
- le niveau social : Construire son réseau amical, travailler en équipe, interagir avec les enseignants, s’adapter au climat social
- le niveau administratif : Gérer son choix au niveau de ses cours, s’adapter avec la qualité des enseignements de la formation, gérer les différentes évaluations, savoir, (s’orienter), (s’adapter)
De plus, l’enseignement supérieur a connu des changements significatifs (entre autres, massification, évolution technologique), plaçant les universités devant le défi de s’adapter à ces mutations diverses. Aussi, les étudiants et les employeurs redéfinissent leurs attentes, mettant en avant les compétences transversales, le travail en équipe, l’équilibre de vie et la responsabilité sociétale. Face à ces évolutions, les universités doivent non seulement offrir un enseignement de qualité, mais aussi former des étudiants réflexifs et dotés d’une vision systémique pour s’intégrer à divers écosystèmes.
Dans ce contexte de mutations diverses, plusieurs travaux (Habib and Fadaee, 2022) soulignent le rôle des approches intégratives de la « personne entière » promouvant l’apprentissage transformateur qui s’inscrit dans la durabilité. La littérature scientifique (Vacher, 2015 ; Verzat, 2021) ainsi que notre expérience professionnelle au sein de quatre universités françaises (Université de Jean-Jaurès Toulouse 2, Université Gustave Eiffel, Université Rennes 2, Université de Strasbourg) montrent que les étudiants éprouvent des difficultés à développer leurs capacités réflexives (Van Nieuwenhoven et al., 2021) et à mobiliser pleinement leur pouvoir d’action (Chaubet et al., 2019).
Appliqués en entreprise, les principes de permaculture favorisent la réflexivité et renforcent le pouvoir d’agir des personnels de manière durable (Lapoutte, 2020). Aussi, appliquée à l’éducation, la permaculture permettrait de changer la relation des individus au monde (Browaeys, 2019 ; Charlot, 1997) en s’appuyant sur processus réflexif. Durant celui-ci, les participants seront invités à identifier une problématique et, grâce à l’intelligence collective, à formuler des hypothèses d’action inspirées des principes de permaculture que nous présenterons un peu plus loin dans le texte.
Bien que les écrits montrent que l’application des principes de permaculture renforce la capacité des étudiants à appréhender le changement de manière créative et à y répondre, peu de travaux proposent une démarche méthodologique intégrative qui permet d’accompagner et de soutenir la démarche réflexive chez les étudiants en mobilisant les principes de permaculture dans le contexte universitaire.
Pour avoir expérimenté l’utilisation de ce concept dans un autre contexte à l’issue d’un atelier proposé par Dang Ngoc et al., lors de l’édition QPES 2023, nous sommes convaincues qu’une articulation de la permaculture et du monde universitaire peut contribuer au renforcement de la réflexivité et du pouvoir d’agir des étudiants. C’est pourquoi nous proposons aux participants de notre atelier de puiser leurs inspirations dans un environnement éloigné de leur quotidien et de “faire un pas de côté”. Grâce à un soutien bienveillant à la réflexivité, les participants seront amenés à réintégrer ces idées dans leur univers d’origine (Lubart, 2015).
2. Permaculture
2.1. Définition
La permaculture est une science et une pratique fondées sur l’observation et l’imitation des
relations et des modèles écologiques sains dans la nature. Elle reflète une approche systémique de l’éthique et de la conception écologiques (Mollison et Holmgren, 2017).
2.2. Les 12 principes
Principes Quelques questions de guidage et d’ouverture (qui seront proposées aux participants)
- 1. OBSERVER
L’arbre analyse en permanence son environnement et les interactions qui s’y déroulent, surveillant des éléments tels que l’hygrométrie, la température, la lumière solaire, les signaux chimiques d’alerte et la qualité du sol.
Et si vous observiez, analysiez, interagissiez avec votre écosystème (composante, promotion, etc…) pour en comprendre le fonctionnement, les atouts et les limites ?
- 2. CAPTER ET STOCKER L’ÉNERGIE
L’arbre anticipe ses besoins en stockant l’énergie sous forme de sucres dans ses racines, feuilles, rameaux, tronc et bourgeons, assurant ainsi sa résilience face aux aléas comme les froids hivernaux.
Quels sont vos moments les plus propices à la réflexion, la mémorisation, l’écriture et la
lecture analytique ? Besoin de pause pour optimiser votre énergie ? Quel type de pause ?
- 3. PRODUIRE, RÉCOLTER, AMÉLIORER
Nous cultivons pour produire notre alimentation. Elle vient du sol et des plantes qui transforment l’énergie du soleil en nutriments. En observant et en analysant les rétroactions, nous ajustons nos pratiques pour les améliorer si besoin. Pourquoi ne pas observer, analyser chaque étape de votre cheminement ? Ou peut-être solliciter un regard externe pour améliorer votre travail ? Ou encore demander des feedbacks (ce qui fonctionne, ce qui peut être amélioré, comment ?)
- 4. PARTAGER ÉQUITABLEMENT LES RICHESSES, S’AUTORÉGULER Et si vous échangiez, collaboriez avec les autres pour vous enrichir mutuellement ? La mycorhize est une relation gagnant-
gagnant entre les plantes et les champignons. Les plantes échangent 20% de leurs sucres avec les champignons qui leur donnent en retour eau, nutriments, défenses dont les plantes ont besoin pour
vivre.
- 5. PRENDRE SOIN DU FUTUR
L’arbre protège son futur, les bourgeons, sous d’épaisses écailles. Et si vous investissiez sur l’acquisition de ressources, de compétences dont vous auriez besoin à moyen/long terme pour
prendre soin de votre bien être, de vos projets, etc.?
- 6. PAR CYCLE, DU CIRCULAIRE, ZÉRO DÉCHET, DU RENOUVELABLE
La nature fonctionne en cycles où rien ne se perd : les déchets deviennent des ressources, comme les feuilles d’arbres transformées en humus. Tout est circulaire et renouvelable, sans déchet. Et si vos productions, réflexions, apprentissages d’aujourd’hui pouvaient être utiles demain, parce que le contexte sera différent ou autre ?
- 7. DU SYSTÈME AU DÉTAIL
La sève brute monte des racines vers les feuilles par capillarité, où elle est transformée par la photosynthèse en sève élaborée, qui nourrit l’ensemble de l’arbre. Et si vous commenciez par mettre en œuvre des solutions simples puis ajoutiez des fonctionnalités au fur et à mesure ?
- 8. DU BAS VERS LE HAUT
L’arbre développe d’abord ses racines avant de développer son houppier. Et si vous preniez le temps d’apprendre à vous connaître ? Quelles sont vos ressources (individuelles, humaines, financières,
etc.) ?
- 9. UTILISER ET VALORISER LA DIVERSITÉ
CHNOPS désigne les 6 atomes (carbone, hydrogène, azote, oxygène, phosphore, soufre) qui composent 94 % du vivant et se combinent infiniment. Leur association temporaire, leur emplacement relatif et leurs interactions créent des synergies influençant les résultats. Et si la manière de travailler des autres, leur regard externe pouvaient vous donner une vision que vous n’attendiez pas ? Pourquoi ne pas considérer le point de vue de l’autre pour vous permettre d’apprendre de nouvelles choses et d’évoluer ?
- 10. CHAQUE ÉLÉMENT REMPLIT PLUSIEURS FONCTIONS
Le tronc assure le transport de la sève, la solidité de l’arbre, sa flexibilité, une partie de la respiration, conserve des réserves pour Ce que vous voyez d’une personne n’est qu’une toute petite partie de ce qu’elle est. Êtes-vous certain.e qu’elle ne peut pas prendre un autre rôle ? l’hiver, véhicule les informations, prévoit es bourgeons prêts à se déployer en cas de nécessité. Et si vos compétences pouvaient êtretransférées dans un autre contexte ?
- 11. CHAQUE FONCTION ESSENTIELLE EST REMPLIE PAR PLUSIEURS ÉLÉMENTS
En été, la respiration de l’arbre est assurée essentiellement par les feuilles et les racines. En hiver, comme il n’y a plus de feuilles, les lenticelles du tronc sont très précieuses pour permettre à l’arbre de respirer. Êtes-vous sûr d’avoir mobilisé toutes les ressources individuelles disponibles dans
votre équipe ? Qui peut prendre le relai ? Déléguer ? Et dans un autre contexte, comment
fonctionnent-ils ?
- 12. COOPÉRER ET INTÉGRER PLUTÔT QUE SÉPARER
Dans la nature, tout est interconnecté et coopère. Les arbres communiquent pour se protéger, partagent des nutriments via les mycorhizes, renforçant ainsi la résilience collective. Connaissez-vous les forces de vos camarades ? Que peuvent-ils vous apporter ? Ces principes permettent d’identifier de nombreuses manières d’imaginer des solutions aux problèmes auxquels nous pouvons être confrontés.
3. Quelle articulation entre réflexivité et permaculture ?
L’examen de la littérature scientifique permet de constater que réflexivité et permaculture se rejoignent par leur approche systémique et adaptative. Nous proposons d’articuler deux modèles théoriques pour 1. Formuler le problème (Vacher, 2015) ; 2. Soutenir la réflexivité (Post, 2019) :
3.1. Formuler le problème (Vacher, 2015)
- A. Réfléchissement : explicitation de la problématique Mise en mots d’une situation vécue, permettant de « déplier » cette situation pour l’analyser.
- B. Réflexion : prise de recul de la problématique
Analyse collective de la situation, où chaque participant contribue avec sa propre vision, enrichissant l’analyse par le croisement des perspectives. Cela favorise des processus métacognitifs tels que la décentration et la prise de distance.
3.2. Soutenir la réflexivité (Post, 2019)
- C. L’observation réfléchie : pas de côté grâce à la permaculture L’observation réfléchie peut aider les apprenants à donner un sens au monde qui les entoure. Les principes de permaculture constituent des leviers qui permettent aux étudiants de mieux comprendre la complexité et l’interconnexion des écosystèmes sociaux et environnementaux.
- D. Le questionnement réfléchi : de la problématique grâce à la permaculture Les questions qui stimulent une réflexion approfondie aident les apprenants à mieux comprendre eux-mêmes et la complexité du monde dans lequel ils vivent. Les questions stratégiques posées tout au long de ce processus aident les étudiants à réfléchir sur leur propre façon d’aborder les problèmes et à identifier leurs limites. Ce processus leur permettra d’identifier leurs forces et faiblesses et à imaginer de nouvelles façons d’être. Ce processus a pour objectif de les équiper pour repenser leurs manières d’aborder les problèmes, relever les défis et surmonter leur éventuelle fragilité en identifiant des pistes d’actions.
- E. La narration réflexive : de la problématique à l’explicitation de solutions La narration réflexive permet aux étudiants de remodeler, de réévaluer et de reconstruire les événements, d’imaginer d’autres points de vue et de suggérer de nouvelles manières de résoudre les problèmes.
4. L’atelier
4.1. Les objectifs
Les intentions et attentes spécifiques des porteuses et porteurs de l’atelier ;
- Savoir mobiliser les principes de permaculture dans son propre écosystème et les adapter
en fonction de ses besoins/des besoins de ses étudiants ; - Identifier des stratégies pour y faire face, en s’inspirant de la permaculture ;
- Proposer des plans d’actions en mobilisant l’intelligence collective ;
- Évaluer le dispositif via une matrice SWOT-SOAR pour en mesurer la transférabilité.
4.2. Le déroulement
Nous proposons un atelier permettant aux participants de s’imprégner de la méthodologie de la permaculture. Après avoir identifié un problème auquel ils sont confrontés dans le contexte de l’enseignement supérieur, les participants seront amenés à décrire l’impact de ce problème sur leur vie et les conséquences qu’il engendre. Ensuite, les participants découvriront les principes de permaculture et seront invités à les transposer, en intelligence collective, pour imaginer de nouvelles façons de faire face à leurs problèmes, d’intervenir et à inscrire cette nouvelle manière d’agir dans la durabilité en présentant un plan d’action.
Ensuite, chaque groupe présentera, via un poster, un récapitulatif/exposé de son problème, ses leviers/cartes de permaculture, son plan d’action pour résoudre le problème. A l’issue de la mise en commun, les participants seront invités à évaluer l’atelier en remplissant une matrice qui articule les modèles SWOT-SOAR (Forces-Opportunités-Aspirations-Résultats) pour mesurer la transférabilité du dispositif dans leur propre contexte.
4.3. Déroulé de l’atelier
Étape | Durée | Activité | Objectif | Support(s) | |
1 | 10min | Brise-glace | Présentation théorique succincte de la définition de la permaculture (sans rentrer dans les détails es principes car les participants les découvriront plus tard) -Se connaître -Identifier les éléments théoriques et l’intention de l’atelier |
Photolangage | |
2 | 10 min | Réfléchissement | Mise en mots d’une situation vécue -Constituer les équipes -Identifier et partir d’un problème vécu/existant | Cartes « Défis » affichées sur les murs | |
3 | 15min | Réflexion | Analyse collective de la situation -Mobiliser l’intelligence collective pour analyser l’impact de ce problème sur leur vie personnelle et académique | Cartes« Défis » en petit format + questions de guidage. | |
4 | 25 min | Observation réfléchie et questionnement réfléchi Découverte des principes de permaculture Sélection des principes à mobiliser et à transposer/traduire pour trouver des pistes pour surmonter ou résoudre le problème Rédaction d’un plan |
-Identification des principes de permaculture qui constitueront des leviers d’action pour résoudre le problème -Soutenir les participants dans l’élaborer d’un plan d’action |
Cartes des principes de permaculture+ questions de guidage.cf. Tableau 1 |
d’action
5 | 15 min | Narration réflexive : Exposé de chaque groupe et partage d’expérience. | -Présenter les pistes identifiées par chaque équipe -Reconstruire les événements en suggérant de nouvelles manières de résoudre les problèmes. |
Poster A2 |
6 | 10 min | Retour sur l’atelier | -Prendre du recul -Identifier collectivement le potentiel de la méthodologie |
Matrice SWOT/SOAR (Forces- Opportunités- Aspirations- Résultats) |
4. Animation de l’atelier
Nous serons 3 animatrices / facilitatrices et pourrons accueillir un groupe de 15 à 30
participant.e.s (étudiants, enseignants, tuteurs, conseillers d’orientation, responsables de
formation, conseillers pédagogiques, personnels de soutien (vie étudiante, service d’appui à
l’enseignement,
etc.)).
Demandes logistiques : Une salle avec un vidéoprojecteur, des tables amovibles pour
constituer des équipes en fonction du nombre d’inscrits. Pour le travail en équipe, nous
aurons besoin de feutres, post-it, scotch, scotch de peintre (pour afficher sur les murs sans
détériorer la peinture), pâte à fixe, grandes feuilles (format A2).
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5. Descriptif d’une page maximum qui sera inclus dans le programme du colloque
L’enseignement supérieur et le marché du travail subissent des transformations importantes, nécessitant une adaptation des universités pour répondre à des attentes évolutives. Les étudiants et employeurs valorisent désormais des qualités telles que l’adaptabilité, le travail en équipe, l’équilibre vie professionnelle/personnelle et la responsabilité sociétale. Les universités doivent ainsi préparer des étudiants réflexifs, capables d’avoir une vision systémique et de s’adapter à divers écosystèmes.
La littérature scientifique montre que la mobilisation des principes de la permaculture dansn l’enseignement supérieur favorise un apprentissage transformateur et intégratif de la « personne entière » en renforçant la réflexivité et le pouvoir d’agir des étudiants et en leurnpermettant de développer des solutions adaptées à leurs défis personnels et professionnels.Toutefois, peu de travaux proposent une méthodologie intégrative utilisant ces principes dans le contexte universitaire.
En vue de s’imprégner de la méthodologie de la permaculture, nous proposons un atelier regroupant 15 à 30 participant.e.s-acteurs.trices (étudiants, enseignants, tuteurs, conseillers d’orientation, responsables de formation, conseillers pédagogiques, personnels de soutien vie étudiante, service d’appui à l’enseignement,etc.)).
Vous serez amenés :
1. À identifier un problème auquel vous êtes ou avez été confrontés dans le contexte de l’enseignement supérieur, les participants seront amenés ;
2. À décrire l’impact de ce problème sur votre vie et les conséquences qu’il engendre ;
3. À transposer les principes de la permaculture, en intelligence collective, pour imaginer de nouvelles façons d’intervenir ;
4. À inscrire cette nouvelle manière d’agir dans la durabilité en présentant un plan nd’action.
A l’issue de la mise en commun, vous serez amenés à évaluer l’atelier et à prendre du recul
sur le potentiel/éventuel déploiement/transférabilité dans votre contexte universitaire.
Cette méthodologie se veut adaptable à divers contextes universitaires et écosystémiques.
Références bibliographiques
Bosse, E. (2015). Exploring the role of student diversity for the first year experience. Zeitschrift für Hochschulentwicklung, 10(4), 45- 66
Browaeys, L. (2019). Accompagner le vivant relier écologie, permaculture, éducations alternatives, gouvernance organique. 27-Mesnil-sur-l’Estrée : Impr. CPI Firmin-Didot. Charlot, B. (1997).
Du rapport au savoir éléments pour une théorie. Paris : Anthropos.
Chaubet, P., Kaddouri, M. & Fischer, S. (2019). La réflexivité : entre l’expérience déstabilisante et le changement ? Nouveaux cahiers de la recherche en éducation, 21(1), 1–13. https://doi.org/10.7202/1061714ar
Dang Ngoc, T-T., Charil, V., Chusseau, E., Crosse, M., Rock, M-J. (2023). Les principes de la permaculture au service de l’éco-système pédagogique : soutien à la réflexivité. Question de Pédagogie dans l’enseignement supérieur, QPES, Jun 2023, Lausanne, Suisse.
Habib, B., Fadaee, S. (2022). Permaculture : A global community of practice. Environmental Values, 31, 441–462.
Lapoutte, A. (2020). The problem is the solution : Can permaculture management regenerate social economy enterprises ?.Annals of Public and Cooperative Economics, 91(3), 479-492.
Lubart, T., Mouchiroud, C., Tordjman, S., & Zenasni, F. (2015). Psychologie de la créativité- 2e édition. Armand Colin.
Mollison B. et Holmgren D. (2017). Permaculture 1. Condé-sur-Noireau, Editions Charles Corlet.
Post, K. M. (2019). Reflective practices in sustainability education. Sustainability 12, 248–251. doi : 10.1089/sus.2019.0020
Van Nieuwenhoven, C., Blondeau, M., Dondeyne, S., Moncarey, C. et Paul, A. (2021). Chapitre 11. Accompagner l’étudiant dans le développement de sa pratique réflexive : un exemple de dispositif. Dans Raucent, B., Verzat, C., Van Nieuwenhoven, C. et Jacqmot, C. (dir.), Accompagner les étudiants Rôles de l’enseignant, dispositifs et mises en oeuvre. (p. 221 -238 ). De Boeck Supérieur. https://doi.org/10.3917/dbu.rauce.2021.01.0221.
Vacher, Y. (2015), Construire une pratique réflexive. Comprendre et agir, Bruxelles, De Boeck Supérieur.
Verzat, B., Van Nieuwenhoven, C., Jacqmot, C., & Raucent, C. (2021). Accompagner les étudiants rôles de l’enseignant, dispositifs et mises en oeuvre (édition revue et augmenté). Louvain-La-Neuve : De Boeck supérieur.
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