Dans la culture occidentale, les rapports entre science et action font habituellement l’objet d’un discours mythique : la science serait capable de ’fonder’ ; d’’éclairer’, d’’appuyer’ les pratiques. Une représentation moins naïve consisterait probablement à distinguer intelligibilité et optimisation dans l’approche des actions.
L’intention de ce texte est précisément de s’interroger sur les actions d’optimisation : leurs contours, leur statut, leur définition, leur place dans les constructions intellectuelles relatives à l’activité humaine, leur organisation avant leur rapport à la recherche, les activités qu’elles recouvrent, et tout particulièrement les rapports qu’elles entretiennent avec les intérêts d’acteurs.