Erreur d’exécution plugins/auto/zpip-dist-fix_adaptv1_spip42/inclure/head.html
Innovation Pédagogique et transition
Institut Mines-Telecom

Une initiative de l'Institut Mines-Télécom avec un réseau de partenaires

jean-marie.barbier

Professeur émérite au Cnam
Président de l’association Biennale internationale de l’éducation, de la formation et des pratiques professionnelles

Contacter jean-marie.barbier

Envoyer un message

Articles de cet auteur (77)

  • Peut-on parler de dynamique identitaire ?

    C’est devenu une question-clé pour les professionnels de l’éducation, du travail social, de la santé, du conseil, de l’orientation, du handicap, lorsqu’ils s’éloignent d’une culture d’évaluation des ’manques’ de leurs publics et conçoivent leur espace d’action professionnelle comme un couplage d’activités entre eux-mêmes et leurs publics.

    14 mai 2020 par jean-marie.barbier Outils d’analyse 18127 visites 1 commentaire
  • Comprendre les espaces intéressant les parcours individuels de formation

    La construction des sujets s’accomplit dans tous les espaces où les sujets développent leur activité, y compris dans la vie quotidienne https://www.innovation-pedagogique.fr/article24400.html . Cette construction est souvent silencieuse, mais elle constitue aussi souvent l’horizon de construction de soi dans ces espaces spécialisés que sont les espaces de la formation et les espaces de la pédagogie.
    Pour la formation d’adultes salariés, quatre espaces de référence contribuent à l’élaboration des objectifs et des projets :

    • L’espace de la production des moyens d’existence et de la détermination de la valeur sociale des sujets concernés
    • L’espace du travail, de la production d’utilités sociales, et de détermination de la valeur professionnelle
    • Le champ de la formation comme espace de production d’ensembles de capacités déterminés institutionnellement
    • Le champ de la pédagogie comme processus même de transformation de capacités précise et autonomisées dans le face à face éducateurs/apprenants

    Ces espaces font selon les cas l’objet d’incessantes transitions et retraductions entre champs ou espaces ; quand les espaces sont très institués on tend à parler de champs, quand ils font l’objet d’une simple appropriation, on parle plutôt d’espaces .
    La référence aux espaces et champs est particulièrement explicitée dans les opérations d’analyse des besoins et de transfert des résultats de la formation.

  • La vie quotidienne : émergence d’une nouvelle culture d’action

    Les activités familiales créent un espace-temps d’intentions et de pratiques spécifiques à leur champ et peuvent faire, en tant que telles, l’objet d’approches historiographiques.
    Pour autant, resituées dans une anthropologie de la construction des activités et de la construction des sujets dans les activités, elles peuvent permettre de mettre épistémologiquement en relation, au-delà de la recherche d’invariants, singularité des constructions de sens des acteurs et production d’une fonction élargie : la construction d’identités sociales différenciées et différenciantes.
    A deux conditions, d’une part de découper des objets de recherche en termes d’activité, d’autre part de recourir à une épistémologie du vivant qui interprète les dynamiques sociales non plus seulement en termes en terme de relation causale mais en termes de corrélation circulaire : une corrélation généré-générant https://www.innovation-pedagogique.fr/article16434.html.

    21 novembre 2025 par jean-marie.barbier Outils d’analyse 646 visites 3 commentaires
  • Maitrise d’ouvrage, maitrise d’oeuvre et performation des actions

    Est-il possible de construire un outil d’analyse susceptible de proposer autour d’actions singulières une intelligibilité des fonctions jouées, des sens construits, des significations données. C’est l’objectif que se donne ce texte, qui cherche à être transversal à des champs de pratiques, et non à des logiques disciplinaires. Il s’efforce d’utiliser un langage d’emblée accessible à des professionnels. De façon peut-être inattendue, cette formalisation peut être facilitée par le recours à une terminologie en usage dans un domaine organisateur de singularités durables : le domaine du bâtiment, des travaux public, de l’aménagement du territoire, et par extension de la formation des adultes…

    1er juillet 2021 par jean-marie.barbier Outils d’analyse 1419 visites 0 commentaire
  • Savoirs, connaissances, capacités, compétences : une question sociale et politique ?

    Les débats publics en matière d’éducation et plus généralement dans les « métiers de l’humain » butent souvent sur l’imprécision et la polysémie du vocabulaire de base utilisé.

    Ces glissements sémantiques ne sont pas de simples approximations ou erreurs. Ils jouent des fonctions sociales.

    19 février 2018 par jean-marie.barbier Outils d’analyse 13974 visites 1 commentaire
  • Apprendre : être plus grand dans sa tête

    Tant dans le langage savant que dans le langage quotidien, apprendre est habituellement considéré sur le mode de l’appropriation.
    Il est probablement plus fécond, tant sur le plan académique que sur le plan professionnel de voir l’apprentissage comme une transformation, et plus précisément comme une transformation valorisée d’activités et de sujets-en-activité. Cette transformation est souvent aussi une transformation conjointe de plusieurs sujets engagés dans une même situation d’action.
    Cette problématique met en perspective également la construction de possibles d’action et de possibles de soi en action.

  • Le retour des ’valeurs’ : un empêchement de penser ?

    Qu’elles soient en-acte, éprouvées ou déclarées, les valeurs sont relatives à des engagements d’activité de sujets en situation. C’est dans l’activité que les objets du monde, physiques, sociaux, symboliques, sont appréciés, et deviennent chargés de sens/significations. Sans l’exercice d’une activité, il n’y a pas de substrat possible pour les valeurs. Il n’y a donc ni objectivité, ni universalité des valeurs, sinon en discours. Elles sont obligatoirement rapportées à des sujets et à des situations. La valeur n’est ni un objet, ni un concept, elle n’est connue que si elle est vécue.
    <doc5322|center>

    19 novembre 2020 par jean-marie.barbier Outils d’analyse 2397 visites 0 commentaire
  • L’expérience : une transformation simultanée de l’activité et du sujet-en-activité

    L’expérience peut être définie comme une transformation simultanée de l’activité et du sujet-en-activité. Elle présente trois formes sociales interdépendantes d’émergence : le vécu, l’expérience représentée, l’expérience communiquée. On peut y accéder notamment par trois voies : le rappel, le récit, la confrontation à des traces d’activité.
    Pour accéder à l’expérience en train de se faire, les moments privilégiés sont les moments de transformation de l‘expérience, marqués par l’incertitude, l’agitation et l’émotion ; on peut qualifier comme des moments de bascule. Ils ouvrent des faisceaux d’activité repérables comme organisés autour de cinq fonctions : alerte, prise de hauteur, mise en perspective, enchâssement-concaténation, formalisation.

  • La pensée comme action ?

    Tout nous y pousse dans les catégories du langage quotidien : la pensée aurait les caractéristiques inverses de celles de l’action. Et, la pensée serait relativement transparente au langage.
    Ces attributions ne sont que des déclinaisons d’une opposition/complémentarité présente aussi bien dans la langue académique que dans la langue ordinaire : le clivage théorie/pratique, si puissant dans les cultures occidentales. La pensée organiserait l’action ; l’action réaliserait la pensée. Ce clivage serait au fondement du rapport conception/application.
    Si l’on appelle activité un processus de transformation du monde caractérisé par la spécificité de son produit, et action l’organisation d’activités ordonnée autour la survenance de ce produit spécifique, alors la pensée est un espace spécifique de survenance d’activités, les activités de pensée, et un espace spécifique d’organisation d’actions, les actions de pensée.
    Les pensées sont des activités adressées à soi.
    Penser, c’est transformer ses représentations.

    1er septembre 2021 par jean-marie.barbier Outils d’analyse 3632 visites 1 commentaire
  • Expérience, transformation de soi, construction du moi, affirmation du je

    Une culture de pensée relativement partagée aujourd’hui, présente aussi bien dans le monde académique que dans le monde professionnel, tend à privilégier l’énoncé de postures « constructivistes », faisant de la construction des activités et de la construction des sujets par et dans les activités des constructions conjointes.

    L’influence nouvelle de ce paradigme est probablement à mettre en lien avec la pression sociale contemporaine exercée sur l’engagement personnel dans les activités, pression parfois désignée en termes d’« injonction de subjectivité ».

    10 janvier 2018 par jean-marie.barbier Outils d’analyse 1768 visites 0 commentaire

0 | 10 | 20 | 30 | 40 | 50 | 60 | 70