Dans la difficile cohabitation entre sobriété énergétique et économie de marché, voici un enjeu de pratique quotidienne qui interpellera des agité⋅es de l’écran et du clavier comme vous et nous, cher⋅e lecteur⋅rice.
Une initiative de l'Institut Mines-Télécom avec un réseau de partenaires
Dans la difficile cohabitation entre sobriété énergétique et économie de marché, voici un enjeu de pratique quotidienne qui interpellera des agité⋅es de l’écran et du clavier comme vous et nous, cher⋅e lecteur⋅rice.
La préoccupation climatique aura particulièrement occupé l’actualité du mois de septembre : un sommet des Nations unies à New York, les grèves et marches des jeunes pour le climat dans de nombreux pays, le rapport spécial Océans et Cryosphère publié par le Groupe intergouvernemental pour l’étude du climat, ouragans et incendies…
Mais quelle place exacte nos lycées, collèges et écoles, qui ont récemment fait leur rentrée, font-ils à l’enseignement du changement climatique ?
Depuis des décennies on n’avait pas vu, dans le monde occidental, une mobilisation concertée telle que celle de la jeune génération face à l’urgence climatique. Fait nouveau, toutefois : mues par la prise de conscience du caractère mortifère de la trajectoire suivie par la civilisation thermo-industrielle occidentale, les revendications des jeunes semblent aller non pas dans le sens d’un élargissement de leurs possibles mais dans celui de l’acceptation d’une restriction de leur confort matériel.
A un moment où les initiatives et innovations pédagogiques des enseignants sont nombreuses où nous sommes confrontés à une grande diversité des apprenants, où se mettent en place des structures d’accompagnement à la pédagogie, où l’abondance des contenus disponibles et les outils numériques favorisent de nouvelles façons d’apprendre, vient l’idée d’un réseau coopératif ouvert autour de l’apprenance et des innovations pédagogiques.
Ce réseau coopératif serait complémentaire de réseaux d’établissements ou spécifiques à l’un des publics concernés (conseillers ou ingénieurs pédagogiques, chercheurs, responsables de formation, COMUE ..) qui (…)
Un texte repris de "Pourquoi le Campus de la Transition ?" sur le site du Campus de la Transition, un site sous licence CC by sa]
Pourquoi le Campus de la Transition ?
Relever les défis énergétiques, climatiques, environnementaux et sociétaux contemporains nécessite de penser de nouveaux modèles économiques, de nouveaux indicateurs de qualité et de performance, de nouvelles façons de produire et de consommer, de gérer les ressources existantes, de se rapporter au temps (intégrer le long terme) et à l’espace (du local au global), des critères de discernement de ce qui est bon pour l’humanité et la planète et ce qui ne l’est pas, des (…)
Une tribune de Sébastien Chaillou, Président de la coopérative Solidarité Étudiante.
Dans un contexte ou la précarité accompagne les jeunes durant leurs études et souvent même au delà, l’ESS est un outil dont une génération d’étudiant∙e∙s doit pouvoir s’emparer.
Un article repris du site "le Labo de l’ESS", un site sous licence Creative Commons
La mise en commun de ressources, même faibles, dans un cadre d’auto-organisation permet aux étudiant∙e∙s de répondre à leurs besoins. C’est sur cette base, par exemple, que Solidarité Etudiante a été créée en 2013. Nous n’acceptions pas que nos besoins vitaux, comme le logement ou la (…)
L’ESC Clermont BS et Strate Ecole de Design créent à la rentrée 2020-21 un Master of Science « Anthropocene by Design », dédié à la formation de futurs acteurs de la transition climatique, économique, industrielle et sociale sur le campus de Strate dans le quartier de la Confluence à Lyon.
Une présentation reprise de l’article de présentation sur le site de l’ESC Clermond, autorisée à but non lucratif par les mentions légales
Pourquoi cet angle du design et de l’anthropocène
Parce que nous ne vivons pas une simple « crise » environnementale », mais des transformations bien plus plus profondes qui signent l’entrée de notre planète (…)
Chaque individu dispose de compétences créatives plus ou moins développées mais il n’existe pas d’individus non créatifs. Shutterstock
Face aux besoins croissants d’innovation dans les entreprises et la société en général, le monde socio-économique redécouvre les vertus de la créativité. Le World Economic Forum, dans son rapport sur le capital humain la classe d’ailleurs parmi les compétences qui seront les plus recherchées à l’avenir.
En lisant ces premières lignes, beaucoup d’entre nous doutent peut-être, se disant : « Oui, mais, justement, moi je ne suis pas créatif ! ». Fausse idée, et malheureusement beaucoup trop répandue ! (…)
L’entrée du monde contemporain dans l’anthropocène imposerait au monde de l’éducation de participer aux changements en cours en vue de permettre aux publics, dans leur diversité culturelle et géopolitique, de relever les défis qui en résultent. Il s’agirait alors de mettre l’école au service de la transformation sociétale au moyen d’une culture de l’engagement. Dans le monde francophone, ces changements éducatifs prennent la forme des « éducations à », ensemble de parcours éducatifs qui visent l’engagement des jeunes et le développement de compétences transversales en vue de la durabilité. Pour autant, ces éducations ne sont pas en soit (…)
A côté de l’enregistrement sonore de cette belle conférence de Lionel Maurel, voici quelques extraits de textes qu’il nous a proposé dans cette belle conférence enrichis de quelques liens et introductions vers des articles publiés sur son blog, – S.I.Lex –,et en particulier la série Accueillir les Non-Humains dans les Communs. Conférence Lionel Maurel