Innovation Pédagogique
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EM Lyon

Articles de cet auteur (14)

  • Le design thinking, de Stanford à l’école primaire française

    Utilisation des méthodes du Design Thinking dans une école primaire à Londres (Rosendale Primary School). Ewan McIntosh, CC BY-NC
    Cet article est le fruit d’une collaboration avec Frédérique Vayssac, Professeure des écoles à Lyon et Flavien Chervet, Président Exoflow et ancien étudiant IDEA (emlyon/Ecole Centrale).
    Le design thinking, méthode d’innovation déjà ancienne, a fait irruption dans les entreprises de façon récente, en réponse à l’impératif d’innovation généralisée. Issue de l’université de Stanford, et plus particulièrement de son école de Design, la D.School, la démarche est restée limitée dans les années 60 aux milieux confidentiels du design (...)

  • Parcoursup, un GPS de l’orientation post-bac pas si facile à manier

    Ces paroles, les moins de 20 ans ne les connaissent peut-être pas. Mais à l’image de ce que chantait Francis Cabrel dans un titre de 1981, les bacheliers qui n’ont pas encore d’affectation dans l’enseignement supérieur pour la rentrée 2019 cherchent à prendre « leur place dans le trafic »… Et ce avant que le site Parcoursup, dont la phase complémentaire a ouvert le 25 juin, ne ferme ses portes le 11 septembre prochain.

  • Informatique en classe : le code est-il toujours au programme ?

    Un article repris du magazine The Conversation, une publication sous licence CC by nd
    Avec la démocratisation de l’informatique, au début des années 1980, la question de son enseignement à l’école revient régulièrement. La première mention de l’informatique dans les programmes scolaires date de 1985, avec l’objectif de faire comprendre aux élèves de CM1 et CM2 ses impacts sur la société et ses principes de base. C’est ainsi que le langage LOGO, développé au MIT, fait son apparition à l’école afin d’initier par le jeu les enfants à la programmation.
    Mais les nouveaux programmes, initiés en 1995 n’intègrent plus cet apprentissage de la conception informatique (...)

  • « Classe renversée » : pourquoi laisser les clés de la classe aux étudiants

    Dans le cadre défini par l’enseignant, les étudiants de la "classe renversée" construisent en groupe les différentes séquences du cours. Shutterstock
    Soyons honnêtes, en 2019, le plus grand motif de satisfaction pour les professeurs est de croiser le regard des étudiants quand ils lèvent les yeux de leur ordinateur. En effet, comment rivaliser avec des réseaux sociaux qui dévoilent des scoops à la minute, instruisent tout en amusant, proposent des mini conférences d’experts aux sujets racoleurs ? En tant qu’enseignant, on a beau se dépenser, donner de sa personne pour être drôle – mais pas trop, captivant – sans en faire des tonnes, expert – sans être (...)

  • Plaidoyer pour une éducation basée sur l’intelligence émotionnelle

    DevonshireMedia/Flickr, CC BY-NC-ND
    Un enfant anxieux et constamment embourbé dans ses propres peurs, peut complètement passer à côté de sa scolarité, échouant aux examens et, plus tard, dans sa vie professionnelle et personnelle. Mais heureusement pour lui, nous avons découvert un antidote à ce mal qui ronge petit à petit sa tête et son corps.
    L’intelligence émotionnelle, une capacité mentale abrégé en QE (la première pour quotient, la deuxième pour émotionnel), permet de réguler efficacement nos émotions pour mieux appréhender certaines situations stressantes, voire paralysantes.
    De nombreux résultats de recherche académiques montrent en effet qu’il est (...)

    31 juillet 2017 par Christophe Haag, EM Lyon The conversation 1272 visites 2 commentaires
  • Crayons ou claviers : le geste d’écriture change-t-il notre rapport au monde ?

    La pensée s’articule différemment selon les outils que l’on utilise. Hagar Lotte Geyer / Pixabay , CC BY
    Pour commencer, j’inviterai les lectrices et les lecteurs de ces lignes à prendre un stylo et à écrire sur une feuille « que fait la main qui écrit ? », c’est-à-dire à faire l’expérience de l’écriture de manière intentionnelle et consciente du geste.
    Il est fort probable, que tout comme les étudiants plus ou moins volontaires à qui je demande de passer au tableau et de faire la même chose lors du premier jour de cours, vous ressentiez une certaine surprise, voire gêne, devant la consigne.
    En effet, elle implique un effort physique qu’on fait de moins en (...)

  • Le statut d’étudiant-entrepreneur à l’épreuve des faits

    Start-up étudiante incubée en grande école. Ecole polytechnique/Flickr, CC BY-SA
    Officiellement lancé en 2014, le statut d’étudiant-entrepreneur a pour ambition de permettre à des étudiants ou jeunes diplômés d’initier une expérience entrepreneuriale pendant leurs études ou jusqu’à trois années après l’obtention de leur diplôme. Un accompagnement et des aménagements spécifiques leur sont proposés pour atteindre cet objectif.
    Depuis la création du statut, le nombre d’étudiants-entrepreneurs a augmenté de plus de 1 000 personnes chaque année. Pour l’année scolaire 2017-2018, le dispositif a ainsi permis à plus de 3 500 personnes de s’essayer à l’aventure (...)

  • EdTechs : quelle place dans le monde d’après ?

    L’essor d’Internet et des applications mobiles a donné naissance à une nouvelle filière économique, autour des technologies dédiées à la connaissance et la transmission, dites « EdTechs ». Employée aux États-Unis à partir de 2010, sous la plume de chercheurs américains, cette appellation recouvre toute une diversité d’acteurs proposant des classes virtuelles, des préparations interactives aux examens, des solutions d’apprentissage des langues ou encore du soutien scolaire, des aides à l’orientation.

  • Changer les cours : et si les étudiants apprenaient les uns des autres ?

    Pour favoriser l’enseignement au sein du groupe, l’animation des interactions est essentielle . Antoine Feuvrier, Author provided
    Internet a transformé les manières d’apprendre et habitué les individus à partager leurs connaissances sans passer par les rôles imposés du « maître » et de l’« élève ». Désormais, ils s’attendent à un système similaire à l’école ou au travail, et ont besoin, plus qu’avant, de se sentir acteurs de leurs apprentissages. S’inspirant de la « classe mutuelle », du XVIIIe siècle, où les élèves plus avancés aidaient l’enseignant dans sa mission en faisant répéter les plus jeunes, « l’apprentissage entre pairs » est l’une des voies pour (...)

  • Éthique et MBA : Enquête sur les valeurs des étudiants en management

    Depuis une vingtaine d’années déjà, les business schools se retrouvent sur le banc des accusés lorsque sont pointées les dérives de notre système économique. La crise financière de 2008 n’a fait qu’amplifier cette critique dont les plus virulents représentants ne demandent pas moins que de rayer de la carte les business schools partout dans le monde.

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