Innovation Pédagogique et transition
Une initiative de l'Institut Mines-Télécom avec un réseau de partenaires
Un article repris du blog de Bruno Devauchelle, un site sous licence CC by sa nc
Pourquoi sommes-nous de plus en plus nombreux à prendre des photos dans des moments forts que nous oublions même parfois de vivre ? Lors d’un mariage par exemple, le photographe que l’on payait pour conserver les traces de l’évènement est de plus en plus souvent complété voire remplacé par les photos que chacun aura l’occasion de prendre même avec son smartphone. Pourquoi conservons-nous à domicile de nombreux souvenirs dont, bien sûr les photos tirées sur papier ou, encore récemment, les cartes postales ? Notre mémoire nous joue des tours. Contrairement à (…)
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Il est assez étonnant de constater que dans de nombreux propos sur l’apprentissage il semble qu’une synthèse ou tout au moins une approche englobante ait du mal à émerger. Le dossier publié par la revue de vulgarisation « Sciences Humaines » intitulé « comment apprend-on ? » (Numéro spécial 296S septembre octobre 2017), s’il peut paraître opportuniste (publié à la rentrée) n’en est pas moins intéressant pour montrer la difficulté justement d’une approche qui permette d’offrir un cadre global à ce que c’est qu’apprendre. Pour notre part, nous observons, à (…)
Hybridation, le retour ! une nouvelle forme scolaire ?
Avec l’annonce de nouvelles mesures sanitaires en lycée, en réponse aux manifestations des élèves et des enseignants, il faut reprendre tout ce qui s’est dit sur l’hybridation et sur la scénarisation pédagogique dans un contexte distanciel. Or nombre de productions ont été mises en ligne sur le sujet, mais il semble que la mise en oeuvre reste difficile. Rappelons ici que le maintien des gestes barrières est important, et que les lycéens sont considérés par les chercheurs comme des adultes pour ce qui est de la contagiosité. Or le ministère a voulu que tous les élèves reprennent le (…)
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Le débat ouvert autour des estrades en salle de classe révèle un débat bien plus important sur la question de l’autorité de l’enseignant dans la classe. Nombre de chroniqueurs, éditorialistes, et autres politiques et polémistes relève, et cela de manière récurrente, qu’il faut restaurer l’autorité en classe. Au même moment, ces mêmes professionnels de la parole publique déplorent, critiquent, voire poussent des cris d’orfraie, contre l’autoritarisme d’un jeune chef d’état qui veut encadrer leur activité, comme celle des militaires et d’autres encore. Dans (…)
Une analyse des pratiques des enseignants autour du concept de la ou des classe(s) inversée(s) permet de mettre en évidence deux grands types (en terme d’analyse des composantes) ou encore deux dimensions permettant de structurer un vaste paysage au départ des informations recoltées auprès des praticiens interrogés. Notre prochain billet sera consacré à ces recherches empiriques.
On peut d’emblée tracer un continuum entre des pratiques plutôt « centrées sur l’enseignant » (même virtualisées par le truchement de vidéos) et d’autres davantage « centrées sur l’apprenant », ce dernier considéré alors comme acteur et auteur de ses (…)
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Quand les politiques disent qu’ils font appel à la science pour prendre leurs décisions, on peut s’interroger dans deux directions : d’une part la tentative d’instrumentalisation, d’autre part la recherche de reconnaissance. Le politique a intérêt à situer ses décisions dans un cadre différent de celui dont ils relèvent habituellement (le discours politico-médiatique) afin de ne pas subir trop de contestation et surtout de pouvoir s’appuyer sur d’autres pour répondre aux questions soulevées.
Vis à vis du public, la magie scientifique peut être convoquée et (…)
Le texte ci-dessous a été publié par le quotidien « La Libre Belgique » le 25 mars 2013. Depuis, ce titre à l’allure un peu provocante « de qui se mooc-t-on ? », a été repris de maintes fois. Vu son indisponibilité actuelle sur le Web, nous le republions ici.
Les MOOC, ce sont les Massive Open Online Courses, des cours en ligne (Online) ouverts (Open, on s’y inscrit gratuitement sans condition préalable) et rassemblant des milliers d’étudiants (Massive) répartis sur la planète entière. Tout a commencé, il y a 5 ou 6 ans, avec des vidéos de cours magistraux (dans tous les sens du mot) postés par Berkeley sur YouTube ou MIT sur iTunes-U. (…)
Educatice, Ecritech, Orme, Eduspot, Ludovia, EIDOS, etc.… ajoutons ici les journées académiques organisées entre les DANE et CANOPE, ou encore d’autres évènements… on a l’impression qu’ils se ressemblent tous…un peu à la manière des colloques scientifiques. On y vient, on y écoute, on y échange etc… La médiatisation de ces évènements donne souvent une image flatteuse de ce qui s’y passe. Mais est-ce que cela vaut la peine réellement d’y aller ? Evidemment cela dépend d’où l’on se situe, enseignants, entreprise, chercheurs, militants etc… Cela dépend aussi de nos attentes.
"10 raisons d’y aller, 10 raisons de ne pas y aller….," in (…)
un article repris du blog de Bruno Devauchelle
Charles Hadji, professeur émérite en Sciences de l’Éducation, publie en ce début novembre un texte qui tend à questionner les classes inversées : « Classes inversées et MOOC, révolution copernicienne dans l’enseignement… vraiment ? » (https://theconversation.com/amp/classes-inversees-et-mooc-revolution-copernicienne-dans-lenseignement-vraiment-86515).
Son propos est d’autant plus intéressant qu’il offre à débattre une question plus globale en éducation : celle du travail scolaire à la maison. En suggérant que l’école ne doit pas demander à la « maison » d’être son complément, il renvoie à (…)