Pascal Étienne, « Analyse d’ouvrage par Pascal Étienne », Activités [En ligne], 22-2 | 2025, mis en ligne le 15 octobre 2025, consulté le 17 octobre 2025. URL : http://journals.openedition.org/activites/11458 ; DOI : https://doi.org/10.4000/14ybq
L’ouvrage sur l’histoire du Resact-MP est original à plus d’un titre. Il s’agit de l’exposé d’une aventure située dans la région toulousaine, menée par un réseau d’acteurs qui a façonné le parcours de nombreux ergonomes ainsi que d’intervenants d’autres disciplines depuis sa création en 1977. Le terme Resact-MP est l’acronyme de Recherche scientifique et amélioration des conditions de travail en Midi‑Pyrénées.
L’ouvrage, richement illustré par des photographies et par la reproduction de documents originaux du Resact-MP, est organisé en cinq parties : 1 – Histoire et identité du Resact-MP, 2 – Changer le travail – contribution au métier d’ergonome, 3 – Penser le travail – Contribution au champ conceptuel et à la recherche : le « schéma à cinq carrés », 4 – Transmettre le savoir et les compétences sur le travail, 5 – Le Resact aujourd’hui.
Le texte est complété par plusieurs annexes : 1 – Chronique des événements significatifs (enregistrés) du Resact, 2 – Composition du comité scientifique du Resact en 1977, 3 – Les présidents et présidentes du Resact, 4 – Biographies et bibliographie, 5 – Photos souvenirs.
L’histoire du Resact-MP montre à quel point l’ergonomie francophone au cours des dernières dizaines d’années (presque quarante ans pour le Resact-MP) s’est construite à travers des disciplines, des parcours professionnels et des événements de natures très diverses. En ce sens, la construction et le développement du Resact-MP nous renvoient à la notion de configuration élaborée par le sociologue Norbert Elias, à savoir « une formation sociale dont la taille peut être variable, où les individus sont liés les uns aux autres par un mode spécifique de dépendances réciproques et dont la reproduction suppose un équilibre mobile de tensions » (Elias, 1991).
Cette histoire est écrite par les protagonistes de cette aventure, avec tout à la fois la subjectivité et l’authenticité de ces acteurs concernés et engagés sur la question du travail.
Parcourons rapidement les principaux chapitres de l’ouvrage.
1. Histoire et identité du Resact-MP
Le Resact-MP est né dans les années 1970 de la rencontre entre une action venue d’« en haut », initiée par l’État, le programme Resact national, issu du travail effectué au sein du commissariat général au Plan, et de la volonté de quelques personnalités venues du niveau local, telles que Jacques Christol (médecin et universitaire) et Pierre Curie (psychologue du travail et universitaire), animés par un projet d’action concrète et pluridisciplinaire sur la question du travail, dans la foulée des remises en cause initiées par le mouvement de mai 1968.
Au départ, le Resact est une structure informelle réunissant enseignants-chercheurs et représentants d’institutions régionales concernées par la question du travail (caisses d’assurance maladie, médecins du travail, représentants des administrations publiques, etc.) qui organise le financement de projets de recherche puis une valorisation des connaissances ainsi élaborées.
C’est finalement à partir de 1977 que le Resact-MP est formellement constitué avec son comité scientifique, puis il s’autonomise comme association à partir de 1982 avec la mise en place d’un conseil d’administration. Le parcours de l’association présente plusieurs caractéristiques :
- Tout d’abord, il nous semble utile de souligner le caractère très empirique de la constitution d’une telle « communauté », à tel point qu’il est difficile de repérer dans l’ouvrage les dates précises des initiatives et des étapes les plus marquantes de la mise en place de l’association ou l’évolution de ses adhérents ou sympathisants ;
- De même, il nous paraît utile de rappeler que cette rencontre entre praticiens du travail et enseignants-chercheurs est caractéristique d’une période où de telles initiatives prennent des formes diverses. Le contexte est marqué par exemple par l’ouvrage des syndicalistes de la CFDT qui, dans un livre de 1977 écrit avec des chercheurs de diverses disciplines, interpellent « les dégâts du progrès » (CFDT, 1977) et veulent élargir la perspective des luttes, cherchant à désenclaver les enjeux du travail ;
-* On pourrait citer également dans la même période les actions du Groupe information santé (GIS), un collectif constitué de médecins et de personnes engagées sur les questions de santé [1] ou bien l’ouvrage Les risques du travail [2] (Cassou, Huez, & Mousel, 1985), qui résulte d’une rencontre du même type que celle qui a donné lieu au Resact-MP et qui est paru en 1985 ; - Enfin, nous souhaitons mettre en exergue que l’action du Resact a eu une dimension nationale visible dans la création de l’ANACT en 1973, dont le développement accompagnera nombre de structures dédiées à l’intervention ergonomique.
Les auteurs montrent le rôle de « creuset » du Resact dans la région Midi-Pyrénées, qui a été à l’initiative de la tenue de plusieurs congrès de la SELF (en 1980, 2000, 2009, puis en 2017), puis de la création du MIDACT, antenne régionale de l’ANACT. Le Resact a été aussi le lieu de rencontre de professionnels ayant porté le projet de création du Syndicat des cabinets conseil en ergonomie, en 1997, devenu aujourd’hui CINOV Ergonomie.
Selon les auteurs, les atouts du Resact étant constitués principalement par la collecte et la diffusion d’informations ainsi que la constitution d’un réseau de compétences, il en découle logiquement que cette structure est devenue le lieu de ressources majeur aussi bien pour les formations initiées dans le domaine du travail que pour les projets de recherche ou d’intervention.
Ces mêmes auteurs soulignent aussi que les thématiques et les débats qui ont animé le Resact au cours du temps, tels que la participation des opérateurs, la fiabilité, la réduction du temps de travail et son organisation, le vieillissement au travail, les risques psycho-sociaux, etc., sont au diapason des préoccupations des ergonomes et de l’actualité socio‑économique.
Quelques « spécificités régionales » sont mentionnées par les auteurs : l’importance de la dimension participative, portée par des temps longs d’intervention, la nécessité d’une plus grande prise en compte de la subjectivité, ainsi qu’un regard critique sur les dernières modes managériales, telles que l’audit psycho-social ou le lean manufacturing.
La constitution du Resact et sa permanence dans le temps nous semblent être pour partie une réponse concrète sur un terrain local aux difficultés soulignées par Barcellini et Reboul (2025) quand elles analysent aujourd’hui les démarches dans lesquelles des ergonomes sont associés à la conduite de politiques publiques. Elles caractérisent les difficultés rencontrées par les ergonomes dans le cadre de diverses interventions spécifiques, tant en termes de production de connaissances que de possibilités de mobiliser celles-ci pour contribuer à l’amélioration des relations santé/performances/émancipation au travail. Il résulte de la prédominance d’une approche descendante, positiviste et linéaire des dispositifs des politiques publiques que l’épistémologie de l’ergonomie de l’activité a du mal à s’y inscrire.
La méconnaissance réciproque de l’ergonomie vis-à-vis des politiques publiques et des acteurs des politiques publiques vis-à-vis de l’ergonomie est un obstacle supplémentaire que l’activité du Resact a su surmonter grâce au travail de ses initiateurs, tels que Jacques Christol, impliqué dans les travaux du commissariat général au Plan (ainsi qu’il l’explique dans l’entretien publié dans l’ouvrage Performances Humaines & Techniques, Christol-Souviron et al., 2016, pp. 7‑8). Cela s’est concrétisé par exemple par l’engagement du Resact dans la mise en œuvre des « lois Auroux » dans les années 1980, ou bien sur la question de la réduction du temps de travail et du passage aux 35 heures à la fin des années 1990 ou encore dans la mise en place de l’antenne régionale de l’ANACT, le MIDACT.
2. Changer le travail – contribution au métier d’ergonome
Dans cette partie, les auteurs esquissent la contribution de ce qu’ils appellent « l’école toulousaine d’ergonomie » au métier d’ergonome, en montrant le rôle des principaux acteurs concernés, notamment celui de Jacques Christol et de Bernard Mélier. Sont retracés ici les parcours et les interventions des ergonomes toulousains avec la complémentarité des objectifs d’amélioration de la performance adressés aux managers et de prise en compte des enjeux de santé adressés aux syndicalistes.
Pour les auteurs, les spécificités de « la démarche toulousaine » sont la coopération étroite entre universitaires, praticiens et institutionnels, ainsi que la démarche des praticiens fondée sur la prise en compte des préoccupations de l’entreprise.
On pourrait s’interroger sur le caractère très spécifique de la démarche dite « toulousaine » par rapport à d’autres lieux d’enseignement et de pratique de l’ergonomie dans les années 1970/1980, tels que le département d’ergonomie du CNAM à Paris ou le centre d’ergonomie de l’Université de Paris 1, au sein desquels la rencontre entre les différentes parties prenantes d’une intervention ergonomique est enseignée et mise en pratique.
À titre d’exemple, les démarches d’intervention référencées dans l’ouvrage sont également débattues dans les congrès de la SELF, qui se sont tenus à l’époque et qui étaient le lieu d’élaboration d’une réflexion collective et pluridisciplinaire (Drouin, 2013). Ainsi, la question du statut de l’interdisciplinarité est introduite par exemple à l’occasion du congrès de 1969, dans la conférence de Suzanne Pacaud, alors présidente de la SELF, qui affirme que « L’interdisciplinarité est un mode de penser. Il ne s’agit pas seulement de rendre les charnières amovibles en dialoguant entre les spécialistes ! Ce dialogue est indispensable, il n’est pas suffisant. Il nous faut, chacun, “décloisonner” dans notre propre esprit, dans notre propre mode de penser ».
De même, la question de l’ouverture aux différents acteurs du monde du travail est présente également. Ainsi, une table ronde organisée par Alain Wisner en 1972, dans le congrès ayant pour thème « les conditions de travail dans la production de masse », réunit différentes parties prenantes : des syndicalistes CGT et CFDT, des ingénieurs, des administratifs, des patrons et des responsables de grands services publics. (voir la synthèse des Congrès de la SELF de 1963 à 2013 dans Drouin, 2013, p. 152‑153).
Est-il nécessaire de préciser que ces deux paragraphes illustrent le fait que l’action du Resact vient s’inscrire dans les débats théoriques et pratiques qui ont lieu dans la communauté des ergonomes de l’époque ? Pour autant, les démarches d’intervention du Resact sont caractérisées par le maintien dans la continuité d’un cadre institutionnel dédié tel que le Resact et surtout la capacité des différents intervenants et chercheurs toulousains à fédérer les forces et institutions locales dans le développement d’une démarche bien caractéristique de l’ergonomie de l’activité, et aussi à valoriser l’insertion locale du Resact avec une grande faconde et une grande force de conviction personnelle, telles que celles des auteurs mis en avant dans ce chapitre.
3. Penser le travail – Contribution au champ conceptuel et à la recherche : le « schéma à cinq carrés »
Cette partie montre l’articulation féconde entre les laboratoires universitaires et les praticiens qui aboutit, à travers les échanges informels, les conférences et les modules de formation mis en place, à l’élaboration d’un outil commun pour l’analyse et pour l’action défini comme le « schéma à cinq carrés » (cf. le tableau p. 43 de l’ouvrage), présenté comme une « marque », une « référence fondamentale et commune » pour le Resact.
Le rôle particulier de Gibert de Terssac, sociologue du travail, est souligné dans la mesure où, sur la base d’une démarche pluridisciplinaire, il contribue à la définition d’une modélisation de l’activité de travail, un schéma dans lequel l’activité de travail se situe au centre d’une logique où des facteurs divers de la situation de travail déterminent des effets tangibles sur les opérateurs et sur les productions de l’entreprise. Le schéma s’est enrichi progressivement dans la confrontation à d’autres acteurs (syndicats, patrons, etc.), en particulier autour des notions de régulations et de stratégies. Il s’est aussi construit pour être pertinent dans l’action visant à transformer les situations. Les auteurs de l’ouvrage soulignent le fait que ce travail n’est pas le résultat d’une création mais celui d’une adaptation du schéma initial des psychologues du travail Jacques Leplat et Xavier Cuny (1977).
À la lecture, ne faut-il pas pointer ici qu’il existait des réflexions et des pratiques similaires à l’époque dans des enseignements universitaires ou des ouvrages de référence d’autres ergonomes, tel que le Que sais-je ? rédigé par Antoine Laville (1976), enseignant-chercheur au CNAM de Paris qui fait référence à « l’ergonomie des systèmes » (p. 108) en décrivant le système en termes d’échanges d’informations entre les éléments qui le composent et ajoute que « de nombreux modèles ont été établis où les fonctions de régulation, de récupération, sont effectuées par les opérateurs » ? Dans le chapitre « méthodes » (p. 116), il précise que « la situation de travail est un lieu de rencontre de problèmes physiologiques et psychologiques, mais aussi sociaux, économiques et techniques ». Puis il cite un texte de Wisner sur l’intervention (non référencé) : « Il faut que l’ergonomiste situe son action au seuil des structures techniques, économiques et sociales qu’il aura identifiées, étudiées, mais sur lesquelles il ne cherchera pas à agir directement afin de donner une pleine efficacité à son action propre ».
Les auteurs de l’histoire du Resact insistent sur les fonctions multiples du schéma à cinq carrés : outil au service du dialogue entre spécialités, fonction pédagogique dans le cadre de formations universitaires ou continues, il a été modelé par des personnes d’origines très diverses au sein du Resact : syndicalistes, chercheurs, intervenants, enseignants, responsables d’entreprises. Ils pointent que l’utilisation de ce schéma dans la pratique des ergonomes permet une professionnalisation des intervenants, il contribue à la constitution de la discipline comme creuset de compétences diverses et intègre, de leur point de vue, les aspects collectifs du travail.
Pour aller dans le sens des auteurs, soulignons que ce schéma à cinq carrés présentant un modèle de l’activité de travail a été repris et popularisé largement dans des ouvrages de base dédiés à la pratique de l’ergonomie, tels que Comprendre le travail pour le transformer (Guérin et al., 1991), faisant référence à la fonction intégratrice de l’activité de travail dans la situation de travail (p. 59).
4. Transmettre le savoir et les compétences sur le travail
Cette partie expose la dynamique d’appropriation et d’approfondissement du modèle de référence du Resact, le schéma à cinq carrés, et l’originalité des différents dispositifs issus de la démarche du Resact : ceux de formation continue mis en place, notamment le diplôme interuniversitaire d’études des conditions de travail (DIECT) ouvert à tous les acteurs du monde du travail, la réception et le traitement des demandes issues de la société sur les questions de conditions de travail via la Boutique Conditions de travail, la publication de la revue Performances Humaines & techniques ainsi que la création d’une maison d’édition spécialisée sur les questions du travail, Octarès. L’ensemble est vu par les membres du Resact comme la garantie d’un échange entre réflexion théorique, transmission des connaissances et intervention sur le terrain. Il s’agit pour eux de « trouver les moyens de faire connaître et diffuser ce mode de compréhension du travail et d’intervention qui lui est lié » (p. 51).
Le DIECT est un dispositif de formation continue situé à l’Institut de la promotion supérieure du travail (IPST) qui permet de mobiliser les compétences des différentes universités toulousaines. La formation s’adresse à des acteurs internes de l’entreprise (ingénieurs, médecins, représentants du personnel, psychologues, etc.) dans le but de leur donner les bases de l’ergonomie à travers une formation de longue durée (jusqu’à 12 semaines). Cette formation s’appuie sur une vision commune du travail, telle que celle portée par le Resact, et elle est articulée avec les compétences pluridisciplinaires des membres du Resact.
On regrettera que l’ouvrage entretienne un certain flou sur la mise en place de ce dispositif, son évolution et sa pérennité dans le temps ainsi que son statut, aux côtés d’autres formations délivrées dans la région toulousaine sur le même champ.
La Boutique Conditions de Travail est constituée au début des années 1980 sur le modèle des Boutiques des Sciences. Elle est liée au Resact sur le plan matériel et du fait des intervenants chercheurs ou praticiens qui animent les permanences de la boutique. Parmi ses activités, la diffusion de connaissances sur la santé au travail (un dossier de 12 pages sur les nuisances dues à l’éclairage au néon), le traitement et la reformulation de demandes d’appui sur les questions d’actualité vécues dans les entreprises de la région. Ces demandes ont débouché sur des recherches-actions, sur des reconnaissances de maladies professionnelles, etc.
À la fin des années 1980, le MIDACT, antenne régionale de l’ANACT, ayant été constitué et ayant pris en charge les demandes structurées adressées aux ergonomes toulousains, la Boutique Conditions de Travail cesse ses activités et la réponse aux simples demandes d’information est assurée par le Resact.
La revue Performances Humaines & Techniques est un autre dispositif issu de l’ergonomie toulousaine. Cette revue prend le relais de la Revue des conditions de travail, créée en 1982 par Jacques Lorig, qui publie des articles de chercheurs et de praticiens sur la base de leurs interventions en entreprise. En 1990, reprise par Jacques Christol, un des piliers du Resact, elle devient Performances Humaines & Techniques et se définit comme la revue du facteur humain en entreprise. Ouverte sur les différentes disciplines du travail, elle publie pour l’essentiel des articles issus d’interventions de terrain destinées à un large public, mais doit cesser son activité au début des années 2000. Un ouvrage collectif, « Performances Humaines & Techniques » d’hier vers aujourd’hui (Christol-Souviron et al., 2016), réédite, présente et met en débat dans le contexte actuel, en 2016, les principales contributions de la revue.
33Les éditions Octarès sont issues d’un besoin qui s’est manifesté autour de la revue précitée de trouver un éditeur sur les questions du travail. Fondée par Jacques Lorig en 1987, puis reprise en 1991 par Jean Christol, c’est maintenant une maison d’édition reconnue à l’échelle nationale, au-delà de son origine toulousaine qui a publié plusieurs centaines d’ouvrages de référence.
34La diversité et la cohérence entre les différents aspects des activités initiées ou coordonnées par le Resact dans les dispositifs qui sont ici présentés témoignent de la richesse et de l’originalité de cette configuration (Elias, 1991), lieu-carrefour de ressources diversifiées et de pratiques coordonnées.
5. Le Resact aujourd’hui
La dernière partie de l’ouvrage montre en quoi le Resact est toujours vivant et poursuit son activité de réflexion et de transmission des savoirs sur le travail, à travers des rencontres régulières, les « 6 ½ », des « Journées du Printemps de la Controverse » sur la base de l’expérience de témoins venus de l’entreprise. Un public élargi est convié aux activités du Resact avec présentation de pièces de théâtre, de films, de journées d’hommage à des ergonomes ayant marqué la vie du Resact, etc.
Le Resact propose un tout nouveau format de rencontres pour parler du travail : le cycle Réflexivi-T : ce concept met en place un groupe restreint de participants avec un animateur sur une thématique définie à l’avance, le but étant de créer un espace d’échanges de points de vue et de pratiques.
Ainsi l’ouvrage expose les nouvelles ambitions du Resact : développer de nouveaux partenariats, élargir son audience au-delà de la nouvelle région Occitanie et attirer de nouveaux publics. Un site internet a été créé : resact-mp.com, et le Resact est actif sur divers réseaux sociaux dans le but de toucher de nouvelles personnes et de favoriser la création de liens.
La Petite histoire du Resact-MP est une œuvre précieuse pour les ergonomes et toutes les personnes intéressées à la question du travail en ce qu’elle témoigne de la richesse de l’activité locale d’une communauté d’ergonomes de divers horizons, qui ont su maintenir un pôle de réflexion et d’intervention pendant plusieurs dizaines d’années. Cet ouvrage complète et éclaire utilement la publication de synthèse des articles de la revue Performances humaines & techniques (Christol-Souviron et al., 2016), éditée également par Octarès.
Bibliographie
Elias, N. (1991). Qu’est-ce que la sociologie ?. La Tour-d’Aigues : Éditions de l’Aube, 1991.
CFDT. (1977). Les dégâts du progrès : les travailleurs face au changement technique. Paris : Seuil, Points, inédit politique.
Cassou, B., Huez, D., & Mousel, M.-L. (dir.). (1985). Les Risques du travail : pour ne pas perdre sa vie à la gagner. Paris : La Découverte.
Barcellini, F., & Reboul, L. (2025). Ergonomie de l’activité et actions sur la fabrique des politiques publiques : quelles difficultés, quelles ressources et stratégies d’actions ? Actes du 58e Congrès de la SELF.
Leplat J., & Cuny, X. (1977). Introduction à la psychologie du travail. Paris : PUF.
Laville, A. (1976). L’ergonomie. Paris : PUF, coll. Que sais-je ?
Drouin, A. (coord.). (2013). Ergonomie Travail conception santé. Toulouse : Octarès.
Guérin, F., Daniellou, F., Durraffourg, J., Kerguelen, A., & Laville, A. (1991). Comprendre le travail pour le transformer. Paris :Editions de l’Anact.
Christol-Souviron, M., Leduc, S., Drouin, A., & Étienne, P., (coord.). (2016). « Performances Humaines et Techniques », D’hier vers aujourd’hui. Toulouse : Octarès.
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