Prôner l’ennui s’apparente aujourd’hui à une forme de nostalgie d’un paradis mythique que nous aurions perdu et, dès lors, est soupçonné de conservatisme, taxé de réactionnaire. Pourtant, le paradis mythique et perdu, c’est ce qui s’appelle l’enfance, du moins quand elle n’a pas été trop abîmée.
Peut-être, pour être plus précis, est-ce ce que les générations qui n’ont pas connu les réseaux sociaux appellent l’enfance. Car on est en droit de se demander à quoi ressemblera la mémoire de l’enfance pour ceux qui l’ont littéralement « remplie » par une activité qui ressemble également à de la passivité : le scrolling.
À lire (…)