Travail de recherche-action et de publication mené par plusieurs personnes initié à Rennes qui s’étend avec des collaborations à Lyon, Paris et Montréal.
Fin 2018, était lancé l’idée d’apronfondir le sens et les emprises de pratiques de la documentation dans des communautés de pratiques diverses acceptant leurs engagements politiques et usant de la documentation et des wikis dans leurs activités.
À partir de leurs expériences personnelles au sein des communautés locales mobilisées face aux services de proximité que Google tente d’installer dans plusieurs quartiers en Europe, les auteurs analysent les mécanismes de la résistance active et le rôle de la documentation comme répertoire d’action. Ce texte nous invite dans une réflexion anthropologique sur la transmission et ses potentialités récentes avec les technologies de réseau, en pointant, à la suite d’Habermas, le paradoxe de la technicisation de l’écrit, dans un positivisme conduisant à la paralysie de la démocratie. Ancré dans le vécu de l’écriture en commun et en résistance, ce texte adresse récursivement son hypothèse, telle une recherche-action, à savoir celle d’une émancipation de l’écrit passant par le détournement et l’appropriation des environnements [techniques, économiques et juridiques] des outils d’écriture, pour contrer les déterminismes.
Les textes sont disponibles sous licences libres, annotables dans le texte via hypothesis, les brouillons sont ouverts à la consultation, à la contribution, aux annotations.
Publication du premier volet dans la revue Sens Public de l’Université de Montréal
Brouillon en cours d’écriture du second volet
Des ateliers d’apprentissage par la pratique seront proposés en Bretagne tout au long de l’année 2020.
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