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L’économie du savoir valorise le capital humain

22 octobre 2018 par Miss RH Dvt Veille 629 visites 0 commentaire

Un article repris de https://miss-mooc.paris/2018/10/22/...

Nous sommes aujourd’hui dans une forme de l’économie liée au savoir : la connaissance est valorisée sur un plan marchand. Le terme de nooéconomie apparaît, l’économie de la connaissance. Nous vivons une mutation profonde, comparable à celle de la Renaissance.

Quel rapport avec la #TeamDesMiss me direz-vous ? Et bien cette économie du savoir influe notre façon de travailler et d’apprendre. En évoluant dans ce contexte de transformation digitale et d’économie du savoir, notre façon d’apprendre et de travailler est impactée.

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Si tu as une pomme, que j’ai une pomme, et que l’on échange nos pommes, nous aurons chacun une pomme. Mais si tu as une idée, que j’ai une idée et que l’on échange nos idées, nous aurons chacun deux idées.” George Bernard Shaw

Le savoir est collégial et chacun en possède un morceau. Partager de la connaissance, du savoir c’est le multiplier. Une des caractéristiques de l’économie du savoir, c’est l’importance de la créativité, de l’innovation, qui amène même certaine personne à parler d’économie de la créativité.

L’accent est mis sur l’importance de la collaboration, du partage de la connaissance et du savoir, on retrouve bien l’esprit des Miss non 😉

L’ère du “co” est surtout celui de la collaboration

Dans un environnement digital de plus en plus connecté, la circulation du savoir est de plus en plus rapide et ces échanges le multiplie à une vitesse stupéfiante. Le “co” y joue un rôle important. Le “co” est partout, préfixe du latin cum “avec”, il indique l’association, la participation et la simultanéité.

La co-nnaissance est co-construite. En entreprise, l’intelligence co-llective est favorisée. Une équipe se doit de travailler en mode co-llaboratif, dans un esprit de co-opération.

La pensée se trouve centrée non plus sur la personne mais sur l’équipe et ses membres.

Dans un partage permanent du savoir, les frontières s’estompent grâce à un vaste réseau d’échanges interconnectant les uns et les autres dans un vaste éco-système.

Il est difficile de rester seul centrer sur son seul intérêt personnel. Il s’agit de vivre ensemble et et travailler ensemble.

Le monde est un écosystème dont chacun fait partie et pour qui l’entreprise est un maillon. L’intelligence collective se montre être un préalable à cette économie du savoir. Impliquer les individus impliquent l’adhésion des parties prenantes.

Le manager devient un facilitateur et un connecteur

Au sein de l’économie du savoir, l’environnement de l’entreprise a fortement évolué.

L’avantage concurrentiel n’est plus lié à la capacité productive mais à la capacité d’innovation et par conséquent de développer et créer de nouveaux savoirs. La compétitivité était auparavant liée aux fortes capacités de productions. Aujourd’hui bien souvent ces capacités sont sous-traitées et le coeur de l’entreprise se recentre sur sa capacité à créer, à innover. Partenariat avec des starts up, développement de budget R&D, c’est le savoir qui est de plus en plus important.

Et la connaissance appartient à chacun, chacun en détenant une partie et l’ensemble permettant de développer de l’expertise.

Ainsi les pratiques managériales évoluent. Le manager devient le facilitateur de la mise en oeuvre d’une équipe et d’une action collective. Par sa connaissance de chacun il facilite la mise en oeuvre des synergies et la transmission du savoir.

Le manager trouve désormais son pouvoir dans sa capacité à diffuser de l’information et surtout à y donner du sens. Le jeu n’est plus de stocker l’information mais de la faire circuler, de favoriser l’enrichissement mutuel.

Il doit aussi évoluer dans un environnement plus mouvant. Les lieux de travail se multiplient, le télétravail se développe, le manager doit coopérer et faire coopérer indépendamment du lieu et du temps. Il favorise la création du lien, chacun étant une part d’un collectif, à lui de donner du sens à la connaissance.

Face au savoir qui croit toujours plus vite et trop vite pour que l’expertise reste individuelle, le régime de compétences évolue fortement. Les compétences demandées aujourd’hui sont des compétences très humaines à travers les Softskills : écoute, intuition, flexibilié, communication, créativité, collaboration et sens du service 

La connaissance étant partout, au manager de s’ouvrir sur l’extérieur, il doit jouer avec de l’interne et de l’externe à l’organisation. Pousser à aller voir ce qui se fait “hors les murs”.

La communauté joue un rôle essentiel dans l’innovation

Avec l’économie du savoir la coopération est essentielle. Les communautés de pratique y jouent un rôle important.

La communauté permet de fédérer autour d’une même idée, que ce soit spontanément ou à l’instance d’un organisateur.

“ Plus ou moins informelles, transverses et ouvertes, adaptées à la créativité, à la confiance, l’échange, la discussion, elles facilitent la transmission de savoirs tacites, basés sur l’expérience” Jean-Pierre Archambault 

A titre d’exemple, le forum ouvert permet ainsi de faire se rencontrer des gens, de créer des groupes affinitaires et de faciliter les échanges de savoir, d’apprendre au contact d’autrui. Il favorise l’émergence de la créativité à travers des discussions riches et intenses dans un temps donné. Il permet ainsi la co-construction et s’avère un puissant outil de concertation, il apporte des solutions concrètes à la problématique commune.

Le savoir aujourd’hui se veut collectif, autre exemple, celui du co-développement. Processus de formation inversé où l’on apprend de ses pairs, est plus en plus prôné.

Et demain ?

Si les machines vont être de plus en plus intelligentes, les compétences et savoirs telles que la créativité, l’esprit de collaboration, l’affectivité, l’empathie font encore aujourd’hui la différence. Les fameuses Soft Skills sont de plus en plus recherchées, ce sont donc les compétences “humaines” qui font la différence.

Miss RH Dvt

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Pour aller plus loin :

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Licence : CC by-nc-nd

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