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Approche communicationnelle des participations urbaines : un nouveau paradigme de recherche ?

Un article repris de http://journals.openedition.org/rfs...

La participation est une notion polysémique. Comme un objet d’étude multifacettaire, elle peut concomitamment être assimilée à un processus multiscalaire (s’exerçant à différentes échelles en allant du local à l’international), un enjeu démocratique, un levier d’action pour instaurer l’entente et le consensus ou, au contraire, visibiliser et cristalliser les conflits, les désaccords et le pluralisme… Sans présenter toute la richesse des travaux disciplinaires qui se sont penchés, historiquement, sur l’étude des processus participatifs, nous pouvons néanmoins élaborer un panorama succinct qui témoigne du caractère en « rhizome » (Blondiaux, Fourniau, 2011) desdits travaux, c’est-à-dire structurés de manière non hiérarchique, en réseau et en prolifération continue et linéaire des recherches scientifiques entourant ces processus.

Smail Khainnar, Jean-Baptiste Le Corf et Stéphanie Laurent-Parravano, « Approche communicationnelle des participations urbaines : un nouveau paradigme de recherche ? », Revue française des sciences de l’information et de la communication [En ligne], 30 | 2025, mis en ligne le 28 octobre 2025, consulté le 11 novembre 2025. URL : http://journals.openedition.org/rfsic/16876 ; DOI : https://doi.org/10.4000/154e3

1. La participation urbaine : vers un défrichage sémantique d’une notion polysémique

Tout d’abord, il appert que, dans une perspective généalogique, les participations citoyennes se sont développées autour de deux axes, l’un « réductionniste » puis l’autre « expansionniste ». Le premier axe abrite en son sein deux formes de participations, l’une est de nature « institutionnelle » et concerne des problématiques liées aux élections, consultations publiques, comités de quartier… La seconde forme est de nature « informelle » (contestataire) et porte davantage sur les diverses manifestations, pétitions, l’activisme numérique. Toutes les autres formes de l’« infrapolitique » (James C. Scott, 1990), peuvent y faire partie. Le second axe, quant à lui, constitue une sorte d’extension des participations au-delà de leur périmètre habituel cité supra. En effet, avec l’émergence de nouveaux enjeux de gouvernance partagée, le champ participatif s’est dilaté à de nouvelles problématiques telles que les budgets participatifs, les civic tech, les forums et jurys citoyens… Les démarches participatives sont désormais inscrites, comme nous le verrons plus loin, dans diverses dynamiques contemporaines de recomposition de l’action publique, de montée des attentes démocratiques et de renouvellement des formes de l’engagement citoyen. Elles révèlent de ce fait, comme le montrent certains travaux scientifiques (Citton, 2010 ; Mery, Barbier, 2019), des interactions entre inclusion (intégration du plus grand nombre d’acteurs dans les processus participatifs), délégation (confier aux citoyens, notamment, la capacité de décider ou d’agir) et performativité (dans la prétention des discours en faveur d’une visée « transformatrice » de la participation).

Pour revenir aux travaux scientifiques de/sur les processus participatifs, nous pouvons dire qu’après les premiers travaux des années 1960 et 1970, mobilisant le prisme de la « théorie politique » quant à son étude, d’autres disciplines scientifiques ont par la suite été convoquées pour la penser : sociologie, psychologie, philosophie, droit, études urbaines, sciences politiques (Blondiaux et al., 2011 ; Arnstein, 1969 ; Habermas, 1987). Dans le même lignage, d’autres disciplines en SHS ont aussi investi la participation telles que la sociologie politique (Blondiaux, Fourniau, 2011), la sociologie de l’engagement des publics (Cefaï, 2007 ; Nez, 2011), les études urbaines (Devisme, 2014 ; Pinson, 2009 ; Zetlaoui-Léger et al., 2022) et, plus récemment, les sciences l’information et de la communication (Raoul, Noyer, 2008 ; Romeyer, 2009 ; Quéré, 2015). En évoquant les SIC, nous ne pouvons pas occulter la question ci-après : comment et dans quel sens peuvent-elles comprendre et accompagner les enjeux participatifs de l’actuel contexte en « devenir » ? Une seconde question, portant sur notre terrain d’application souhaité dans le cadre de ce numéro, à savoir l’« urbain », mérite aussi d’être posée.

1.1. Quel rôle pour les SIC dans l’analyse des processus participatifs ?

Avant d’esquisser quelques éléments de réponse à cette première question, il conviendrait de dépeindre brièvement ledit contexte afin de mieux saisir les enjeux que les SIC ont à relever en matière d’analyse des processus participatifs. En effet, diverses mutations observables sont à mentionner : la montée accrue de la conscience durabiliste, la méfiance-défiance manifestée envers le politique (notamment dans la manière de gérer des psycho-pandémies, des conflits et des guerres…), l’évolution du cadre législatif, la désillusion à l’égard de la démocratie participative et ses fausses promesses (Loisel, Rio, 2024) ou encore, les logiques de coproduction du service public… Toutes ces mutations peuvent de surcroît être couplées avec les usages, voire parfois les mésusages, des outils numériques à diverses fins et marquées notamment par l’essor des civic techs… Dans ce contexte, nous observons d’une certaine manière une institutionnalisation des démarches participatives qui se technicisent et parfois se marchandisent (Mazeaud, Nonjon, 2018), ce qui appelle à une vigilance théorique et méthodologique accrue quant à leur étude et analyse.

C’est donc dans ce sens que les SIC, par leurs appareillages intellectuels et méthodologiques, peuvent embrasser efficacement sur un plan analytique la diversité et la complexité des enjeux décrits supra. En effet, en tant qu’interdiscipline, incluant en son sein l’étude des problématiques liées aux médiations, dispositifs, langages, pratiques (de lecture, d’écriture…), ainsi qu’aux enjeux et stratégies d’acteurs, des tensions communicationnelles, entre autres, les SIC sont à même d’avoir une vision « ensemblière » sur les diverses facettes qui caractérisent ces processus participatifs. Elles contribuent de ce fait à dépasser la simple vision « techniciste » (consistant à considérer les processus participatifs comme de simples canaux d’expression), mais bien comme des instruments socio-techniques qui encadrent les formes d’énonciation, de reconnaissance et de légitimation (Mabi, 2024).

Dès lors, l’approche info-communicationnelle peut consister notamment à interroger la participation comme un objet de médiation et de communication, c’est-à-dire comme une (co)construction sociale qui articule des dispositifs techniques, des récits institutionnels, des interactions langagières et des contextes de pouvoir. Il s’agit aussi d’être attentif à travers ce prisme à la manière dont les pratiques participatives sont cadrées, scénarisées, rendues visibles ou invisibles à travers des outils, des langages, des formats.

1.2. Quel cadre conceptuel pour l’urbain ?

S’agissant de la seconde question, portant sur notre terrain d’application qui est l’« urbain », nous le conceptualisons de manière « extensive » en dépassant toute conception binarisée du type (à l’instar des oppositions comme par exemple urbain/rural ou urbain/architectural). En effet, dans le cadre de ce numéro, l’« urbain » est conçu comme un construit socio-spatio-temporel complexe (Paquot, 2003 ; Khainnar, 2021). Comme le souligne Thierry Paquot, l’urbain n’est pas tant une forme spatiale qui viendrait « recouvrir la ville » qu’un mode de vie (loger dans un appartement ou une maison à proximité d’une autoroute…). Autrement dit et selon cette conception, l’urbain est moins caractérisé par une délimitation physique qu’une « nouvelle organisation des temporalités du quotidien », qui met fin également à « l’autonomie relative du couple bien localisé ville/campagne » (Paquot, 2003). Une vingtaine d’années plus tard, avec l’actuel l’accélérisme technologique, cette thèse reste prégnante comme l’attestent notamment les travaux de Franck Cormerais sur le concept d’« hyperville ». De même, ce dernier peut en effet se définir également par un vaste périmètre (allant du village à la métropole), couplé à des dynamiques se traduisant par diverses activités (travail, habitat, loisirs, transports, connaissance…) dont l’innovation constitue une composante clé (Cormerais, 2021).

2. Originalité et apports du présent numéro

Ainsi ce numéro entend interroger les processus participatifs dans le domaine de l’« urbain » à travers une approche info-communicationnelle, attentive aux médiations, aux dispositifs, aux langages et aux pratiques d’énonciation citoyenne. Avant de présenter les contributions retenues, nous tenons à préciser deux aspects : le premier est relatif à notre choix éditorial quant aux trois axes préalablement élaborés lors de l’appel à articles de ce numéro pour guider les contributeurs ; le second porte sur la mise en évidence de quelques points témoignant de l’originalité et de la fécondité des thématiques-terrains d’application-méthodes pour penser et analyser les participations urbaines.

S’agissant des trois axes (acteurs, terrains et méthodes), ces derniers étaient proposés dans l’appel à articles afin de mieux guider les contributeurs dans leur processus de problématisation des articles proposés. Cela en insistant sur le fait que ce découpage axial n’est nullement étanche. Bien au contraire, lesdits axes coexistent dans une logique de « boucle de codétermination », où chacun se définit dans/par rapport aux autres. Ainsi, après le déroulement du processus d’expertise assuré selon les standards académiques (en double aveugle), les contributions retenues répondent parfaitement à cette dynamique interactionnelle inter-axes. Chacune d’entre elles abrite ainsi en son sein à la fois l’analyse actoriale, celle du terrain applicatif choisi et la mobilisation d’une méthode d’analyse des processus participatifs appropriée.

Les points originaux caractérisant les contributions retenues, quant à eux, peuvent se résumer dans les quatre principaux points ci-après :

  • La diversité des profils des contributeurs : ces derniers varient entre de jeunes chercheurs inscrits encore en doctorat et des chercheurs confirmés travaillant depuis des années sur la thématique des processus participatifs dans leurs diverses modulations. Ce qui témoigne de l’intérêt que cette thématique, approchée par le prisme des SIC et portant sur l’« urbain », suscite auprès d’une frange de la communauté des chercheurs en SIC ;
  • Le dépassement de l’échelle d’analyse nationale : cela en s’ouvrant sur une dimension internationale qui examine des contextes géopolitiques peu étudiés habituellement par les SIC (comme le Kazakhstan, par exemple). Force est de constater que les processus participatifs sont le plus souvent étudiés en suivant un tropisme vers « la localité ». Cela en les analysant à une échelle communale, régionale, voire nationale. Étirer les limites de l’analyse à une échelle internationale enrichit inévitablement le dossier, par l’ouverture sur l’« altérité » et ses liens avec la communication, l’incommunication et l’acommunication, trois termes très chers à Dominique Wolton (2014) ;
  • La variété des terrains applicatifs : ils touchent, entre autres, à la ville, la nature, la politique, la gouvernance, l’art. Une telle hétérogénéité est par conséquent assez emblématique de l’omniprésence des processus participatifs dans toutes les sphères de la vie humaine. C’est ainsi que lesdits terrains rejoignent parfaitement notre conceptualisation extensive de l’« urbain » ;
  • La mise en évidence des processus de « subjectivation » : entendus comme les manières dont les individus et/ou des collectifs deviennent acteurs (c’est-à-dire capables de se reconnaître, de se situer, de prendre la parole ou d’agir dans l’espace social et politique). Qu’il s’agisse des médiateurs interculturels œuvrant en lien avec des publics réfugiés, des citoyens médiatisés dans un contexte autoritaire, des créateurs impliqués dans des démarches artistiques de lutte, de co-construction ou encore des acteurs de la gouvernance coopérative dans les tiers lieux. Les articles montrent que participer n’est pas seulement contribuer à une procédure, mais aussi expérimenter, (se) transformer ou se positionner collectivement dans des jeux de pouvoir, de reconnaissance et de récit.

Présentation des articles

Dans une contribution ancrée dans les travaux sur les « figures intermédiaires » (Monnoyer-Smith, 2006), Cécilia Brassier met en lumière le rôle des médiateurs interculturels auprès des personnes réfugiées. Peu reconnus dans les politiques publiques, ces acteurs jouent pourtant un rôle central dans la mise en relation des institutions avec des publics éloignés, en activant des formes de traduction culturelle, sociale et institutionnelle. L’analyse esquisse une typologie de cinq profils de médiateurs et pose la question essentielle du « comment » faire participer des personnes en situation de vulnérabilité dans un cadre national.

Mareille Bourdot, quant à elle, explore l’atelier« Seed Bombs » au sein du Quartier libre des Lentillères à Dijon. À partir d’une approche ethnographique, elle analyse l’art comme vecteur de participation politique dans un contexte d’auto-organisation. Son travail mobilise une perspective info-communicationnelle et s’inscrit dans la filiation de l’« art comme expérience » de John Dewey (1934). La création artistique devient ici une forme de médiation collective et d’énonciation située, particulièrement dans des territoires alternatifs comme les ZADs.

Dans une perspective complémentaire, Laura Sofia Martinez Agudelo et Sophie Mariani-Rousset s’intéressent à l’art urbain comme support de participation citoyenne en contexte de contestation sociale. Leur approche sémiotique et pragmatique, dans le sillage des travaux sur l’espace public (Habermas, 1987), met en lumière les usages du dessin participatif comme modalité sensible de l’expression citoyenne. En invitant les habitants à représenter leurs imaginaires et revendications sur des lieux emblématiques de la ville, elles révèlent le potentiel de ces pratiques pour faire émerger des formes d’agir communicationnel traversées par des registres politiques, poétiques, écologiques et mémoriels.

Matina Magkou, Émilie Pamart et Maud Pelissier examinent ensuite les modalités de gouvernance coopérative et les dynamiques de mutualisation à l’échelle locale, à travers l’étude comparative de trois tiers-lieux culturels. S’inscrivant dans une approche croisant économie sociale et solidaire et droits culturels, ces trois auteures analysent les modes de portage institutionnel de ces lieux alternatifs, en lien avec la fabrique des communs et les tensions à l’œuvre entre l’urbanisme alternatif et la logique néolibérale de la ville dite « créative ». Cette contribution éclaire les rapports entre expérimentation démocratique, gestion collective et injonctions institutionnelles.

Elmira Prmanova analyse la fabrication médiatique des figures citoyennes dans les pure players au Kazakhstan. S’inscrivant dans la lignée des travaux sur les contre-publics (Fraser, 2003) et les récits médiatiques (Charaudeau, 2005), elle met en évidence comment les médias numériques, loin d’être neutres, participent à la construction de la citoyenneté tout en canalisant les contestations dans un régime autoritaire. À travers cette étude, le lecteur est plongé dans les tensions entre un espace public officiel, l’espace populaire et l’espace numérique dans un contexte politique sous contrôle, où les dispositifs médiatiques jouent un rôle structurant dans la visibilité (ou l’invisibilisation) de l’expression citoyenne.

Enfin, pour clôturer notre dossier thématique, Cristiane Tavares Rocha Modenezi propose pour sa part une lecture critique des dispositifs numériques de participation citoyenne à travers l’analyse des applications mobiles utilisées par les collectivités locales en région PACA. En échos aux dialogues avec les recherches sur les civic tech, les dispositifs participatifs utilisant l’image en 3D pour générer une nouvelle réalité dans l’esprit des publics (Le Corf, 2023) et sur les méthodes de consultation en ligne, elle met en évidence les logiques d’outillage, de cadrage et de performativité propres à ces instruments. Sa contribution interroge ainsi la tension entre promesse de proximité et réalité d’une communication descendante, en montrant comment certains outils numériques peuvent servir davantage à encadrer la communication qu’à réellement favoriser la participation. Ce regard critique ouvre ainsi des pistes pour penser les limites et les détournements possibles de la participation numériquement outillée.

Au fil de la lecture de ces contributions, nous comprenons que les travaux rassemblés dans ce numéro renouvellent ainsi les perspectives sur les participations urbaines. En effet, ils s’attachent à des figures, des espaces ou des pratiques souvent ignorés par les cadres institutionnels classiques des instances emblématiques de pouvoir. Cette lecture critique des promesses participatives permet donc de comprendre que les dispositifs d’invitation à s’exprimer ne garantissent ni l’écoute, ni la transformation politique. Loin d’être neutres, ces dispositifs relèvent des constructions médiatiques et socio-techniques participant à des jeux complexes d’appropriation, de cooptation ou de résistance.

En somme, la perspective info-communicationnelle ici défendue replace au cœur de l’analyse les enjeux de médiation, de sens, d’interaction et de conflictualité. La variété des contextes explorés révèle, de surcroît, que l’information peut dans ce cadre servir des intérêts contrastés oscillant entre la démocratie et la citoyenneté (dans une visée relativement émancipatrice) ou une communication plus persuasive (orientée davantage vers la sensibilisation, l’influence, voire la manipulation).

Bibliographie

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