Un appel à communication repris de la Revue française ds Sciences de l’information et de la communication
Coordination : GER GENIC (Groupe sur l’Éthique et le Numérique en Information-Communication) [1]
Depuis près de deux ans le groupe GENIC (Groupe sur l’Éthique et le Numérique en Information-Communication), désormais GER (Groupe d’études et de Recherche) de la SFSIC, a entamé un travail de réflexion sur l’éthique questionnée par les SIC en contexte numérique. Les questionnements qui nourrissent ce travail touchent l’ensemble des processus étudiés en information-communication, dans un contexte marqué par la présence grandissante des technologies numériques dans l’analyse des phénomènes, pratiques, interactions sociales sur lesquels porte la recherche. En effet, tous les champs de recherche (nous référons le lecteur, la lectrice à l’ouvrage Dynamiques des recherches en SIC) sont traversés par un questionnement éthique. Nous pouvons prendre pour exemple les questions ou terrains liés aux domaines médiatique, juridique, communicationnel, organisationnel, de la publication scientifique ou encore le rôle et la place des technologies dans les méthodes de recherche et de publication scientifique, en particulier dans la conception des algorithmes et le traitement des données.
Bien au-delà d’une analyse réduite aux pratiques des chercheuses, des chercheurs et de leur déontologie, les travaux en SIC sur l’éthique ne peuvent faire l’économie d’une prise en compte des logiques d’acteurs et de leurs productions discursives ainsi que des réalités socio-économiques, culturelles, politiques et régulatoires des pratiques numériques et communicationnelles [2]. Face à une généralisation des controverses sociales, qu’elles soient liées à la crise sanitaire, à la crise environnementale, aux questions de santé publique, etc. il apparaît en effet indispensable aujourd’hui que les chercheuses et les chercheurs en SIC participent aux débats publics autour de l’éthique et préparent ceux sur les questions à venir.
Cet appel souhaite donc questionner de manière large l’éthique depuis les SIC, en contexte numérique. Ainsi, si les questions et enjeux éthiques ne datent pas du numérique, ce dossier se propose de mettre l’accent sur les spécificités liées au numérique. Il se base également sur trois aspects fondamentaux qui traversent l’ensemble du questionnement :
L’éthique sous le prisme info-communicationnel. Les questions éthiques posées par le numérique traversent l’ensemble de la société. Ces dernières années, de nombreux organismes (dont le Comité National Pilote d’Éthique du Numérique) questionnent l’éthique du numérique, à partir du respect de la personne humaine. En cela, l’éthique n’est pas simplement une nécessité mais elle relève également d’un désir de régulation des pratiques numériques et de développement d’un esprit critique et de dialogue visant à interroger autrement certains principes fondamentaux. Ces questionnements se situent dans le champ particulier des SIC. En effet, qu’est-ce qu’une éthique du numérique ? Quelles questions éthiques soulève le numérique du point de vue de l’information et de la communication humaine ?
L’éthique comme pratique située. L’éthique n’est ni de nature juridique, ni une expertise, mais une forme de questionnement sur des situations problématiques concrètes qui s’exprime dans l’action, en deçà des cadres juridiques ou réglementaires, lorsque des logiques de valeurs contradictoires sont à l’œuvre. Selon l’approche de l’éthique située [3], l’éthique est d’abord un questionnement qui s’exerce en référence à un système de valeurs telles que la justice sociale, la responsabilité, etc. Cette approche, basée sur le pragmatisme de Dewey [4], promeut une éthique qui ne sépare pas les valeurs des faits, dans la mesure où c’est la valeur elle-même construite par l’expérience qui est constitutive des normes et des faits sociaux. En partant de terrains de recherche, d’expérimentations, il s’agira d’établir un questionnement éthique sur les pratiques de recherche, sur les pratiques professionnelles, sur les usages numériques et plus largement sur leur inscription dans la société. Si l’éthique précède la loi, de quoi l’éthique procède-t-elle ? Comment se construit-elle, et comment vient-elle à faire normes, voire réglementation dans le cas du RGPD ?
L’éthique sous la focale internationale. Bien que principe universel, les compréhensions de l’éthique et sa mise en œuvre sont alors tributaires de contextes situés, localisés, qui sont également culturellement et socialement divers quand le regard se porte à l’international [5]. À travers cet appel nous souhaitons inviter à comparer les approches des communautés scientifiques à l’international, prioritairement dans le domaine de la communication et du numérique. Nous souhaitons également solliciter des contributions d’autres continents et notamment celles de pays et régions peu connus ici pour ces questions. Quels enjeux sont mis en avant par les documents et les pratiques instituées ? Comment contribuent-ils à l’effort des chercheuses et des chercheurs de se situer voire se légitimer par rapport aux demandes sociales, elles-mêmes dépendantes en grande partie d’un contexte socio-historique donné, voire de modèles démocratiques et socio-économiques de la recherche ? Par quels mécanismes la communauté de chercheurs organise-t-elle ses délibérations et prises de décisions ? Jusqu’à quel point les démarches éthiques collectives sont-elles imbriquées dans des configurations politiques et enjeux de pouvoir, notamment en fournissant un outil supplémentaire pour l’encadrement du métier de chercheur suscitant à son tour des résistances ?
Complétant ces trois aspects fondamentaux, cet appel est structuré autour de quatre axes complémentaires de questionnement, lesquels ne sont pas exclusifs :
Questionner l’éthique en SIC : nouveaux objets, nouvelles problématiques ?
Ce premier axe s’intéresse aux nouvelles problématiques posées par le numérique. La numérisation de la société a conduit à un bouleversement des relations à l’information et à la communication, opérant ainsi des transformations sociales à tous les niveaux. Les nouveaux objets que produisent le numérique (données, algorithmes, plateformes, etc.), en s’insérant dans toutes les pratiques info-communicationnelles, ont généré des innovations et des usages permettant de créer de nouvelles connaissances, de mettre en relation, de partager des savoirs. Ils ont aussi fait apparaître de nouveaux phénomènes tels que les biais algorithmiques, l’automatisation des processus avec l’intelligence artificielle, ou encore la production des fake news. En effet, en contexte numérique, de nombreux questionnements éthiques réactualisent une réflexion ancienne sur la régulation des conditions d’accès, de production et de circulation de connaissances, mais aussi sur la construction des modalités de mise en débat et de délibération qui mettent en tension la volonté de diffusion des savoirs et les normes médiatiques dans un contexte de plateformatisation de l’économie par les GAFAM (voir la controverse autour de la fermeture des comptes de l’ex-président Trump sur Facebook et Twitter). Dans ces conditions, comment accéder aux “boîtes noires” des interfaces numériques pour mettre au jour les logiques sociotechniques, culturelles, économiques et politiques à l’œuvre dans l’encadrement des pratiques info-communicationnelles, dans la production des algorithmes, dans la production des contenus et la dynamique de leur circulation ? Quel rôle peut jouer la loi dans cette régulation des savoirs ? Quelle légitimité ont les médias ”mainstream" pour endosser ce rôle de régulateur ? De quelles règles procède la décision des rédactions médiatiques pour contrôler l’information par fact checking ? Comment peuvent-ils soutenir les controverses nécessaires à l’émergence de consensus ? De quels procédés éditoriaux et de quels paradigmes de la quantification relèvent les publications médiatiques ? De même, comme l’a montré l’affaire Cambridge Analytica, en quoi les concepteurs peuvent-ils instrumentaliser les contenus en vue de générer du trafic. Cette question se pose y compris du point de la recherche en termes de publication scientifique, de formats et de mise en visibilité qui y sont associés ce que montrent assez nettement les polémiques autour de la science en train de se faire concernant la pandémie.
Plus largement dans les sociétés contemporaines, les dispositifs numériques ont engendré des possibilités inédites de captation et de traçage des données qui renvoient nécessairement aux problématiques juridiques de protection des données personnelles, mais également des conséquences anthropologiques concernant la protection de la personne humaine, en particulier sur les effets du numérique sur l’attention, les comportements et les décisions individuelles et collectives. Il s’agit de s’interroger notamment sur les effets que produisent les dispositifs info-communicationnels sur le comportement des individus. Quel impact de l’automatisation sur la prise de décision ? Quels rôles jouent les applications telles que Stop Covid présentées comme solutions mais également appréhendées dans les discours comme relevant d’un certain solutionnisme [6] numérique face à la pandémie de COVID dans l’acceptabilité sociale des politiques publiques ?
Le questionnement éthique apparaît souvent face à des dilemmes, des cas aux limites, qui remettent en cause ses frontières et ré-interrogent ses principes et sa portée, à travers une actualisation continue. De quelle manière s’inscrit-il dans le numérique au travers des pratiques de chercheurs, de professionnels et des citoyens ? Quelle forme prend-t-il : déontologie, code éthique, y compris dans l’élaboration des traductions juridiques de ces objets ? Face aux logiques algorithmiques, aux nouveaux dispositifs numériques et applications, quels sont les apports des SIC pour renouveler la réflexion éthique dans la construction des problématiques et la production des connaissances sur les pratiques info-communicationnelles ?
Éthique et transformations des pratiques professionnelles des métiers liés à l’information - communication
L’objet de ce second axe est de partir des pratiques professionnelles dans différents secteurs d’activité liés à l’information et à la communication, d’analyser leurs transformations et d’interroger l’impact d’une prise de recul éthique sur lesdites transformations. Il existe en effet nombre de principes, de règles, de questions éthiques que les praticiens se posent lors de l’exercice de leur métier, lesquels, lorsqu’ils font débats, peuvent être inscrits dans des codes, des chartes, etc., élaborés comme des outils d’encadrement et de reconnaissance des pratiques professionnelles. Les transformations des métiers sont marquées notamment par un outillage, une généralisation de l’usage de dispositifs numériques de communication pris en compte en partie dans les réglementations, comme le RGPD. Les transformations comme les médiations de pratiques professionnelles par des algorithmes, voire de l’IA, interrogent directement l’éthique des métiers. Pour analyser cette tension, cet axe souhaite rassembler des contributions visant à présenter des études de cas relevant de l’éthique professionnelle, à réfléchir aux conditions d’exercice des métiers, à analyser l’encadrement réglementaire des pratiques professionnelles.
En effet, une régulation éthique des pratiques professionnelles est-elle possible ? Face à l’hégémonie et aux potentielles dérives des GAFAM ou autres géants du Web, dans la capacité de stockage et de traitement des données, de nouveaux métiers ou de nouvelles fonctions sont apparus au sein des entreprises nécessitant une dimension éthique. Dans ce contexte, quel est le vrai rôle, les stratégies et les tactiques, du responsable de traitements des données, du délégué à la protection des données, de l’analyste de données, du community manager, du traffic manager, etc. ? Quels sont les périmètres éthiques de tous ces métiers émergents ? Existe-t-il réellement une place pour l’éthique dans cette économie de marché ? Les essais de moralisation et de régulation des plateformes de médiation sociale sont-ils, ou peuvent-ils, devenir efficaces ? De même, pour éviter un présentéisme numérique, dans les secteurs plus anciens comme les métiers traditionnels de l’information - communication, des ressources humaines, du marketing, etc. des chartes et codes éthiques ont été élaborés afin de réguler les pratiques professionnelles. Quel bilan peut-on faire de la production de ces chartes et codes éthiques ? Une éthique spécifique aux métiers liés à l’information - communication est-elle envisageable ?
En s’intéressant plus spécifiquement aux données, quelles approches éthiques repérer dans les processus de la médiation des données et de la régulation par les algorithmes ? Comment se prémunir des biais et des effets “socialement filtrant” des algorithmes ? Comment éviter que le pistage des comportements en ligne ne conduise à profiler des individus, sans prendre en compte leur intentionnalité dans leurs pratiques numériques ? De même, il est maintenant (théoriquement) possible de prédire ou de même de provoquer l’appétence des internautes pour des idéaux et des produits en observant leurs comportements en ligne ; les grandes sociétés d’influence et de digital marketing ne s’en privent pas. Un algorithme peut-il gérer des traits de la communication humaine comme l’ironie ou le sarcasme, lors d’une création ou du relais d’un contenu sur un média social ? Plus largement encore, quelles sont les interactions d’un point de vue éthique entre le monde professionnel et la réglementation (notamment le RGPD) ? En effet, si depuis la prise de conscience de la fuite des données et de la puissance commerciale engendrée, nous assistons à une levée - littérale - de bouclier de l’Europe (privacy shield) face aux “pure players” américains et aux géants de l’informatique domestique, comment se traduisent les nouvelles préoccupations sur le droit de l’information et la valeur de la vie privée ?
Ethique de la recherche et retours d’expérience : épistémologie, méthodologie, données, corpus, observables
L’éthique de la recherche dispose d’un cadre juridique très riche, pour autant les recherches sur et avec le numérique renouvellent les questionnements épistémologiques et méthodologiques, en particulier au regard des enjeux éthiques, que ce soit dans les choix des approches théoriques, des méthodes, les modalités de collecte, de traitement et de visualisation des données, tout autant que leur conservation, leur anonymisation et leur ouverture (stockage pérenne, open access, open data, etc.). Cet axe se propose d’examiner des retours d’expérience qui abordent les questionnements et les choix des chercheuses et des chercheurs avant, pendant et après la mise en place du protocole de recherche. Loin d’une idéalisation de la confrontation au terrain, il s’agit de rendre compte des solutions, des contraintes, des difficultés, des limites inhérentes à la confrontation au terrain. Ainsi, en amont d’une recherche, le choix des théories, des méthodes, des postures et de la définition du protocole nécessite la prise en compte des enjeux éthiques, que la recherche soit financée ou non. Par exemple, lors de la collecte des données, les enjeux éthiques peuvent conduire à effectuer des choix qui peuvent réorienter la recherche si la question du consentement est correctement posée [7].
Il s’agit de questionner par là même les épistémologies et les méthodes comme autant d’opportunités et de risques sur le plan éthique, au-delà des textes réglementaires existants. Existe-t-il des paradigmes théoriques et des méthodes plus facilement mobilisables dans une approche priorisant l’éthique ? Quels sont les choix menés en amont dans la définition et la sélection des données de la recherche ? Quelles méthodes utilisées dans la constitution des corpus, dans le cas de la collecte de données sur le web ou d’observation en ligne par exemple ? Quels sont les protocoles et les modalités d’information et de recueil du consentement auprès des participants ? Comment l’intervention et plus largement les méthodes de recherche interventionnelle et participative de production des connaissances (sciences participatives, dispositifs délibératifs en ligne, etc.) sont-elles prises en compte en SIC ? Quelles sont les modalités de traitement, d’analyse et de restitution des résultats ? Comment les processus de validation de la recherche par des pairs mettent en œuvre des règles éthiques visant à produire des résultats probants ? Quelles autorités compétentes sont mises en place au titre de la régulation éthique (comité d’éthique, charte de déontologie, guide pour la recherche) ? Sur le plan juridique, quels sont les apports méthodologiques du RGPD et du délégué à la protection des données (DPO), notamment avec la mise en place de plan de gestion des données (PGD) ? Quelles solutions pour le stockage et la conservation des données ? Ces questions sont d’autant plus importantes que dans certains pays, l’aval d’un comité d’éthique conditionne de plus en plus souvent l’obtention de financements pour la recherche. Le risque étant ici de substituer la protection des publics participants à la recherche à celle des chercheurs et des institutions de recherches.
Dans une analyse plus réflexive de la publication scientifique, quelles sont les frictions qui interrogent l’éthique de la recherche ? Les nouveaux outils diffusionnels du numérique, ne risquent-ils pas de conditionner la production scientifique pour faire face à des injonctions de mise en visibilité empruntées au marketing ? Comment concilier les stratégies professionnelles des chercheurs et les injonctions de performance de l’économie de marché ? Comment sont construites les métriques - parfois alternatives - d’évaluations de la recherche ? Introduisent-elles des biais éthiques ? En effet, afin de faire valider les résultats de ses recherches, les chercheuses et les chercheurs peuvent adopter un regard de distanciation afin de faire valider par la communauté des pairs leurs résultats. Comment prendre en compte la réception par les publics (objet de la recherche) de cette distanciation inhérente au travail de validation des résultats par les pairs ? La publication nécessite-t-elle également l’implication des publics concernés par la recherche ?
Ethique et littératie : dispositifs de formation et pratiques pédagogiques
Les dispositifs d’information-communication nécessitent de nouvelles compétences d’analyse et de décryptage, constituant le socle d’une littératie numérique. En effet, plusieurs polémiques récentes ont révélé comment les technologies de deep fake produisent des informations très convaincantes qui nécessitent de s’interroger sur le renouvellement des compétences d’évaluation de l’information. De même, concernant la manipulation des individus, les médias sociaux et leurs résonances médiatiques ont des conséquences sociologiques, politiques, personnelles et épistémologiques de grande ampleur. La dimension individuelle du rapport entre éthique et pratique réflexive pourra s’étendre aux approches cognitives et à des dimensions sociales, notamment en termes de processus de régulation. Cette réflexion porte aussi sur les pratiques pédagogiques individualisées et situées d’enseignants-chercheurs du supérieur visant l’acquisition d’une posture critique via la maîtrise des outils de manipulation de l’information et des opinions. Quelle posture éthique existe ou pourrait être envisagée dans les pratiques communicationnelles, professionnelles et chez les jeunes chercheur-e-s ?
En effet, cet axe souhaite également ouvrir la réflexion à la transformation du questionnement éthique en dispositifs de formation organisés et structurants (formations doctorales, ateliers méthodologiques, etc.). Dans ce but, les contributions sur des cas concrets d’enseignement seront les bienvenues. Comment se structure la formation doctorale quand elle vise la formation à l’éthique de la recherche ? Quels dispositifs existent et quels sont leurs effets ? Comment mettre en œuvre un apprentissage de l’éthique par le sensible et le concret ? Comment les approches critiques de plus en plus nombreuses (critical digital studies, critical literacy, critical privacy studies, empowerment, etc.) mobilisent-elles la relation à l’éducation et à la pratique pédagogique ? Quelle mise en question de pratiques dominantes d’éducation ? Quelle conception de l’émancipation et de l’autonomisation du sujet ? Quelles en sont les finalités ? Comment dépasser la vision de l’éthique comme jugement moral ? Quelle capacité à questionner individuellement la compatibilité entre pratiques et valeurs ? Comment conjuguer injonctions tutélaires et disciplinaires et liberté individuelle de l’enseignant ? Quelle prise en compte des communs ? Quelles modalités d’adhésion/rejet/révision des principes éthiques ? Par qui, et comment ces principes éthiques propres à des collectifs, peuvent-ils émerger ? Quels effets d’une absence d’éthique ?
Autant de questions que ce numéro de la RFSIC souhaite mettre en débat.
Format des propositions
Les propositions seront envoyées au plus tard le 3 novembre 2021 aux deux adresses jean-claude.domenget(at)univ-fcomte.fr et carsten.wilhelm(at)uha.fr
Elles comprendront deux fichiers :
1 fichier au format .docx ou .odt comportant le nom, l’affiliation et le courriel ainsi qu’une courte biographie du ou des auteurs et autrices.
1 fichier au format .pdf comprenant un texte complet (Times, corps 12 et interligne simple, 35 000 signes maximum espaces et bibliographie compris), assorti d’un titre, d’un résumé et de 3 à 5 mots-clés en français et en anglais voire dans une troisième langue. Les auteurs et autrices veilleront à complètement anonymiser leur texte.
Cet article complet fera l’objet d’une évaluation en double aveugle par le comité scientifique.
Les propositions d’articles sont acceptées en français ou en anglais.
Le guide pour la rédaction des articles est à consulter sur le lien suivant https://journals.openedition.org/rfsic/401 Merci de le respecter scrupuleusement
Calendrier
Publication de l’appel : 17 mai 2021
Envoi des textes pour évaluation : 3 novembre 2021
Notification de l’évaluation : fin janvier 2022
Remise des textes définitifs : fin mars 2022
Publication prévue : début mai 2022
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