À l’ère de l’Anthropocène où l’humain est confronté à des changements globaux inédits, résultant de son activité industrielle et de son empreinte écologique (Delord, 2019), le pari sur les solutions technicistes pour sauver la planète est illusoire en raison de plusieurs limites du système Terre qui sont déjà outrepassées, parmi lesquelles le changement climatique, l’effondrement de la biodiversité terrestre et marine, l’altération des cycles biogéochimiques, l’appauvrissement de l’ozone stratosphérique, l’acidification des océans, l’utilisation globale de l’eau douce et des terres cultivables, la pollution chimique et la charge en (…)