Innovation Pédagogique et transition
Institut Mines-Telecom

Une initiative de l'Institut Mines-Télécom avec un réseau de partenaires

Les défis actuels face aux sciences ouvertes : Entrevue avec Célya Gruson-Daniel, co-fondatrice de Hack your Research

9 octobre 2020 par Fabio Balli Veille 190 visites 0 commentaire

Un article repris de https://sciencesouvertes.hypotheses...

Entrevue informelle réalisée le 29 septembre 2020 avec Célya Gruson-Daniel, co-fondatrice de Hack your Research et chercheuse associée au laboratoire [COSTECH-http://www.costech.utc.fr/](France). Par Fabio Balli. Transcription à partir de notes, révisé.

Un articlerepris du site "Favoriser la recherche avec les sciences ouvertes", carnet de recherche qui documente le rapport "Favoriser la recherche en français au Canada : considérations politiques et guide pratique", un site sous licence par défaut CC by sa

Ndr les parties ne citation dans l’article original ont ici été placées en gras

FB – Quels sont pour vous les succès et défis actuels par rapport aux sciences ouvertes ?

CGD – Je peux parler davantage de la France même si j’ai pu avoir une vision à l’international il y a quelques années (2014-2017). Pour donner le contexte, je suis française et en 2013, j’ai cofondé avec Guillaume Dumas, un chercheur en neurosciences, l’association qui s’appelait HackYourPhD – aujourd’hui Hack your Research.

À l’époque, on parlait un peu d’open access dans l’Enseignement Supérieur et la Recherche (ESR) mais très peu de sciences ouvertes. Or nous étions en plein boom de l’économie collaborative, ce qui deviendra une économie de plateforme mais qui encore à ce moment était associé à une image positive d’outrepasser des intermédiaires et de développer des alternatives afin de favoriser le partage grâce aux outils numériques. Or les pratiques en recherche sont bien loin des possibilités offertes par ces technologies : au-delà de l’accès des publications c’est l’ouverture de la démarche de recherche qui semble désormais réalisable pour une science de meilleure qualité face à des mésusages et des abus.

Plus que l’open access c’est l’open science qui inclut ces principes. Au tout début, les échanges sur l’open science se passaient surtout dans la sphère anglo-saxonne (aux États-Unis, au Canada et aussi en Angleterre) avec des acteurs tels que l’Open Knowledge Foundation. Pour mieux comprendre ce que signifie l’open science et les acteurs impliqués, nous avons organisé un financement participatif « HackYourPhD aux States » qui a donné lieu à un web-documentaire et de nombreux entretiens avec des acteurs de l’open science aux Etats-Unis et au Québec l’été 2013. Je connais donc surtout les acteurs de cette époque-là, et cela a beaucoup évolué depuis. Par exemple, nous étions au tout début de l’Open Science Center qui est une initiative importante aujourd’hui sur les enjeux de reproductibilité, de pre-prints avec leur plateforme Open Science Framework.

De cette période à aujourd’hui,il y a eu une structuration institutionnelle, une prise en main de plus en plus forte des financeurs et des instituts de recherche, et un glissement de la problématique des publications en open access à la gestion des données. Une thématique qui est sortie du spectre de la « science ouverte institutionnalisée » est celle des relations science société et des problématiques de co-production des connaissances avec des organisations ou personnes qui ne sont pas dans le champ académique, soit une science qui ne se fasse pas seulement entre chercheurs. Ce que fait l’UNESCOactuellement (recommandation pour une définition de la science ouverte) est très important car cela vient rouvrir et redéfinir les dimensions de la science ouverte en incluant d’autres aspects (open source, décolonisalisation des savoirs, etc.).

Concernant le contexte français de la science ouverte, j’ai pu l’étudier plus en détail. Ma thèseportait plus précisément sur un moment clé en France en 2016 : la consultation République numérique qui a servi de base à la Loi pour une République numérique.->https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000033202746] Un article spécifique (article 9 dans la consultation devenu article 30 dans la loi promulguée) était dédié à la question du libre accès aux écrits scientifiques. Celle-ci dit clairement qu’après six mois en STEM [sciences naturelles, technologies, ingénierie et mathématiques] et douze mois en SHS [sciences humaines et sociales], si la recherche a été réalisée pour moitié grâce à des financements publics, il est possible de mettre à disposition gratuitement dans un format ouvert la version finale d’un manuscrit acceptée pour publication.

La Loi pour une République numérique contient aussi une partie importante sur le statut des données en instituant un principe d’open data par défaut. Pour ma part, j’ai surtout suivi les dynamiques et controverses qui se sont révélées lors de la consultation république numérique entre acteurs de la recherche et de l’édition. Ma thèse a porté à l’analyse des différentes justifications pour et contre la science ouverte, en les rattachant à diverses conceptions du régime de savoirs.

J’ai dissocié deux grandes visions du régime des savoirs : une vision que j’ai nommée techno-industrielle, qui reprend les mêmes modèles politiques, économiques et organisationnels qu’avant. On y retrouve les institutions déjà présentes qui essaient de gérer la transition vers le monde numérique et pour les institutions publiques de reprendre en main la gestion des connaissances qui a été privatisée (notamment par des éditeurs scientifiques). On reste dans des modes de gestion de l’ESR usuels et verticaux. L’autre vision que j’ai appelée processuelle, fait écho aux approches actuelles en communs où la circulation des savoirs dans un réseau d’acteurs est le fondement même du système et où une gouvernance se met en place entre ces différents acteurs (qu’ils soient privés ou publics) et qui définissent ensemble les règles du jeu.

Actuellement, je travaille dans le cabinet de juristes Inno3, spécialisé sur les enjeux d’open-source, d’open data et d’innovation ouverte. Nous œuvrons pour réinclure dans la définition des sciences ouvertes à la fois la dimension open-source et celle des communs. Nous travaillons notamment sur les problématiques juridiques et les manières dont des transformations dans le cadre actuel de la propriété intellectuelle peut accompagner la science ouverte. L’idée étant que le droit en tant qu’instigateur de normes juridiques et organisationnelles soit un soutien à la mise en œuvre d’une science juste et équitable.

FB – Quels sont les acteurs clé des sciences ouvertes ?

CGD – Cela dépend de l’échelle à laquelle on se place. La recherche en général est fortement liée aux financeurs. Nous sommes dans un régime des savoirs néolibéral fonctionnant majoritairement avec un financement de recherche par projet, prônant un objectif d’excellence de compétitivité associé également à des enjeux de valorisation et de transfert technologique. Les financeurs en guidant les projets et leurs mises en œuvre par un ensemble de contraintes émises dans les appels à projets, jouent un rôle de ce que je nomme « un rouleau compresseur normatif ».

En France, l’Europe et notamment laCommission Européenne ont un rôle très important pour définir les politiques publiques de recherche, avec les frameworks, les projets cadre. Actuellement nous sommes sur la fin d’un grand projet cadre, Horizon 2020, qui a beaucoup œuvré au départ sur l’open access : tout projet financé devait être publié en open access. Au début, quelques projets pilotes demandaient d’ouvrir les données. Cette réflexion sur les données s’est faite de plus en plus présente ces dernières années notamment autour de la complétion nécessaire d’un plan de gestion des données (PGD ou DMP) et avec les principes de FAIR data [Faciles à (re)trouver, Accessibles, Interopérables, Réutilisables]. L’Europe produit des rapports sur ces différents sujets (avec un ensemble de groupes de travail) mais aussi de propositions d’infrastructures (EOSC, OpenAire) qui insufflent une dynamique dans chaque pays membre.

En France, il y a eu une décision très forte de soutenir la science ouverte, avec un Comité pour la science ouverte mis en place en 2018, avec divers collèges : publications, données de la recherche, compétences et formation, Europe et international. Ce comité produit divers rapports et livrables pour soutenir la science ouverte. Cette vision de la science ouverte est très éloignée des approches science société ou des enjeux de co-production des connaissances. Cela est souvent centré sur des problématiques techniques et managériales : Comment former les doctorants ? Quels statuts ont les données ? Quelles infrastructures sont mises à disposition des chercheurs pour leurs données ? Quelles informations juridiques sont à diffuser ? Comment se positionner par rapport au Plan S ? Quels indicateurs faut-il pour mesurer la mise en œuvre de politique de science ouverte ?

Au niveau des acteurs clés en France, de plus en plus d’universités ont des vice-présidents pour le numérique, qui inclut le côté science ouverte. Les instituts de recherche comme le Centre national de la recherche scientifique, ou l’Institut national de la recherche agronomique ont mis en place des politiques science ouverte. On a aussi d’autres instances universitaires telles que la Conférence des présidents d’universités et les instituts qui participent également à ces enjeux désormais. Il y a sans cesse des organisations, des réseaux qui sont créés car la science ouverte est un sujet hautement politique.

Au sein des instituts, il y a souvent des représentants qui participent à des groupes de travail nationaux ou internationaux. La Research Data Alliance par exemple est très active sur la partie des données, métadonnées, standards. L’European Open Science Cloud à l’échelle européenne est également un réseau important d’un point de vue des infrastructures mutualisées de recherche. Il ya également le projet CO-OPERAS dont l’enjeux est la fairification des données en SHS. Là aussi l’idée est que les pays se retrouvent à l’échelle européenne pour coordonner des actions, avec toutes les tensions et frictions qu’il peut y avoir entre les ministères de la recherche, de la culture, de la santé, etc. qui ont chacun leur positionnement mais aussi des disciplines de recherche ayant des pratiques très variées. Une science ouverte unique et homogène avec le même protocole pour toutes les disciplines de recherche n’est pas possible.

A l’échelle des universités et institutions, il y a aussi les Unités régionale de formation à l’information scientifique et technique, les écoles doctorales qui jouent un rôle important pour partager les nouvelles recommandations données par les instances. On est ici bien dans une gouvernance très « top-down ». Il existe néanmoins des réseaux d’acteurs non-institutionnels, des associations qui œuvrent pour d’autres alternatives en recherche. Ces initiatives prennent la forme de communautés qui ont pris leur essor avec « le numérique ». Elles œuvrent par exemple pour la reconnaissance des communs, ou bien des dynamiques open-source, de la neutralité d’Internet. Ces actions se rejoignent de plus en plus vers des propositions de « mondes numériques » éthiques et/ou durables.

D’autres acteurs clefs à ne pas oublier dans le paysage de la science ouverte sont les éditeurs (quelques multinationales), qui font aujourd’hui évoluer leur modèle économique. Tout un des enjeux de la science ouverte pour les organismes publics a été de rééquilibrer des modalités économiques avec les éditeurs face à ce qui a été considéré comme des abus (frais d’abonnement et aujourd’hui frais de publications, etc.) Il s’agit ici de luttes économiques, des zones de tension pour trouver un équilibre entre des acteurs publics et privés (partenariats public-privé) qui ont souvent la mauvaise réputation de reprendre les ressources de la recherche publique (en les privatisant). J’ai expliqué ce jeu dans le chapitre 5 de ma thèse.

Il y a également de nouveaux acteurs depuis une dizaine d’années, des petites start-up qui se sont créées pour proposer de nouvelles fonctionnalités numériques (pas forcément open à la base) : des cahiers de laboratoire, des gestionnaires de références bibliographiques, et des réseaux sociaux académiques. Celles-ci se font souvent racheter par les gros éditeurs (par exemple Mendeley racheté par Elsevier). Ces éditeurs se transformant notamment de plus en plus en gestionnaires et analystes des données. J’aborde ce que j’ai appelé une dérive de l’open dans la conclusion de ma thèse.

J’avais fait une cartographie des acteurs lors des premières initiatives en science ouverte, qui serait à remettre à jour tant il y a eu un boom des solutions proposées ces dernières années. Autre acteur très important, l’UNESCO qui a une puissance normative forte et œuvre à l’échelle interntionale à apporter une dimension plus inclusive et « sociale » des enjeux des savoirs. On peut citer aussi des projets comme celui de Florence Piron (entrevue à suivre) qui aident à ouvrir nos modes de pensées et à réfléchir sur les foncements éthiques de la production de savoirs, la décolonisation des savoirs ou encore les rapports avec les pays d’Afrique francophone.

Cartographie OpenScience – C Gruson-Daniel, F Ghitalla, P Jollivet

Je suis moins au courant de l’organisation structurelle du Québec. Aux Etats-Unis, j’avais discuté avec SPARC, qui avait mis en place la conférence OpenConpour les étudiant.e.s et jeunes chercheur.e.s. En Amérique latine, l’approche est très différente, avec un modèle scholarly led, avec des consortiums de chercheurs. C’est très intéressant car différents pays ont des structures et politiques différentes, qui se reflètent dans la prise de décision. En France, on est très fort pour la centralisation, on favorise davantage la voie d’auto-archivage que des publications en open access, avec des plateformes comme HAL.

FB – Les bibliothécaires ont eu un rôle important pour promouvoir les sciences ouvertes au Canada, est-ce aussi le cas en France ?

CGD – Oui le rôle des bibliothécaires au sein des instituts est important. Les bibliothèques ont poussé assez tôt l’open access puis la science ouverte car elles sont au plus près des objets de recherche qui évoluent (publications, données, cahiers de laboratoire, etc.). Elles ont par leur expérience même de situations abusives (par exemple les tarifs des abonnements à des revues) œuvré pour des prises de conscience et agi en faveur de l’open. On a des bibliothécaires, mais aussi des conservateurs/conservatrices, des archivistes qui sont actifs et actives sur ces thématiques. L’archivage, les questions de propriété, tout ce volet est aussi crucial aujourd’hui tout antant que sur le patrimoine scientifique désormais largement immatériel et sa conservation. Récemment, je me suis intéressée plus précisément sur le rôle des ingénieur.e.s de recherche pour la production logicielle. L’ouverture du code source scientifique nécessite aussi des restructurations pour permettre à ces pratiques de se développer au sein de la recherche et valoriser ce qui y contribue.

FB – Quelle place ont aujourd’hui les deux visions que vous avez mentionnées ?

CGD – Ces visions sont bien entendu des idéaux-types pour permettre de mieux comprendre ce qui se trame sans refléter toute la complexité des situations « réelles ». On se rapprocherait néanmoins d’une vision dominante techno-industrielle, avec des politiques très gestionnaires. On parle de science ouverte, mais on reste dans une politique d’indicateurs, de gestion financière, d’équilibrage pour continuer à « valoriser » la recherche économiquement. La science ouverte telle qu’elle est pensée actuellement par les institutions en dit surtout beaucoup sur les modalités de gestion d’une science aujourd’hui majoritairement numérique. On retrouve des thématiques plus générales de socio-politique numérique propre aux institutions. Il y a ainsi surtout des discussions sur les régulations économiques, juridiques wr techniques, sur les positionnements géopolitiques et de souveraineté (infrastructure de gestion des données propres).

La partie processuelle, c’est penser la recherche différemment, considérer les relations science société non pas seulement dans une approche de knowledge gap (les chercheurs qui apportent leurs savoirs et qui diffuseraient dans la société) Il est aussi important de considérer les personnes qui font de la recherche en dehors des milieux académiques et des modalités mêmes de légitimité des savoirs aujourd’hui.On le voit très bien avec la data science : les recherches se font aussi au sein des entreprises avec des projets phares tels qu’OpenAIqui en ce moment est refermé petit bout par petit bout.

Pour interroger la place de ces visions alternatives au sein de l’ESR, nous avons créé des rencontres OpenESRavec HackYourResearch et Inno3 où l’on aborde les notions de communs numériques ou bien les initiatives open-source pour les prendre comme source d’inspiration pour l’ESR. Ces initiatives de communs n’ayant qu’une visibilité faible encore même si le sujet des « communs » est à la mode avec sa dose de « common washing »…

FB – Si l’on veut promouvoir cette approche processuelle, quels leviers devons-nous actionner ? Doit-on repenser la manière de créer le cadre juridique, comme le proposent Dardot et Laval en France, ou Mattei en Italie ?

Ce sont des sujets que nous abordons au sein d’Inno3. Cela passe par de la recherche action en questionnant le rôle accordé à des éléments juridiques pour soutenir cette approche processuelle. Ici, la gestion des ressources (question des licences par exemple) se double d’une attention sur d’autres leviers contractuels qui vont entourer la gouvernance, soit la gestion des relations entre entités et personnes. Cela peut être associé au droit des contrats et tout l’enjeu est d’adapter ce cadre pour faire vivre des communautés organiques, qui ne sont pas structurées par une entité donnée (surtout à leur début). Avec ces communautés, réseaux d’acteurs, on sort des règles du jeu habituel, de financements qui sont déjà fléchés, Toute une réflexion est nécessaire pour accompagner, ces communautés, leur permettre d’exister, de rayonner sans pour autant se rigidifier. Il s’agit ainsi plus d’axer le regard non pas seulement sur la ressource, mais sur la gestion du lien entre entités dans un système complexe.

FB – Y a-t-il un groupe de lobbying au niveau européen ?

CGD – Sur l’open-source, je connais l’Observatoire Open Source . Il y a beaucoup d’activités autour de la recherche, la science inclusive, la citizen science. En Europe il y a par exemple EuroScience Open Forum, une « grande messe » qui a eu lieu en Italie cette année. Nous y avions contribué il y a deux ans avec HackYourPhD sur la thématique des liens à construire entre les instituts de recherche et les réseaux de makers, hackers (article sur le sujet). Concernant le lobbying, des associations telles qu’Open Knowledge Foundation, ou bien des actions telles que Public Lab sont peut être plus actives sur la défense de la société civile. En France, nous avons aussi les associations sciences citoyennes.

FB – Finalement, l’équipement librement reproductible en recherche est un grand enjeu qui semble encore peu connu. Comment voyez-vous cela ?

CGD – J’ai certainement un regard biaisé parce que je travaille particulièrement sur la notion d’infrastructures de recherche ouvertes et la notion de reproductibilité y est clef dès qu’on discuter d’ouverture des données ou du code. Avec mon approche en sociologie et sciences de l’information, je dirais également que les notions de transparence et de reproductibilité sont à prendre avec des pincettes (chapitre 8 de la thèse) car elles questionnent mêmes les paradigmes de recherche dans lesquelles nous nous situons. Que signifie reproductible dans des recherches qualitatives ?

Je fais partie des chercheuses et chercheurs qui préfèrent souligner l’importance d’une science plus éthique et intègre dont la priorité est la production de savoirs de qualité plutôt que d’autres priorités souvent en ligne de front (compétitivité pour publier, démultiplication d’articles pour être cités et avoir un poste, etc.). La curiosité et la soif de comprendre n’ont alors plus vraiment leur place. Comme je travaille avec une approche constructiviste qui n’est pas reproductible comme on l’entend en STEM, je me situe plutôt dans le courant que l’on nomme aujourd’hui open scholarship. Mes interrogations sur ma démarche de recherche en employant des méthodes mixtes portent surtout sur la manière dont d’autres personnes peuvent suivre mon raisonnement de pensée et analyse.

Ainsi c’est plus l’équipement d’une démarche de recherche ouverte afin de donner à voir la place de la créativité, des pensées en arborescence qui me semblent essentiels dans le travail de recherche. Des aspects faisant écho à la sérendipité ou au travail créatif qui peuvent être des notions chères aux chercheur.e.s . Comment faire en sorte que ces espaces et démarches soient toujours présents dans une science de plus en plus traçable ?

Pour aller plus loin

 Séminaire organisé le 7 octobre sur la science ouverte, par le Research Group on Collaborative Spaces
 Article sur le libre et le COVID-19
 Liste d’entrevues Hack your PhD

Ce contenu peut être partagé et adapté sous certaines conditions : voir la page crédits.

Citation  : Balli Fabio. Entrevue avec Célya Gruson-Daniel, co-fondatrice de Hack your Research. Favoriser la recherche avec les sciences ouvertes 2020 ; 9. ISSN 2563-5905. https://sciencesouvertes.hypotheses.org/229

Citation : Balli Fabio. Entrevue avec Célya Gruson-Daniel, co-fondatrice de Hack your Research. Favoriser la recherche avec les sciences ouvertes 2020 ; 9. ISSN 2563-5905. https://sciencesouvertes.hypotheses.org/229

Licence : CC by-sa

Répondre à cet article

Qui êtes-vous ?
[Se connecter]
Ajoutez votre commentaire ici

Ce champ accepte les raccourcis SPIP {{gras}} {italique} -*liste [texte->url] <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Suivre les commentaires : RSS 2.0 | Atom