Innovation Pédagogique et transition
Institut Mines-Telecom

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Web et médiation : de la copie au polycopié

Un article repris de Article issu du site https://tipes.wordpress.com

J’interviens depuis plusieurs années dans un Master « Métiers de l’éducation et de la formation » à l’UbO dans lequel j’anime des échanges autour du Web et de la médiation culturelle et scientifique. Les échanges sont souvent intéressants, tout événement est source d’inspiration, les cours alternent entre présentations préparées par les étudiants ou par moi-même, études de cas, débats autour de supports disponibles (vidéos, diaporamas …).

D’aucuns trouvent la variété des échanges passionnante mais regrettent un manque de visibilité de la structure. La dernière séance a donc été consacrée à construire ensemble une synthèse du cours, et la conclusion m’a amené à leur demander de rédiger une synthèse en réponse à la question : Quel est l’impact du Web sur la médiation culturelle ? De quelle manière est-elle redéfinie ?” en terme d’évaluation de fin de session.

La diversité et la qualité des rédactions m’ont ravi, et m’a donné envie de construire avec eux une synthèse. Seul problème, ils sont passés à autre chose, et n’ont guère de temps à consacrer à un tel projet. Leur réponse à ma sollicitation a tout de même été en phase avec lla thématique. Ils ont en effet publié collectivement sur un blog leurs copies et libéré leurs contenus (licence CC-by-SA).

Je pourrai laisser en l’état, ou me charger de construire la synthèse. Je compte néanmoins laisser l’opportunité à ceux qui le voudront de venir me corriger, me compléter, et permettre les futurs étudiants de ce cours d’augmenter ce contenu. Reste donc à trouver un espace collaboratif pour la construction et la mise à disposition de ce contenu.

Premier réflexe, Wikilivres est a priori le site fait pour cela. Mais ce site n’a pas pris la dimension qu’il mérite, et l’édition d’un wiki n’est pas devenue une pratique courante. Cela reste malgré tout un excellent support à la publication libre et surtout collaborative.

Sinon, on parle beaucoup de Draftquest, mais c’est plus qu’un système de publication. Il intègre un accompagnement à l’écriture et ne vise pas la collaboration. C’est une belle initiative, mais qui ne convient pas ici. Il y a aussi Booktype en auto-hébergement (merci au crdp d’Amiens pour son travail de veille, ou en ligne (il y aussi booktype.pro qui semble être le même site revisité) ou Omnibook. Le résultat semble bien plus pro, mais nécessite plus d’organisation. Reste également google docs, pour démarrer « entre nous ». J’hésite encore.

En tout cas, cela m’amuse bien de réutiliser des documents initialement prévus pour évaluation finale (et lecture unique par le « prof ») pour construire un document qui aura un usage plus pérenne. Cela me renvoie à un wiki de cours que j’utilisais il y a quelques années dans une logique d’écriture collaborative. J’y ajouterai sans doute cette autre référence sur les humanités numériques vue dernièrement : les humanités numérique et l’école – parcours de lecture.

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Crédit photo : 23 novembre 2012. Les jeunes ont la parole. Dispositifs de médiation au Musée du Louvre. Par Sylvia Fredriksson licence CC-by

J’ai aussi aimé Le cabinet de curiosité de demain par La Fabulerie

 


Licence : CC by

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