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Évolution des choix disciplinaires des étudiant·e·s des hautes écoles universitaires suisses

27 novembre 2022 par Elisabetta Pagnossin Veille 238 visites 0 commentaire

Un article repris de http://journals.openedition.org/eds...

1En matière de formation tertiaire, la Suisse est en train de rattraper son retard par rapport aux autres pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) : en l’espace de dix ans, le taux des diplômés des hautes écoles a plus que doublé pour atteindre 27 %, mais il reste au-dessous de la moyenne de l’OCDE (36 %)1. Aujourd’hui, un quart de la population suisse en âge de détenir un premier diplôme d’une haute école est titulaire d’un titre universitaire2. La proportion relativement faible des diplômé·e·s universitaires dans ce pays s’explique entre autres par les caractéristiques du système éducatif. Mentionnons par exemple l’existence de filières entraînant une sélection précoce des élèves dès l’école obligatoire, ou le taux important de jeunes qui entrent en formation professionnelle dès le degré post-obligatoire.

2D’importantes réformes du paysage éducatif suisse sont en cours ou déjà achevées : elles touchent tous les niveaux et tous les types de formation, y compris le tertiaire, avec la réforme des hautes écoles et la récente mise en place des hautes écoles spécialisées (HES).

3Cette étude se focalise plus particulièrement sur l’évolution de la présence féminine dans les différentes branches des hautes écoles universitaires. Grâce aux données collectées par l’Office fédéral de la statistique (OFS) depuis plus de 25 ans, il est possible d’identifier les choix des jeunes suisses en matière de formation universitaire et de suivre leur évolution. Les données disponibles ne permettent malheureusement pas une analyse par cohortes, mais seulement des instantanés à de moments précis du cursus universitaire.

4Cette problématique est étudiée sous différents angles et en plusieurs étapes.

5Une première analyse porte sur la différence entre les choix opérés par les jeunes, garçons et filles, lors de l’immatriculation dans un cursus de niveau licence/diplôme et bachelor. La répartition des entran·te·s dans les différentes branches est observée d’une part sous l’angle du choix des filles, comparé à celui des garçons et d’autre part sous l’angle de la répartition des effectifs de chaque sexe entre les branches d’étude. Suivent une comparaison parallèle tenant compte de la distribution des entrant·e·s, et une brève présentation de l’évolution dans le temps de la proportion de filles parmi les étudiants des diverses branches d’étude.

6Au fil du temps un certain nombre de jeunes abandonnent leurs études, c’est pourquoi il est intéressant de relever également la présence féminine au moment des examens finaux en vue de l’obtention du diplôme de fin de formation. Enfin, dans la dernière partie nous analysons l’évolution, dans le temps et par branche d’études, de l’obtention du doctorat par les filles et par les garçons.

 Lire l’articlesur Education et socialisation

Licence : CC by-nc-nd

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