Le travail est souvent étudié selon des macro-catégories (institutions, interactions, processus, etc.). En complémentarité de telles approches, cet article discute l’intérêt d’observer aussi les détails, les micro-processus de l’activité, souvent négligés car considérés mineurs. Il montre ainsi que l’analyse micrologique du travail contribue à produire des connaissances sur l’activité, en en proposant une intelligibilité, mais apporte également des perspectives praxéologiques, en permettant l’accompagnement et le suivi des processus de professionnalisation dans de nombreux métiers. A titre d’exemple, une étude portant sur l’activité des (…)