L’intérêt croissant pour les Learning Analytics (LA) reflète une transformation dans la pratique et la science de l’éducation, parallèle aux bouleversements qu’ont apportés les données numériques massives (« big data ») dans d’autres domaines, allant de la finance et l’industrie à la santé. C’est dans cet effort de mise en perspective et de comparaison que s’inscrit ma contribution au débat sur ce sujet dans la revue DMS, n’étant pas spécialiste des LA en particulier ni des sciences de l’éducation en général, mais ayant animé la réflexion dans une discipline voisine, la sociologie, notamment avec la coordination d’un numéro spécial de la (…)