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Des ressources aux pratiques éducatives libres : quelle réappropriation dans la formation ouverte et à distance ? Entretien avec Sophie Jequier (Université de Bordeaux)

Un article repris de http://journals.openedition.org/dms/5568

Sophie Jequier est Maître de conférences en physique à l’Université de Bordeaux depuis 1998, où elle réalise des travaux de recherche en physique des plasmas intégrant des simulations numériques importantes. Convaincue que le numérique peut aider dans l’enseignement supérieur, elle intègre le service TICE de l’Université Bordeaux 1 en 2004, dont elle devient directrice de 2006 à 2010. Elle s’implique alors dans les universités numériques thématiques (UNT) en lien avec les sciences (UNIT, UVED, Unisciel) puis dans l’association L’université Numérique de l’inter-UNT. A partir de 2011, en parallèle de son rôle de Vice-Présidente d’Unisciel (UNT des sciences fondamentales), elle consacre une partie de son temps de recherche à la pédagogie numérique via différents projets (modules ouverts de Licence en sciences SOCLES, dispositif en ligne de préparation aux études scientifiques Faq2Sciences, etc.) et actions au sein d’Unisciel, dont elle anime le groupe en pédagogie, avant de devenir directrice éditoriale en 2018.

Un articlede Luc Massou et Cathia Papi repris de la revue Distances et Médiations des Savoirs, une publication sous licence CC by sa

Luc Massou et Cathia Papi : Selon vous, quelles sont les différentes formes de réappropriation des REL dans l’éducation formelle incluant de la distance ?

Sophie Jequier : Tout d’abord, mettons-nous d’accord sur ce que recouvre le sens réappropriation, nous parlons ici de l’usage par un enseignant d’une REL dont il n’est pas l’auteur. De mon expérience personnelle enrichie par les échanges au sein d’Unisciel, un enseignant ou formateur s’approprie plus facilement une REL si celle-ci est écrite de manière neutre et présente une structure granulaire fine. La neutralité à laquelle je fais référence peut être comparée à celle donnée par un ouvrage scientifique qui présente les observations, modèles et notions dans le but d’expliquer un phénomène. Bien entendu, cette vision est extrêmement liée au domaine des sciences dans lequel j’évolue. L’enseignant est davantage enclin à prendre une telle ressource qu’il peut la poser comme point central et y prendre appui pour construire son discours par ses apports personnels. En sciences fondamentales, les lois et notions sont généralement établies et la plus-value pédagogique réside dans ces apports. Ce qui nous amène au second élément important pour une réappropriation qui est la taille de la ressource, ou plus précisément la structure de la ressource et la taille des éléments (grains) qui la composent, tout comme de son format. La conception arborescente d’une REL offre, au-delà de son utilisation complète, la possibilité de ne considérer que certaines parties, ce qui se révèle un levier primordial dans la réappropriation. Cette notion de structuration des REL a d’ailleurs fait l’objet des premiers travaux des groupes inter-UNT auxquels j’ai participé, et qui ont abouti à la mise à disposition de documents d’appui sur le site national SupNumérique (guide auteur, indexation) pour la production des ressources.

Comme l’explique Laurent Petit (2008) dans le cas du Premier cycle sur mesure (PCSM), et souvent dans la mise en place de dispositifs en ligne, la production de ressources prend le pas sur le dispositif en lui-même, ce qui ne favorise pas la réappropriation. Néanmoins, dans le cas de PCSM, l’éditorialisation de ces ressources et l’ensemble des contraintes mises à l’époque ont permis à cette collection de ressources de devenir l’Université en ligne (UEL), qui constitue le patrimoine d’Unisciel avec une utilisation actuelle toujours avérée au niveau de la francophonie (environ 7 millions de consultations par an, sur les 5 dernières années). La raison principale de cette utilisation, indiquée par des utilisateurs (enseignants, étudiants) lors d’enquêtes sur les usages, réside dans la structuration (disciplines, thématiques, chapitres, activités) et la notion de collection. Pour l’étudiant, elle lui propose d’affiner sa recherche en fonction de son besoin avec une logique identique dans les différentes disciplines. Et pour l’enseignant, elle permet l’utilisation dans son intégralité d’un module thématique ou d’un chapitre, ou alors uniquement de se référer à une ou plusieurs activités dans différents contextes tels que :

  • en illustration ou appui de son cours en salles ;
  • en complément d’un cours dans le cadre d’un travail personnel en autonomie, en différé ou à distance ;
  • dans un enseignement à distance.

La réappropriation illustrée ici consiste uniquement à intégrer des liens vers des pages web, ce qui constitue un premier pas dans une réappropriation des REL et a l’avantage de respecter les droits d’auteurs. Dans le cadre du projet Services ouverts de cours libres en sciences (SOCLES) débuté en 2013, des enseignants de plusieurs établissements du supérieur ont repris les contenus de l’UEL dans une nouvelle scénarisation. Voyant l’implantation grandissante de la plateforme Moodle dans le supérieur, nous avons choisi de développer ces cours sur cet environnement, permettant ainsi aux enseignants intéressés de récupérer une sauvegarde pour l’installer dans leur propre dispositif d’enseignement en ligne, et ainsi le modifier en fonction de leurs objectifs pédagogiques propres. A l’époque du lancement de ce service, trop peu d’enseignants étaient familiers de cette plateforme pour que le projet fonctionne comme espéré, mais au fil des années, SOCLES s’est développé notamment en incluant de nouveaux cours déposés par des équipes éducatives : actuellement 67 modules ouverts à tous sont disponibles en autonomie. Lors de la première étape, le scénario du module pouvait suivre le découpage proposé par l’UEL ou alors celui de l’enseignement d’un établissement particulier, comme pour les modules d’optique géométrique et de mécanique du point que j’ai réalisés. Ces deux modules de SOCLES ont également été proposés sur la plateforme de l’Université de Bordeaux et les responsables d’enseignements, dont je ne faisais pas partie, les ont enrichis d’éléments personnels (support de cours, annales, etc.) afin de permettre aux étudiants ne pouvant pas assister au cours d’avoir un enseignement de référence. Cinq ans après, le module de mécanique est toujours accessible aux étudiants dans une version modifiée pour répondre au changement de l’offre de formation.

Ce que nous pouvons retenir de cette expérience est que les possibilités de pouvoir accéder aux différentes parties d’une REL, modifier l’ordre de lecture et enrichir le scénario d’origine sont des éléments facilitateurs de la reprise, sans oublier l’accompagnement initial dans la prise en main. Pour une ressource de taille importante, la réappropriation est souvent moins importante dans le sens que la ressource est généralement proposée à l’apprenant en autonomie et que l’effort est fait sur la compréhension de la REL via une évaluation a posteriori, ou éventuellement en parallèle pour cadencer l’apprentissage. Cette dernière utilisation est plus fréquente dans un contexte de formation à distance, notamment dans le cas de formations mutualisées entre plusieurs établissements et dont chaque établissement assure un tutorat de proximité. Dans le cas de REL dont il est possible d’extraire certaines parties, comme dans une production éditoriale, une réappropriation plus poussée consistant à l’intégration de ces sources dans un nouveau support peut être réalisée. Ce type de réappropriation nécessite que l’enseignant soit accompagné par un service TICE ou soit suffisamment formé aux outils. S’il y a quelques années, ce type était anecdotique, il est maintenant plus répandu et s’appuie également sur une meilleure mise en valeur des REL, ce qui nous amène à traiter des critères de sélection des REL par les enseignants.

Luc Massou et Cathia Papi : Quels sont les critères de sélection et d’évaluation d’une REL chez les enseignants ?

Sophie Jequier  : Le premier critère est généralement la facilité à trouver la REL qui correspond à leur recherche. Le fait de disposer de catalogues de ressources indexées, ou organisées de manière à faire apparaître le lien avec les enseignements, permet aux enseignants de gagner du temps. Dès leur création, les UNT ont, sous l’impulsion du ministère, eu une action de recensement, d’indexation, de mise à disposition et de valorisation des ressources pédagogiques existantes dans les établissements. Cela s’est traduit par la mise en place de catalogues et de moteurs de recherche sur les portails des UNT, et plus récemment sur le site national SupNumérique, à travers un moteur commun qui a permis d’élargir la recherche au-delà d’une UNT. Néanmoins, les réflexes usuels de recherche des enseignants ne se portent malheureusement pas en premier lieu vers ces outils, même s’ils sont maintenant mieux connus grâce aux actions de communication des UNT.

Grâce à cette indexation des REL et à la présence d’une documentaliste au sein d’Unisciel, le projet Pédagothèque adaptée au cursus a pu être lancé lors de la réforme du bac 2011-2013. Présenté au colloque international de l’université à l’ère du numérique (CIUEN) 2012, il avait pour objectif d’établir une table de correspondance entre les fiches d’enseignement d’un établissement et les REL disponibles dans le catalogue. Selon les établissements, les REL identifiées ont été mises à disposition des enseignants, ou directement dans leurs ENT, ou en lien avec les bibliothèques universitaires comme dans le cas de l’Université de Haute-Alsace. La capitalisation de ces réponses a donné naissance au site La Licence Type, où les ressources sont présentées par disciplines, années d’études et thématiques dans une logique d’unité d’enseignement, puis, pour mieux répondre à la recherche d’un étudiant, selon le type d’activités sollicité par la REL. Ce point est important, car, alors que le site était au départ construit pour aider les étudiants, il m’est apparu lors de présentations des ressources aux enseignants que cette organisation les intéressait, car elle leur permettait de voir rapidement les typologies de REL existantes et d’évaluer les REL au regard de leur besoin.

Les outils mis en place par les UNT pour connaître les usages de leurs ressources peuvent également fournir certaines indications en termes d’évaluation, notamment les questionnaires destinés à recueillir des retours d’utilisateurs de différents profils. Ils permettent d’engager une démarche d’évaluation qualitative des REL au-delà des statistiques de consultations. La question de la sélection (ou non) demande, à mon avis, une enquête de proximité auprès des enseignants avec des réponses parfois inattendues. Par exemple, lors d’une enquête menée sur l’UEL, un enseignant m’a indiqué utiliser une REL pour son côté « vintage ». Il illustrait l‘évolution des concepts dans une discipline donnée au cours des vingt dernières années, ce qui lui permettait une entrée réflexive sur le sujet par rapport à un cours expositif. En lui expliquant que nous envisagions de retirer cette REL puisque les concepts n’avaient plus cours, il a souhaité la récupérer pour conserver son approche pédagogique. Cette anecdote illustre à la fois l’importance des enquêtes et de l’accompagnement de proximité, mais aussi comment la maintenance des REL peut engendrer de nouveaux usages. De mes différents échanges, je retire que la notion de la qualité d’une REL est très dépendante de l’acteur et du contexte. Le seul point sur lequel les avis s’accordent est que le contenu doit être scientifiquement valide. Les aspects graphiques et ergonomiques sont des avantages supplémentaires, même si parfois ils sont à l’origine d’un refus d’utilisation.

Ce dernier point m’amène à traiter de la notion de chaine éditoriale dans la production des ressources. Des productions de ce type impliquent des contraintes importantes pour les auteurs en termes de conception, de découpage et de perte de liberté sur la forme, pour se concentrer sur le fond. Mais ses contraintes autorisent la maintenance des REL au cours du temps pour suivre les évolutions technologiques, ainsi qu’une démarche d’amélioration continue des contenus produits dans le cadre des UNT. Et plus important encore, comme cité dans le cas d’une réappropriation forte, pour les enseignants familiers de l’outil, elle rend possible la mutualisation des sources entre formateurs.

Luc Massou et Cathia Papi : Quelles sont les motivations des enseignants à utiliser et réutiliser des REL ?

Sophie Jequier : Les motivations d’utilisation d’une REL peuvent être différentes selon le niveau et la complexité des sujets enseignés ou abordés, mais elles dépendent également de la sensibilité de l’enseignant et de sa connaissance des REL existantes. De plus, les règles d’utilisation des REL ne sont pas toujours claires pour l’enseignant, qui souvent n’est pas informé de ce que recouvrent les licences libres ni n’a été sensibilisé au droit d’auteur dans le cadre des ressources pédagogiques. Ces éléments constituent des freins à l’usage, même en cas de motivation forte. La notion d’accompagnement par les pairs se révèle donc essentielle et j’ai constaté à de nombreuses reprises que montrer un exemple d’intégration de REL, comme les cours de SOCLES, permet souvent d’amener un enseignant à considérer autrement les REL et à réfléchir aux usages possibles dans son enseignement.

Dans les motivations fortes, nous pouvons noter un changement de programme, d’offre de formation ou de responsable, conjointement à une révision des méthodes pédagogiques. Cela peut se coupler à un manque de temps, mais aussi à un défaut de compétences sur le sujet. Prenons par exemple la réforme du baccalauréat survenue en 2011-2013. Les enseignants du supérieur se sont interrogés sur l’impact qu’aurait cette construction en spirale sur les savoirs des primo-entrants. La mise en commun de ces réflexions et des questions pour tester les connaissances antérieures a conduit Unisciel à l’élaboration du projet de banque de tests de positionnements, présenté également au CIUEN 2012, puis au lancement du dispositif Faq2Sciences. Ce site, qui propose aux lycéens de se tester pour vérifier leurs acquis du secondaire avant d’entrer en Licence de sciences, a reçu le Grand prix des technologies éducatives dans la catégorie « Enseignement supérieur » lors du salon Educatec-Educatice 2016. La banque de tests de positionnements a continué de s’enrichir, mais surtout de diffuser au sein des établissements du réseau Unisciel. Ainsi en 2019, plus de vingt établissements ont-ils mis en place des tests de positionnement à l’entrée en L1 en réutilisant des questions issues de la banque Unisciel (environ 12 000 étudiants concernés). On constate que ce besoin de prise en compte des connaissances et lacunes des étudiants constitue un moteur important pour une utilisation de REL. Nous avons également pu l’observer dans le cadre des projets Pédagothèque adaptée au cursus et Licence Type. En effet, dans le cadre des sciences, le recours aux schémas ou animations pour appuyer le discours est fréquent, et l’existence de ces objets dans les REL constitue une réelle motivation à l’usage. La Licence Type est donc une porte d’entrée en proposant une présélection.

Une utilisation de REL peut aussi être motivée par le fait que l’auteur de la REL est reconnu scientifiquement, par exemple pour proposer en élément d’introduction une conférence de recherche ou grand public. Une telle entrée donne aux étudiants un regard de spécialiste sur le sujet, accroît leur culture dans le domaine et peut susciter le débat. Il est à noter que dans ce cas, l’enseignant doit s’assurer du respect des droits d’auteur. Au-delà, se référer à une REL écrite par un autre établissement permet également à l’enseignant d’illustrer auprès des étudiants que le contenu étudié, voire l’approche, est identique dans d’autres établissements ou au contraire différente pour un même sujet. La situation liée à la pandémie et la nécessité d’assurer la continuité pédagogique ont également poussé les enseignants vers l’usage du numérique et des REL. Et bien que les UNT aient mis en avant leurs ressources pour aider au mieux les enseignants, la difficulté d’appropriation reste entière pour un usage pérenne, mais nous amène néanmoins à aborder les bénéfices qu’ils peuvent retirer de la réappropriation d’une REL.

Luc Massou et Cathia Papi : Quels bénéfices retirent-ils de cette réappropriation ?

Sophie Jequier  : Nous avons déjà parlé du gain de temps que peut générer, notamment en sciences, la réutilisation d’une animation et aussi la possibilité de se focaliser pour l’enseignant sur l’explication, entraînant de fait un apprentissage davantage centré sur la compréhension et l’accompagnement de l’apprenant. Je considère que, pour l’enseignant, le bénéfice principal réside dans le questionnement que pose l’intégration d’une activité extérieure dans son scénario, qui conduit à la réflexion sur ses méthodes et pratiques pédagogiques. Un autre bénéfice en découle pour les étudiants : une telle REL proposée à distance, en complément d’un cours, permet un usage répété, espacé dans le temps ainsi qu’un meilleur ancrage des connaissances. D’ailleurs, une demande récurrente des étudiants qu’Unisciel a pu recueillir via ses partenariats avec les associations étudiantes scientifiques est l’accès à des supports leur permettant de travailler en autonomie, notamment dans le cadre de leurs révisions. Les REL des UNT constituent une réponse simple à cette demande. Les banques des questions et de travaux pratiques mutualisées ont pour objectif de partager l’effort et les bénéfices entre les différents acteurs, et ce sont les retours constatés dans les projets de mise en place des « packs » de ressources Unisciel : les enseignants ayant participé reviennent généralement vers les chefs de projet pour trouver de nouvelles REL pour leurs enseignements.

Luc Massou et Cathia Papi : Quels sont les facteurs explicatifs de la non-redistribution en ligne des ressources ainsi réappropriées ?

Sophie Jequier : Je vous répondrai que le facteur principal vient encore de la non-connaissance de ce qu’est une REL. Souvent les enseignants composent leurs supports de manière composite en intégrant différentes sources selon les cas, juste des liens ou des extraits. Ils créent pour leurs usages propres (étudiants, formations, etc.) et n’ont généralement pas le temps de retravailler les ressources ainsi composées à des fins de diffusion, ni d’ailleurs la connaissance de la réglementation vis-à-vis des droits d’auteurs. Dans le cadre d’un projet commun entre la conférence des directeurs d’UFR scientifiques (CDUS) et Unisciel, certains enseignants ont répondu qu’ils ne souhaitaient pas diffuser leur ressources au-delà de leurs étudiants. En analysant les réponses, il est apparu qu’il s’agissait d’enseignants n’ayant jamais travaillé avec les UNT et n’étant pas dans une démarche de mutualisation. Nous retrouvons ici le besoin d’accompagnement au changement.

Luc Massou et Cathia Papi : Comment observer et analyser ces processus de réappropriation dans le contexte spécifique de la formation à distance ?

Sophie Jequier : Dans le cadre de la formation à distance, le recueil de ces processus nécessite, encore plus que pour la formation en salles, la présence au sein de l’équipe pédagogique d’une personne connaissant les REL depuis la conception de l’enseignement jusqu’à l’évaluation des modules par les étudiants. Ses actions, identifiées d’ailleurs au fil de cet entretien, se concrétisent de la façon suivante :

  • proposition d’un ensemble de REL correspondant au syllabus des modules ;
  • identification des raisons de sélection (ou non) des REL notamment l’adéquation par rapport au scénario d’usage visé ;
  • aide à l’intégration des REL selon l’intentionnalité pédagogique, la source et le format ;
  • appui à la rédaction du questionnaire d’évaluation des modules à destination des utilisateurs ;
  • suivi de l’évolution des modules sur 2 ans, a minima, dans une notion d’amélioration continue.

Un point non nécessaire pour la réappropriation, mais nécessaire pour l’essaimage des pratiques, est la diffusion des nouvelles REL accompagnée du cadre d’usage ou d’un retour d’expérience. Dans la continuité des projets cités dans cet entretien, Unisciel offre à ses membres de les accompagner dans la mise en place de dispositifs intégrant le numérique, et notamment l’adaptation au contexte local des packs qui constituent son offre de service. Le chef de projet Unisciel travaille alors avec les enseignants et les services d’appui de l’établissement, ce qui permet capitalisation et évolution des dispositifs et des REL. Ce travail commun est en train de s’installer avec des premiers retours d’expériences, comme celui mené à l’Université de Lorraine, qui je l’espère aidera les collègues à s’approprier les ressources mises à disposition.

Bibliographie

Petit, L. (2008). Du PCSM à C@mpuSciences : le pilotage politique aux risques des TICE. Dans : G. Jacquinot et E. Fichez (dir.), L’université et les TIC : Chronique d’une innovation annoncée (p. 83-112). Louvain-la-Neuve, Belgique : De Boeck Supérieur. doi:10.3917/dbu.jacqu.2008.01.0083

Référence électronique

Luc Massou et Cathia Papi, « Entretien avec Sophie Jequier (Université de Bordeaux) », Distances et médiations des savoirs [En ligne], 31 | 2020, mis en ligne le 28 septembre 2020, consulté le 27 octobre 2020. URL : http://journals.openedition.org/dms/5568 ; DOI : https://doi.org/10.4000/dms.5568

Licence : CC by-sa

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