via le Service Universitaire de Pédagogie Université Bretagne Sud
Il existe de nombreux détecteurs d’IA. Ils peuvent être utiles comme indicateurs ou outils de remédiation, mais présentent plusieurs limites :
- La fiabilité des résultats ne permet pas avec certitude de confirmer l’utilisation d’une IA dans la conception de contenus.
- Il existe des faux positifs : une écriture « humaine » détectée comme générée via IA.
- Ils sont contournables : des services permettent par exemple de « rendre humain » un contenu brut généré par une IAG.
- Les résultats sont difficilement recevables au niveau des services juridiques des universités.
D’autres approches consistent à observer la cohérence du style, à vérifier la qualité et l’existence des références, ou à comparer avec les productions antérieures de l’étudiant. En cas de doute, un oral complémentaire peut être organisé.
Plus de ressources
- Compilatio : Plagiat, IA, évaluation : et maintenant ? – Mini-série : 4 épisodes pour comprendre, agir, s’adapter. Des repères concrets pour relever les défis avec vos étudiants.
- Compilatio : Replay d’un webinar spécial IAG
- Détecteurs d’IA : Une fausse solution à un vrai problème
- Why AI Detection Alone Shouldn’t Be Used To Establish Academic Standing
- Recherch : Harrison, G., Whitney C., (2024). AI Detection’s High False Positive Rates and the Psychological and Material Impacts on Students.
Exemple de détecteurs
- Compilatio : en expérimentation pour 2025/2026 à l’Université Bretagne Sud.
- GPTZero
- zerogpt
En lien :Comment citer et encadrer l’utilisation des IA génératives par les étudiants ?



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