Aujourd’hui, je vous propose trois graphiques bien parlants pour rappeler qu’en matière d’impacts écologiques (dans le monde numérique ou dans le monde tout court), il est essentiel d’avoir les bons ordres de grandeur. Notons tout de même qu’ici tout est pensé en impact carbone, or les impacts écologiques ne se réduisent pas à cet impact (il y a aussi la pollution des sols, la consommation d’eau, etc.).
Dans le monde numérique
Rien ne sert de trier vos mails, gardez plutôt vos équipements et refusez les nouveaux !
Du monde numérique au monde tout court
Rien ne sert d’avoir une logique de « sobriété numérique », si vous prenez l’avion ou si vous mangez de la viande à chaque repas. Le numérique représente une part minime (mais non négligeable, d’autant que l’impact du numérique ne se compte pas qu’en émission de CO2, mais aussi en consommation d’eau, en exploitation humaine, en pollution des sols, etc.) de nos 10 tonnes d’impact carbone (qu’il faut, rappelons-le, faire passer à 2 tonnes).
Enfin, ne surtout pas oublier que si nous pouvons sensiblement réduire notre impact carbone en changeant nos habitudes de consommation et de mobilité notamment, une grande partie incombe aux pouvoirs politiques et économiques. Pour les aligner sur nos valeurs, il faut voter ! Un petit graphique pour finir, sur le fameux triangle de l’inaction (source), où l’on finit par se dire que c’est toujours aux autres (en l’occurrence, le politique et l’entreprise) d’agir en priorité, et pas à nous. Ou comment ne jamais commencer.
Pour rappel, je propose des conférences et formations autour des enjeux sociaux et écologiques du numérique. La conférence – La formation. Si intéressé·e, n’hésitez pas à me contacter.
Cet article Ordres de grandeur est apparu en premier sur Louis Derrac.
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