La Chine de Xi Jinping se présente sur la scène internationale comme un modèle de modernisation alternatif à celui du monde occidental. Pourtant, une grande partie de sa bureaucratie se forme depuis le début du siècle à l’aide de méthodes d’inspiration américaine. Dans « Les Mandarins 2.0. Une bureaucratie chinoise formée à l’américaine », publié le 20 août 2020 aux Presses de Sciences Po, Alessia Lo Porto-Lefébure se penche sur le cas du master en administration publique, programme promu par la Harvard Kennedy School, arrivé en Chine avec le nouveau siècle.