Le projet de mobiliser les pratiques philosophiques pour l’éducation relative à l’environnement (ERE), loin d’être évident, soulève plusieurs questions. Les pratiques philosophiques sont-elles réellement adaptées aux objectifs de l’ERE et notamment, à l’urgence de l’action, étant donné leur dimension intellectuelle ? Poursuivre un objectif d’ERE ne risque-t-il pas de mener à une instrumentalisation des pratiques philosophiques ? La pratique du dialogue philosophique telle qu’initiée par Matthew Lipman et Ann Margaret Sharp nous semble fournir des réponses à ces questions en ce qu’elle propose des ressources précieuses pour l’ERE : elle (…)