Une initiative de l'Institut Mines-Télécom avec un réseau de partenaires
Ce mois ci nous partageons le premier chapitre de notre dernier ouvrage, « Les cartes sont le nouveau livre – Discuter et apprendre collectivement à l’ère de la complexité. », et en fin d’articles les infos du café Métacartes d’avril.
Fidèles à nos valeurs de partage sincère, nous dévoilons ce mois-ci un premier extrait de notre ouvrage consacré aux cartes. Pas d’inscription obligatoire, pas de techniques manipulatoires pour vendre. Juste un travail de qualité que nous partageons et que vous pouvez soutenir en achetant le livre ou nos autres produits. Ce mois-ci, l’avant propos et le chapitre 1, bonne lecture !
Formateur et formatrices utilisant des cartes depuis de nombreuses années, nous avons produit et publié en 2018 les Métacartes Faire Ensemble au terme de plus d’un an de conception et de nombreux prototypages. Contrairement à l’habitude qui veut que des cartes soient un support de jeu, nous savions très clairement que nos cartes représentaient bien autre chose : une boite à outil modulaire, un kit servant à composer selon ses besoins…. En effet, contrairement à un jeu où toutes les cartes (ou une grande partie) sont utilisées en même temps, et où il y a une seule (ou bien un petit nombre) de règles d’usage, nos cartes pouvaient être utilisées seules ou à plusieurs, avec une grande polyvalence, y compris pour des usages que nous n’avions pas prévus à l’origine.
Lorsque nous avons conçu les Métacartes, nous avions de nombreuses intuitions quant au potentiel des cartes, même si nous n’étions pas capable de l’exprimer à l’époque. Avec quelques années de recul, et la conception d’un deuxième set de cartes (Numérique éthique, publié en 2021), nous avons affiné notre compréhension de ce support et de son potentiel. Nous sommes devenus depuis des partisans enthousiastes du support carte et nous en comprenons mieux les bénéfices et les limites.
Nous partageons ici l’état actuel de nos réflexions sur ce sujet, étayé de recherche et veille, renforcé de nombreux exemples tirés de nos expériences de conception et d’utilisation des Métacartes.
Par ailleurs, nous sommes depuis longtemps déjà passionnés par les cartes géographiques originales, artistiques, alternatives, sensibles, des cartes qui inspiraient, enrichissaient notre quotidien, nous faisaient rêver, changeaient notre vision du monde.
Nous n’avions pas prévu au début de l’écriture de ce livre que deux de nos passions (facilitation et cartographie) se rejoindraient et nous avons découvert avec surprise et intérêt le lien étroit qui unit les cartes à manipuler et les cartes à naviguer.
Si ce livre parle de théorie, nous avons cherché à montrer de nombreux exemples concrets et nous espérons qu’ils vous donnera envie de passer à l’action et d’utiliser les cartes pour bâtir des utopies concrètes.
Lilian et Mélanie
Ce livre est dédié à toutes celles et ceux qui savent déjà que les cartes sont le nouveau livre.
Climat, biodiversité, crise économique, crise sociale et crise de sens, nous sommes à la croisée de problèmes épineux, tous interconnectés, qui ne peuvent être traités de manière indépendante
Face à ces problèmes systémiques, pas de remède miracle. Aucun problème ne peut être résolu indépendamment des autres. « Nous avons besoin d’une transformation radicale des processus et des comportements à tous les niveaux : individus, communautés, entreprises, institutions et gouvernement »
Nous vivons dans un très grand paradoxe : jamais dans l’histoire de l’Humanité autant de connaissances n’avaient été disponibles à la fois et sur un aussi large champs de sujets. Dans un monde globalisé où toutes les cultures deviennent – pour le meilleur ou pour le pire – reliées, jamais nous n’avions eu autant de connaissances à partager et autant de supports pour le faire. Format classique depuis plusieurs siècles, les livres sont disponibles sous une myriade de formats et à des centaines de milliers d’exemplaires. Adaptés au XXIème sous des formats numériques multimédia (ebook, livres audios) eux-mêmes accessibles en quelques clics, ils offrent une quantité de connaissances dépassant l’imagination… Et pourtant, cette abondance n’est pas forcément évidente à mobiliser pour passer à l’action.
Malgré tout notre savoir, force est de constater que nous restons collectivement plus stupides que des espèces que nous considérons comme simplistes (bactéries, plantes, fourmis…).
Nous cherchons de l’intelligence dans l’espace et nous restons incapable de la voir dans nos forêts, dans nos sols où elle réside pourtant déjà
L’invention de l’écriture a permis de démultiplier les possibilités de transmettre de l’information dans l’espace et dans le temps. En attachant l’information à un objet qui puisse perdurer (rocher, monument, …) et/ou être transporté (tablette d’argile, feuillet, carapace de tortue, … ) la connaissance produite par un émetteur peut voyager extrêmement loin dans l’espace et dans le temps. Ceci a contribué a démarrer une révolution sociale et technique qui a conduit à l’apparition d’organisations sociales à grande échelle.
L’invention du livre qui assemble des feuillets dans une continuité permettant de dérouler des raisonnements plus complexes sous forme de discours a encore accéléré cette évolution technique.
L’invention de l’imprimerie enfin, en permettant la création facile d’un très grand nombre de copies, démultiplie de nouveau les possibilités de transmission de l’information et des connaissances.
Pour autant, dans ce monde complexe et intrinsèquement imprédictible
Mieux, nous pensons que ces outils existent déjà.
Saviez vous qu’il y a plus d’un siècle un précurseur avait utilisé de simples cartes papier pour bâtir un moteur de recherche ? Son objectif : faciliter l’accès universel à la connaissance. Saviez vous qu’avant la carte à puce, les cartes avaient déjà servis de monnaie ? Savez vous pourquoi les post-it ou les cartes sont utilisées pour des ateliers créatifs ? Mais, est-ce que ça marche vraiment ?
Les cartes constituent un support de mémorisation, de visualisation, de discussion, de médiation, et elles sont relativement peu coûteuses à produire. Nous ne voyons que des avantages à ces outils.
Mais pour autant, leur potentiel reste méconnu en dehors d’un cercle de passionné·e·s. Trop souvent les cartes restent cantonnées à la seule fonction ludique, l’usage « jeux de cartes » .
Nous pensons qu’il est temps que les cartes montrent toutes leurs capacités. Dans cet ouvrage nous commencerons donc par montrer les multiples usages des cartes au-delà du jeu. Nous aborderons ensuite les défis de l’apprentissage collectif et de la construction collective de sens. Enfin nous vous expliquerons pourquoi nous pensons que les cartes ont le potentiel pour nous aider à gérer de la connaissance sur des sujets complexes, et qu’elles représentent en cela le livre du XXIème siècle.
Nous ne vous parlerons donc pas ou peu de cartes à jouer, mais vous découvrirez tous les super pouvoirs des cartes et leurs nombreux usages.
Mais au fait une carte c’est quoi ?
Le mot « carte« vient du latin charta (« papier, écrit, livre »), lui-même du grec ancien χάρτης, khártês (« feuille de papyrus ou de papier », voir l’article Cartes sur Wikipédia)
En français, le mot s’avère ambigu car il désigne généralement deux notions principales que l’anglais distingue par deux mots différents :
C’est ce support d’information manipulable que nous allons étudier maintenant. Nous verrons que, en pratique, les cartes à manipuler peuvent aussi servir à cartographier. Dans cet ouvrage nous verrons donc comment les deux outils peuvent parfois se chevaucher et se nourrir mutuellement pour améliorer notre intelligence collective et notre capacité à faire ensemble en tant que groupes.
Retrouvez la suite dans l’actualité du mois prochain ou bien en acheter le livre au format epub dans notre boutique en ligne pour accéder immédiatement au contenu et soutenir notre travail.
Autre moyen de nous rencontrer, le désormais traditionnel café Métacartes ! C’est un temps d’échange en visio, ouvert et gratuit, sans ordre du jour préalable. Venez échanger découvrir les usages des cartes, poser des questions ou partager des retours d’expérience avec nous.
Prochain rendez vous le vendredi 4 avril, 13h30 en ligne (sur inscription, limité à 10 places). Au plaisir de vous rencontrer !
Lien d’inscription à l’évènement : https://mobilizon.fr/events/da2dd391-f5c8-48da-b3dd-9ade6abbfc83
Grosse actu ce mois ci pour notre petite maison d’édition indépendante, un nouveau livre sur … les cartes !
Il y a quelques mois a germé l’idée d’un article pour partager des idées sur l’usage des cartes comme outil à part entière. Puis, après de nombreux ajouts, l’article a débordé et s’est transformé en livre. Celui ci devait sortir en fin d’année dernière, puis en début d’année (d’où un période de silence de notre part). Nous aurions pu nous précipiter pour sortir quelque chose dans les temps, mais nous croyons à la qualité et aux vertus du temps long. Nous avons donc continué à travailler sans précipitation jusqu’à ce que ce soit prêt. Comme à notre habitude, le livre est sous licence libre et a été conçu avec des logiciels libres.
Enfin, après de nombreuses relectures, corrections, puis un temps de mise en forme au format epub, ça y l’ouvrage est terminé !
Saviez vous que plus d’un siècle avant Google et Wikipédia, un précurseur avait utilisé de simples cartes papier pour bâtir un moteur de recherche et une encyclopédie ? Son objectif : faciliter l’accès universel à la connaissance. Saviez vous qu’avant la carte à puce, les cartes avaient déjà servis de monnaie ? Savez vous pourquoi les post-it ou les cartes sont utilisées pour des ateliers créatifs ? Mais, est-ce que ça marche vraiment ? Et si oui, pourquoi ?
Les cartes constituent un support de mémorisation, de visualisation, de discussion, de médiation, et elles sont relativement peu coûteuses à produire. Nous ne voyons que des avantages à ces outils.
Mais pour autant, leur potentiel reste méconnu en dehors d’un cercle de passionné·e·s. Trop souvent les cartes restent cantonnées à la seule fonction ludique, l’usage « jeux de cartes » .
Nous pensons qu’il est temps que les cartes montrent toutes leurs capacités, c’est pourquoi aujourd’hui, après de long mois de travail, nous sommes heureux de vous partager notre dernière création un livre intitulé » LES CARTES SONT LE NOUVEAU LIVRE – Discuter et apprendre collectivement à l’ère de la complexité. »
Ce qui n’était au départ qu’un article pour expliquer le potentiel des cartes en tant que média à part entière est devenu un livre. De même si au départ le livre focalisait essentiellement sur comment utiliser ces cartes, il nous a sembler important de questionner aussi le pourquoi. C’est à dire de ne pas simplement faire un manuel technique sur l’usage des cartes mais un ouvrage qui interroge le sens de ces usages.
Dans cet ouvrage nous commençons par montrer les multiples usages des cartes au-delà du jeu. Nous abordons ensuite les défis de l’apprentissage collectif et de la construction collective de sens. Enfin nous vous expliquons pourquoi nous pensons que les cartes ont le potentiel pour nous aider à gérer de la connaissance sur des sujets complexes, et qu’elles représentent en cela le livre du XXIème siècle.
Nous ne vous parlons donc pas ou peu de cartes à jouer, mais vous découvrirez tous les super pouvoirs des cartes et leurs nombreux usages. Mieux nous pensons que ces pouvoirs sont devenus indispensables pour inventer une autre société, plus juste et plus soutenable et nous vous expliquons comment.
Le livre comporte 5 chapitres :
Et voici son résumé :
LES CARTES SONT LE NOUVEAU LIVRE – Discuter et apprendre collectivement à l’ère de la complexité.
L’écriture a permis l’émergence des civilisations, l’impression et le livre l’émergence de la société industrielle.
Aujourd’hui, dans un monde complexe aux crises multiples, où malgré toutes nos connaissances l’overdose d’information nous paralyse, nous avons besoin d’autres outils pour interroger, discuter, apprendre et agir collectivement.
La thèse de ce livre est que ces outils existent déjà.
Les cartes, ces petits bouts de papier capables de porter des unités d’information manipulables et combinables seul ou à plusieurs, ont tout le potentiel pour devenir le livre du XXIème siècle, un format à part entière qui nous aide à devenir collectivement plus intelligents et nous redonne du pouvoir d’agir.
Loin d’être rendu obsolète par le numérique et ses outils high-tech, le papier revisité à travers le support cartes, va devenir encore plus important pour nous aider à interroger collectivement les finalités de nos sociétés : que souhaitons-nous ? Comment voulons-nous vivre ?
Il est illusoire d’attendre l’IA ou un leader omniscient pour nous sauver des crises qui menacent. C’est à nous en tant que citoyen.ne.s et que société de nous questionner et d’apporter des réponses. Utilisées à bon escient, les cartes peuvent nous aider à créer collectivement du sens et reprendre en main notre destinée pour évoluer vers un monde plus équitable, désirable et soutenable.
Si vous souhaitez comprendre pourquoi on utilises des post-its dans les ateliers créatifs, pourquoi les ateliers « fresques » utilisant des cartes sont en plein essor, …
Que vous soyez un coach ou formateur·ice cherchant à approfondir sa compréhension du support cartes ou un collectif de citoyens cherchant à créer des espaces de discussion pour explorer les enjeux de notre époque, ce livre vous donnera des pistes concrètes.
Le livre est disponible en format epub sur la boutique en ligne et nous réfléchirons dans un second temps à éditer une version papier. Si une telle version papier vous intéresse, laissez nous un commentaire !
Ce mois ci quelques réflexions sur le thème du numérique, de l’IA, un nouveau retour d’usage du set « Numérique éthique » auprès d’étudiants et en fin d’article les infos du café Métacartes ce vendredi 7 mars.
Nous avons eu de nombreux ralentissement en ce début d’année sur le site Métacartes rendant l’accès impossible à certaines heures de la journée. Après avoir écarte les hypothèses de problème du site lui même ou d’une infection par un logiciel malveillant, nous avons pensé que la cause pouvait être le moissonnage de données effectué par des robots explorateurs de chatpgt et consorts. Il s’avère que d’autres personnes ont eu le même problème, un administrateur de site comparant même cela à une attaque de déni de service (technique de neutralisation de site par un grand nombre de connexion simultanées).
Dans nos enregistrement nous avons remarqué plusieurs centaines de connexion de gptbot / jour ! Malgré la présence d’une instruction interdisant l’exploration par le robot chatgpt (via le fichier robots.txt prévu pour ça) celui-ci ne se prive pas de le faire ne respectant pas les instructions.
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Après avoir limité le nombre de connexion possible à 200 par minutes, le temps d’accès au site est redevenu normal.
Cette anecdote résume bien pour nous un problème de majeur du numérique aujourd’hui : le numérique en général et les GAFAM (acronymes désignant les entreprises géantes du numérique) ont atteint une forme extrême de parasitisme .
Non seulement les développeurs d’IA utilisent du contenu qui ne leur appartient pas (Le dernier exemple en date, c’est Meta, l’entreprise propriétaire de Facebook qui a sciemment entraîné son programe d’IA sur des terra octest d’ouvrages piratés) ), ne respectent aucun droit d’auteur, utilisent une énergie pharamineuse pour miner le web, mais en plus ceci se fait au détriment des producteurs de contenus aux mêmes (les hébergeurs web qui doivent payer plus pour servir les pages, les développeurs de sites qui voient leurs contenus inaccessibles).
Le saviez vous ? Ce phénomène a un nom, la merdification numérique, terme qui désigne la dégradation de qualité qui affecte progressivement les plate-formes numériques quand elles ne fonctionnent qu’avec la recherche de profit comme boussole.
Même si vous n’êtes pas spécialiste du numérique, vous n’aurez probablement pas échappé à la techno-béatitude autour de l’IA. Nous voyons des collectifs de facilitateurs s’enthousiasmer pour l’IA qui permettrait d’être plus innovant et de faire gagner du temps, alors que de manière vraisemblable nous risquons juste d’obtenir plus de conformisme et que le gain de temps espéré se solde en fait par une accélération du rythme de réunion (Lire à ce sujet le brillant article de Florence Maraninchi Pourquoi je n’utilise pas ChatGPT).
Tout le monde se met dans la course, même si personne ne sait vraiment pourquoi. Et surtout tout le monde y va en courant alors que les impacts socio-environnementaux du numérique déjà préoccupants, risque de devenir catastrophiques.
Pour finir cet article nous voulons citer l’astrophysicien et philosophe français Aurélien Barrau qui exprime avec lucidité et précision pourquoi il faut interroger la finalités de nos systèmes (ici sur la transition écologique mais son propos s’applique aussi au numérique) :
Or, le vrai problème de notre temps, ce ne sont pas les modalités de ce que l’on fait, mais leur finalité. Quand bien même on parviendrait à totalement décarboner nos activités, cela ne changerait rien au fait qu’elles restent fondamentalement destructrices (extractivisme, artificialisation, réification du réel) et/ou aliénantes (IA, publicité, réseaux sociaux). C‘est la finalité qu’il faut interroger, pas la manière d’y parvenir.
(…)
Il est essentiel de ne pas se focaliser sur le fait que notre modèle ne soit pas soutenable : en un sens, c’est même une bonne nouvelle qu’il ne le soit pas. Le problème, c’est que notre modèle est « intrinsèquement de la merde » : ses finalités ne sont jamais interrogées.
(…)
Il faut opérer une révolution poétique qui consiste à incorporer la réflexion axiologique (les valeurs) dans tout ce qu’on fait. Il ne faut pas penser à l’intérieur du cadre, mais au contraire le faire s’effondrer. Le point nodal est de se demander : que souhaitons-nous ? Comment voulons-nous vivre ?
Plus que jamais nous pensons qu’il est essentiel de questionner collectivement les finalités d’usages du numérique et les aspect éthiques. Et si les Métacartes Numérique éthique permettent aussi de questionner ses modalités d’usages, c’est bien c’est bien pour questionner d’abord les finalités que nous avons conçu cet outil.
Chloë Breuillé, Designer, Formatrice et animatrice a utilisé les cartes pour animer un atelier sur les questions d’ éthique autour du numérique à destination d’étudiants. Elle nous partage un retour sur son usage. Ceci constitue le 7ème retour d’usage sur la boite à outil Numérique éthique.
Si vous aussi vous êtes dans l’enseignement ou la formation, n’hésitez pas à nous faire des retours pour enrichir le commun pédagogique ou à nous retrouver lors d’un café Métacartes pour échanger sur ce sujet.
Animation d’un atelier question éthique autour du numérique pour des étudiants
Autre moyen de nous rencontrer, le désormais traditionnel café Métacartes ! C’est un temps d’échange en visio, ouvert et gratuit, sans ordre du jour préalable. Venez échanger découvrir les usages des cartes, poser des questions ou partager des retours d’expérience avec nous.
Prochain rendez vous le vendredi 7 mars, 13h30 en ligne (sur inscription, limité à 10 places). Au plaisir de vous rencontrer !
Lien d’inscription à l’évènement :
https://mobilizon.fr/events/33967127-2e9f-41a2-ba73-c80b47897f63