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Inès Leonarduzzi, Réparer le futur - Du numérique à l’écologie

Un article repris de http://journals.openedition.org/dms/9494

Un article repris de la revue Distances et médiations des savoirs, une publication sous licence CC by sa

Virginie Chaput, « Inès Leonarduzzi, Réparer le futur - Du numérique à l’écologie », Distances et médiations des savoirs [En ligne], 43 | 2023, mis en ligne le 16 octobre 2023, consulté le 18 octobre 2023. URL : http://journals.openedition.org/dms/9494

1Inès Léonarduzzi, fondatrice de l’organisation internationale non gouvernementale Digital for the Planet, nous emmène par cet ouvrage, pour un voyage au cœur du numérique, allant de l’exploration de ses fondations enfouies sous les océans aux cimes des grandes entreprises de la Silicon Valley.

Rapidement, le ton est donné : sans tomber ni dans la technophilie ni dans son pendant phobique, le propos se veut clairvoyant et minutieux : ici le numérique sera analysé méthodiquement. Si le numérique s’est longtemps paré d’habits révolutionnaires en discours, son effet est sans appel. Il y a décalage entre les perspectives portées par les nouvelles technologies et les usages réels : « j’ai progressivement pris conscience qu’elles n’étaient pas toujours utilisées de la meilleure des façons, au vu du progrès considérable que nous sommes en droit d’attendre » (p. 14). Et c’est cet interstice creusé par le décalage entre promesses progressistes, et réalité plutôt synonyme d’effets néfastes pour l’environnement et les individus, que ce livre se propose d’explorer.

Dans une volonté de transversalité de l’analyse, il se découpe en trois parties cherchant toutes à dénouer les enjeux relationnels caractérisant le numérique. D’abord avec l’environnement, ensuite avec l’humain et son intelligence, enfin avec l’organisation de nos sociétés. Ce livre peut être lu en suivant deux logiques. Soit celle des pollutions générées par le numérique – environnementale, intellectuelle et sociétale. Soit celle des stratégies de production structurant le numérique jusqu’à l’ériger en institution. Cette approche de lecture nous permet alors de suivre, à l’instar d’un produit manufacturé, le cycle de production du numérique institutionnalisé, en commençant par les enjeux de conception des appareils pour finir par les implications sociales de sa démocratisation, en passant par la structuration prédéfinie de ses usages.

On s’attend ainsi à une critique des modalités de production et de marchandisation du numérique. Attente ne nous empêchant pas de nous inquiéter d’un paradoxe menaçant : la défense de l’écologie par la promotion du numérique. Alors, on espère une réconciliation entre ces deux visions, pour une société ni laissée aux prises du tout numérique, ni barricadée loin de ses lumières.

Nos smartphones, enlisés dans des sables mouvants

La première externalité négative traitée par l’auteure est celle de la pollution environnementale. L’auteure propose une analyse du cycle de vie du numérique, nous arrêtant, en respectant la logique de cet outil normalisé, à chaque étape clé pour en évaluer les impacts environnementaux (Aissani, Collet, Béline, 2013).

Est en premier lieu interrogée, la production des dispositifs. Terres rares, or et argent, autant de métaux qu’il faut extraire des entrailles de la Terre pour annoncer une vérité décevante d’évidence : nos appareils électroniques sont loin de la légèreté nuageuse qu’ils promettent. Et ces premiers composants ne sont pas les seuls éléments qui font du numérique une industrie polluante : leur assemblage génère de nombreux flux provocateurs d’émissions de gaz à effets de serre, sans compter sur les immenses câbles qui strient la planète pour que les données puissent voguer en toute quiétude, dérangeant par la même les équilibres sous-marins.

L’auteure met en exergue la continuité colonialiste dans laquelle s’ancre l’industrie numérique en portant son analyse sur l’internationalisation des enjeux économiques et de production lui étant propres (Bentouhami-Molino, 2015) et en interrogeant la spécificité des enjeux sociaux, notamment le travail des enfants, liés à ce contexte. Elle souligne aussi les difficultés géopolitiques vécues au Congo entre 1998 et 2002 et cristallisées autour de l’exploitation du Coltan, notamment pour le profit de grandes sociétés minières européennes et chinoises.

Si l’identification de la problématique s’ancre surtout dans une approche postcoloniale, soit une critique des rapports asymétriques entre pays du sud et du nord cristallisés autour d’enjeux économiques, la perspective portée par l’auteure répond-elle à une logique décoloniale dont la spécificité réside dans la prise en compte de la terre (Côté, 2019). Elle appelle ainsi à une précision de l’origine et de la composition détaillée des appareils numériques, les lestant dès lors de réalités géographiques, sociales et politiques. Cette approche résolument décoloniale (Boidin, 2009) consacre l’originalité et la profondeur du propos.

Le second effet négatif concerne la pollution liée aux usages. Est ainsi précisé : « En 2018, le numérique représente plus de 10 % de la consommation électrique mondiale, augmentant d’environ 9 % par an » (p. 22). Le décalage entre les discours hégémoniques vantant des usages sans conséquences permis par la virtualisation et la réalité de la pollution environnementale générée par nos pratiques est identifié par l’auteure dans ses observations de la méconnaissance générale des bons comportements pour limiter ces impacts. Et ce criant besoin de connaissances est lié au caractère impalpable de la pollution engendrée par les usages numériques : pas de dématérialisation permise par ces derniers, seulement une matérialité invisible (Vidalenc, 2022). Si l’auteure donne un certain nombre de pistes exploitables individuellement, on déplore ici le manque de prise de hauteur collective et institutionnelle du propos. Remis en perspective avec les promesses du numérique soulignées au début de l’ouvrage : « “Save the planet, go paperless”, ils disaient » ; ce chapitre ouvre des questions prometteuses sur l’exploitation économique et discursive de l’impalpable.

Le troisième effet, enfin, concerne le non-recyclage des outils numériques, une problématique bien documentée. Face à ce constat déplorable – seulement 18 % des métaux présents dans les ordinateurs sont recyclés (Cailloce, 2018) et 53,6 millions de tonnes de déchets électroniques ont été générées sur l’année 2019 seule (Forti, 2020) – l’auteure propose d’inverser la réflexion en travaillant sur l’éco-conception des produits : et on retrouve donc l’analyse du cycle de vie des produits dont le regain d’intérêt (Couveinhes, 2012) semble plus crucial que jamais.

L’internaute modèle ne dort jamais

La seconde partie de l’ouvrage se consacre à l’analyse des effets nocifs du numérique sur le plan intellectuel : illectronisme, addictions et troubles cognitifs. Si, d’après l’auteure, l’illectronisme favorise le sentiment d’exclusion et la perte d’estime de soi, elle est loin d’être la seule à en saisir les inégalités sociales induites. Par sa numérisation en cours, dans un souci de facilitation des démarches (Kesteman, 2020), l’administration participe à aggraver les inégalités sociales, le numérique nécessitant l’acquisition d’appareils coûteux et de compétences clés (Pasquier, 2022). Les personnes ayant des faibles revenus et n’étant pas diplômées voient ainsi augmenter leur éloignement des services publics, la compétence numérique étant corrélée au niveau d’études, à l’âge et à la catégorie socio-professionnelle (Kesteman, 2020).

L’auteure considère l’aggravation de cette tendance par la fin de l’espace internet commun favorisé par le suréquipement des individus. D’un usage collectif des outils numériques – grâce aux cybercafés – nous sommes passés à une utilisation quotidienne et individuelle. Dès lors, c’est notre rapport à ces outils qui interroge. Si elle ne nie jamais leur intérêt, elle met en garde contre les addictions et les difficultés cognitives induites. La dépendance aux outils numériques pose de nombreux problèmes et en particulier aux plus jeunes, en participant au floutage des frontières entre réalité et vie numérique tout en offrant une infinité de nouveaux possibles. Dès lors, naît un défi : trouver l’équilibre pour optimiser son usage et ne pas risquer l’illectronisme sans pour autant sombrer dans l’addiction. Et si l’addiction est une menace si sérieuse, c’est que le numérique affecte nos cognitions, en altérant nos capacités de concentration et la qualité de notre sommeil ou encore en modifiant nos interactions avec d’autres médiums – l’auteure illustre très justement cet effet par sa nouvelle habitude de toujours avoir plusieurs livres en court, à l’image de la multitude d’onglets ouverts simultanément dans un navigateur web.

À ces problématiques, elle propose un arsenal de solutions essayées par ces soins : accompagner son enfant dans la construction de ses usages numériques, organiser son quotidien de façon à contrer l’addiction en définissant des temps clairs d’utilisation… Des propositions qui interrogent, à la découverte du quadrillage algorithmique striant nos outils pour nous pousser à toujours vouloir revenir. Si la problématique est instituée structurellement à des fins marchandes, pourquoi proposer une réponse à échelle individuelle ?

14Pour rendre compte de la richesse de cette posture, nous proposons de la penser en perspective des pensées d’Ivan Illich et de John Dewey. En effet, une des ripostes possibles contre le caractère délétère du numérique, serait de le remettre à sa place d’outil au service de l’humain et, l’une des manières d’y parvenir pourrait résider dans l’autolimitation, composante de la société conviviale (Illich, 1974). Enfin, pour John Dewey, face à une situation contextuelle problématique, nous réagissons afin de rétablir un équilibre : l’expérience redonne à l’individu sa capacité de développement tout en permettant son adaptation au collectif grâce à la gouvernance de soi (Zask, 2022). Dès lors, l’auteure propose de favoriser la responsabilité individuelle, permettant une souveraineté face aux outils numériques : un projet éminemment démocratique qui, par l’expérience et la limitation individuelle, viendrait court-circuiter les dérives structurelles.

Le numérique ou comment dé faire société

Dans la dernière partie, l’auteure s’attache d’abord à révéler la couture qui caractérise le paradoxe entre l’isolement induit par les pratiques numériques et le besoin d’appartenance guidant pourtant nos comportements en ligne. Une individualisation de nos modes de vie (Donnat, 1994), tempérée donc et qu’elle explique en partie par la perte de besoin de sensorialité, déjà apporté par le toucher de nos écrans et par la déconnexion avec la réalité, faisant du numérique un refuge et un espace émancipateur. Valeur portée par les pionniers du numérique, l’émancipation était promise par la capacité d’agir offerte aux citoyens par les outils numériques (Auray, Ouardi, 2014). Une attente retranscrite notamment sur les réseaux sociaux dans la permission de représentation des identités marginalisées et donc de réparation qu’ils apportent (Tortajada, Kerfa, 2022). De la fuite à l’intégration de communautés numériques, il n’y a qu’un pas. Fondées sur certains aspects de nos personnalités, ces communautés s’appuyant sur une intimité instrumentale (Flichy, 2008) répondent à nos besoins d’appartenance, ce qui favorise selon l’auteure une uniformisation de la pensée et donc une polarisation des débats, phénomène soutenu par la concentration médiatique, forte en régime numérique (Flichy, 2008). Pour l’auteure, cet état de fait met à mal notre capacité à vivre ensemble et ce notamment au regard de l’émergence et de la consolidation de nombreuses sphères d’opinion, à l’instar des manosphères, constituées en opposition aux discours féministes jugés socialement trop influents (Morin, Mésangeau, 2022). Et bien que la notion de communauté en ligne soit discutée (Loriato, 2021), l’auteure s’inquiète ici de ce que le besoin d’appartenance comblé par l’adhésion à des opinions et discours tranchés ne favorise pas une extrémisation de nos catégories et modes de pensée, risque qu’elle relie aux effets cognitifs précédemment annoncés et amenuisant notre maîtrise de la nuance. Une vision quelque peu catastrophiste.

Le deuxième enjeu sociétal souligné concerne le rapport aux données numériques. L’auteure se concentre sur la production de données à échelle individuelle et regrette l’impensé que ces dons recouvrent. Dépassant la seule perspective apocalyptique quant à la mise en péril potentielle de la démocratie et de la liberté individuelle (Bullich, Clavier, 2018), elle avance ainsi que la donnée personnelle puisse être un outil servant la souveraineté numérique individuelle.

Quant aux usages des données, elle y voit deux dérives possibles. Transmettre ses données sans condition reviendrait à une forme de renoncement à l’intimité et donc à une perte de richesse dans nos socialisations : si tout est dit, à quoi bon se rencontrer ? Une psychologisation des rapports sociaux dont on continue pourtant d’attendre beaucoup : la réalisation mutuelle de soi par l’intersubjectivité sans cadre (Ehrenberg, 1998).

Aussi, elle s’inquiète du devenir de nos données qui, une fois cédées, peuvent servir les dessins les plus funestes entre libéralisme incontrôlable et contrôle politique aveugle. Ce chapitre nous apparaît particulièrement porteur dans les perspectives d’expérimentation quant à la souveraineté citoyenne, dans le cadre d’un rapport à la donnée repensé, qu’il suggère.

Un ouvrage seulement sur le numérique ?

C’est à la lecture de la conclusion que l’on en saisit toute l’ambition du travail de l’auteure. Premièrement, une question se trouve être le filigrane de tout l’ouvrage : comment se positionner par rapport au numérique et, à fortiori, à la technologie. L’auteure nous propose ainsi un certain nombre de postures : réglementer, éduquer, accompagner ou encore s’autolimiter ; autant de pistes pour finalement faire sortir le numérique du point aveugle social dans lequel il s’épanouit. Et si ce dernier occupe une place si prépondérante et pourtant impensée, c’est qu’il jouit d’un véhicule idéal : le progrès. Le livre se clôture donc sur cette colle : il nous faut définir collectivement la place que l’on donne au numérique et, par la même, questionner le progrès technique. Si le numérique adossé au progrès semble aller de soi, c’est que nous nous inscrivons collectivement dans le mythe moderne du progrès (von Wright, 2000), soit une croyance qui veut que le progrès s’inscrive dans la nature humaine et soit donc la voie évidente à suivre (Bouveresse, 2002). Il est important de questionner notre rapport au progrès et à la technique, car ces derniers conditionnent nos représentations de l’environnement et, l’histoire ne date pas d’hier : entre performativité positive apposée aux techniques par les pensées de Francis Bacon ou encore de René Descarte et rationalisation utilitariste comme cadre autorisant l’exploitation de la nature à des fins autres que de subsistance (Le Roux, 2016), nos relations à l’environnement sont intrinsèquement liées à nos ambitions progressistes.

Deuxièmement, dans la continuité de ce questionnement, l’auteure interroge la souveraineté citoyenne. À chaque chapitre, cette constante : le numérique doit être mis au service du développement humain et non s’ériger en catégorie asservissante qui participe à la normalisation des usages au nom du progrès technique et de la logique néolibérale. Ce livre offre une illustration large et fourmillante d’exemples concrets pour tous ceux qui souhaitent travailler les thématiques du numérique. Il est aussi un point de départ pertinent pour permettre l’exploration de nouvelles pistes de recherche. Au regard de notre lecture, nous avons notamment repéré la nécessité de compléter la critique de la situation oligopolistique du numérique par une analyse des discours mobilisés par les acteurs alternatifs et une étude des enjeux relationnels caractérisant leurs rapports avec les acteurs hégémoniques.

Aussi, la souveraineté démocratique est un vœu de l’auteure que nous avons retrouvé tout au long du livre en tant que réservoir de lutte contre les pollutions numériques : nous pensons qu’il y a là terreau pour explorer et analyser les attentes de performativité – presque de réparation démocratique – quant à la participation numérique.

Pour terminer, il semble intéressant de poursuivre la critique de l’auteure quant à l’aspect incontournable du numérique pour le questionner par la notion de style de vie et interroger cette donnée au regard des enjeux environnementaux. Autrement dit : comment relever le défi posé par les dérèglements climatiques si certains styles de vie se fondent en partie sur l’acquisition de biens numériques ?

Bibliographie

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