Un article repris du site Pédagogie universitaire – Enseigner et Apprendre en Enseignement Supérieur un blog publié sous licence CC by NC ND
J’ai repris cette note pour l’augmenter et pour en faire une nouvelle version publiable sous la forme d’une fiche pédagogique. Le document peut être téléchargé ici (PDF – 449Ko). En voici l’introduction :
Selon Joughin (1998, 2010), un examen oral peut être défini simplement comme un mode d’évaluation des apprentissages au cours duquel les réponses de l’étudiant à la tâche prescrite sont données oralement. Cette tâche peut par exemple consister en une présentation publique orale de l’étudiant à propos d’un travail qu’il a réalisé, une discussion d’un travail avec l’enseignant ou la réponse orale à des questions d’examen, avec ou sans temps de préparation. Les situations d’examen oral sont relativement répandues dans certaines disciplines, notamment la médecine, le droit ou l’architecture. Cette forme d’évaluation est privilégiée lorsque les étudiants sont amenés à rendre compte de compétences telles que l’expression orale, l’argumentation dans un débat ou la défense d’un travail personnel. Par ailleurs, il est assez habituel de recourir à l’examen oral dans les universités européennes francophones, et ce, dans toutes les disciplines, alors que dans les universités anglo-saxonnes, cela est moins courant et réservé davantage à certaines disciplines ou aux étudiants qui en font la demande, par exemple pour des raisons de santé ou de maîtrise de la langue écrite.
Les objectifs de ce document sont d’une part, de mettre en évidence les avantages et les inconvénients de l’examen oral comme forme d’évaluation des apprentissages des étudiants, et d’autre part, de fournir aux enseignants du supérieur un cadre pour préparer et organiser un examen oral.
Bonne période d’examens à tout-te-s !
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