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Les activités de simulation : objets et produits de la transformation des sujets en situation de préparation à l’action de négociation collective

Jasmine HYPPOLITE

Docteur en Sciences Humaines et humanités nouvelles – Formation des adultes -HESAM Université- CNAM
EA 7925 Laboratoire Formation et Apprentissages Professionnels
Chaire Unesco-ICP Formation Professionnelle, Construction Personnelle, Transformations Sociales

Simuler dans sa première acception renvoie à l’idée de feindre, tromper. Cependant, « lorsque les épistémologues parlent aujourd’hui de simulation, ce n’est pas pour dénoncer la fourberie des scientifiques. On ne simule plus pour tromper, mais pour connaître » ( Chauvier , 2008 p 279). La simulation est approchée dans notre article comme un outil d’appropriation de la situation à venir et de familiarisation de l’acteur de/dans l’espace projeté. Elle « apparaît comme un moyen de jouer avec la réalité pour en retenir les situations qui présentent les analogies les plus opportunes » (Audran, 2016 p 9). La focale est mise sur la façon dont les acteurs construisent « le simulateur » leur permettant d’optimiser leur action. Les acteurs réélaborent à partir de leur expérience vécue des situations les plus proches possibles des contextes authentiques. Ils développent des activités du : « faire comme si ». La simulation en permet notamment le développement.

« La simulation relève notamment de l’ordre de la reconstitution hic et nunc de situations, au travers de jeux de rôles, de saynètes, qui permettent de restituer, même de manière imparfaite, par représentation symbolique, des actions menées dans des situations spécifiques. » (id, 2016, p11)

Les acteurs mobilisés dans cette situation opèrent des ruptures, des continuums dans leur façon de penser et d’agir. L’entrée ‘activité’ est une approche privilégiée de mise en lumière des caractéristiques de ces changements. L’activité est approchée ici comme un « processus de perception/transformation du monde et de perception/transformation de soi transformant le monde, dans lequel et par lequel est engagé un être vivant dans ses rapports avec son environnement  » (Barbier, 2017, p 41). Elle éclaire les logiques qui sous-tendent l’action. L’activité nous éclaire sur « ce que font » les acteurs et sur « ce qu’ils se font en faisant ». L’activité est un processus de reconstruction du sujet « ici et maintenant ». Le sujet se transforme en transformant le monde.

Les activités relèvent d’un tout autre registre. En effet, on peut distinguer des activités au sein de l’activité. Les activités sont des composantes de l’activité humaine susceptibles d’être distinguées à partir du repérage de régularités ou d’invariants dans leur processus de production et dans leur produit.

Cette approche comporte trois composantes :

 Elles sont des transformations précises du monde, obligatoirement situées dans un temps et un espace ; ce sont des reconstructions.

 Elles concernent dans le même temps le sujet et son environnement : à propos de la parole, Galatanu parle d’une reconstruction discursive du monde et de soi dans et par chaque acte de parole. Cette reconstruction touche l’ensemble de l’environnement même si elle a pour produit immédiat une transformation précise de cet environnement, transformation susceptible de la caractériser. On peut alors distinguer des activités au sein de l’activité (Barbier, Galatanu, 2004).

 Elles ne relèvent pas du seul registre du factuel, c’est-à-dire ce qui se fait ici et maintenant. Elle est une actualisation de possibles à chaque instant, parmi lesquels certains ne sont pas actualisés. Ces actualisations donnent lieu à généralisation : l’acteur peut tirer de son expérience actuelle une leçon pour des situations analogues. Cela revient à la construction d’une virtualité qui fera partie des possibles ouverts lors d’une prochaine occurrence ressemblant à celle en cours. Une dynamique complexe s’organise entre ces registres potentiels, actuels et virtuels. L’activité est une actualisation à chaque instant d’un certain potentiel, et peut faire l’objet d’une transformation généralisatrice, c’est-à-dire la constitution d’un virtuel. Le potentiel correspond à une ouverture/fermeture de possibles, qui hérite à chaque instant du passé de l’acteur.

Par conséquent, nous faisons la proposition de faire émerger les régularités ou invariants des activités de simulation. Nous considérons que les activités de simulation sont les objets de la transformation des sujets et de façon concomitante, elles sont les produits de leur transformation.

Des éléments du contexte d’une recherche

Nous avons mené une étude (Hyppolite M-J, 2020) sur « se préparer à une action de négociation collective ».

La négociation collective, moment de rencontre entre les représentants d’organisations syndicales salariales et les représentants d’organisations syndicales patronales vise l’amélioration des conditions de vie et de travail des salariés. Les intérêts des sujets en présence sont divergents. Les enjeux sociaux, économiques et juridiques se traduisent par de fortes tensions entre les sujets. A l’issue de ces échanges, un désaccord est possible car l’accord n’est pas obligatoire renvoyant les sujets à la situation a posteriori de cette rencontre. Les sujets s’adressent à l’autre en mobilisant ses ressources, son pouvoir d’agir, ses compétences, ses expériences.

Afin de se préparer à la négociation collective, les acteurs se rencontrent entre pairs afin d’élaborer une proposition commune. Ils ont pour intention de se transformer. L’objectif est d’interagir en mobilisant leur expérience vécue et de construire des représentations/ perceptions partagées. Une réunion entre des représentants d’une organisation syndicale salariale a été l’occasion de recueillir la communication de ces expériences vécues.

Saisir les activités de simulation : une démarche anthropologique des activités

Un enregistrement auditif in situ a permis de relever les échanges entre les acteurs en co-présence. Le dictaphone posé dans la salle d’une de leur réunion a relevé un ensemble d’éléments présents lors de la préparation qui aurait pu être oublié en raison du rapport entre le temps pris pour l’écriture et celui du débit de verbalisation de l’acteur. L’utilisation du dictaphone permet une restitution, une possibilité artificielle de recommencer l’expérience. C’est un outil de conservation des matériaux.

L’enregistrement auditif est un procédé qui permet de saisir des moments d’échange entre des sujets et de les transcrire avec exactitude. Il fait partie « des techniques vivantes » (Grawitz, 2001, p. 599) de recueil de données. Nous avons fait ce choix car il s’agit de cristalliser les échanges des sujets en co-présence. « L’enregistrement permet de conserver la documentation, ensuite de reproduire et de corriger les lacunes de la mémoire (id. p.599) » La nature de l’influence exercée par l’utilisation de l’enregistrement. « On enregistre le nombre d’orateurs et les qualités de l’orateur. Le contenu s’analyse comme celui des documents écrits. Mais plus que le contenu au sens strict, c’est la nature de l’information, sa portée qui caractérisent ce type de documentation. On retrouve le ton utilisé. C’est un instrument de recueil de données discursives qui préserve l’objectivité du chercheur. En effet, il enlève la possibilité d’interférences de la propre personnalité du recueil de matériau. L’accoutumance supprime assez rapidement les inhibitions. » (Grawitz, 2001).

L’enregistrement fait ressortir le dialogue que les acteurs ont tenu lors de leurs échanges. Nous accédons à la « chaine parlée » (Saussure, 1996, p. 65).

L’enregistrement en situation est une technique de qualité car elle est directe. Elle permet de considérer les évènements au fur et à mesure de leur déroulement dans la vie du groupe et d’analyser les verbatim des acteurs. L’enregistrement recueille des données qualitatives irremplaçables sur le plan d’une certaine spontanéité et qualité de l’information. La situation n’est pas artificielle, les acteurs ne sont pas arrachés à leur activité. Ils continuent à vivre leurs problèmes, le tonus du groupe, et les impératifs de la relation en cours sont plus forts que la mobilisation de leur attention sur notre outil de recueil de données.

La démarche d’analyse de la communication verbale de l’interaction

L’approche linguistique de Robert Vion est privilégiée car elle permet d’accéder à une façon de transcrire les interactions avec un système de codage posant ainsi des références pour l’utilisation du verbatim des acteurs dans notre étude.

Robert Vion (2000) procède à des découpages de l’interaction qui font apparaitre les réactions et des rétroactions des sujets impliqués dans l’échange. Nous avons un échange multi-acteurs. Nous retenons « les interactions à structure d’échange. Ils constituent l’ensemble des interactions dans lesquelles, les participants ont, au moins théoriquement, la possibilité de devenir énonciateurs » (Vion, 2000, p. 123). Le découpage éclaire les phénomènes de répliques-réponses. Cela éclaire les « mouvements de la conversation » (Goffman, 2012, p.81). La « mise en séquence » permet de déceler ces mouvements.

Le mouvement est défini aussi par Goffmann (2012, p 81) dans Façon de parler : « Chaque fois qu’un individu est engagé à parler, donc certaines de ses énonciations et une partie de son comportement non linguistique se verront prises comme pourvues d’une pertinence temporelle particulière en cela que, adressées aux autres personnes présentes, elles constituent quelque chose que le locuteur entend être analysé, apprécié ou compris maintenant, C’est ce que j’ai appelé mouvement. »

Le mouvement suppose donc que le sujet s’engage dans des inter-actions co-élaborées par lui-même et par les acteurs avec lesquels il est en contact, afin de répondre avec pertinence à la situation dans laquelle il se trouve.

Un sujet est défini comme « un être humain impliqué dans/ par son activité. Il désigne une construction mentale ou un énoncé faisant de l’être humain la cause de sa propre action, ainsi que les affects qui y sont associés » (Barbier, 2011, p 124).

S’engager dans une activité c’est solliciter ses croyances, ses valeurs, ses habitudes, son histoire. Elles constituent des ressources mobilisables pour l’action. « L’histoire sociale du sujet est productrice d’outils  » (Vygotski, 2006, p. 26). « Chaque individu intériorise sur la base de son activité pratique en activités mentales de plus en plus complexes » ( id. p 28. ) « Tout développement présent est fondé sur le développement passé. Le développement n’est pas une simple fonction entièrement définie. C’est un complexe historique, reflétant à chaque stade donné le passé qu’il inclut » ( ibid. p 235).

Le mouvement se dessine à partir de la réélaboration continuelle de l’expérience des sujets en interaction. Cette réélaboration continuelle « contribue de façon décisive à la construction de ce qui est appelé couramment le moi, ou ipse chez Ricoeur ; le moi est le résultat des actions de pensées sur soi. Cette réélaboration est aussi fondatrice de ce qu’on a coutume d’appeler la conscience, qui peut être définie comme l’activité mentale liant la représentation qu’il se fait de ses propres actions en situation  » ( id. 2017, p 75)

Les sujets s’engagent dans un échange. L’un est considéré comme énonciateur, l’autre comme destinataire. L’énonciateur est celui qui fait la proposition du discours tenu. Il mobilise son expérience, ses apprentissages précédents afin de construire un espace commun pour les actions futures. Il a pour intention « d’amener des changements dans le monde, de telle sorte que le monde se conforme au contenu propositionnel de l’acte de langage » (Searle, 1985, p. 22). « Les actes de langage sont d’ordre assertif- affirmations, descriptions, assertions, etc, ou d’ordre directif- ordres, commandements, réclamations, etc, ou encore sont d’ordre promissif – promesses, serments, engagements. (…). Les assertifs ont une direction d’ajustements qui va des mots au monde et les promissifs et les directifs ont une direction d’ajustement qui va du monde au mot ». ( id. p 22).

Les sujets entretiennent des rapports d’influence et de pouvoir qui peuvent être considérés comme des rapports réciproques d’engagement activités entre sujets (Barbier, 2017 p 73).

La modélisation de la conversation peut se faire ainsi : «  une déclaration de A suivie de la démonstration par B qu’il a trouvé cette déclaration sensée et appropriée et qu’il apporte précisément une réponse appropriée. Et l’on peut recueillir des échanges élégamment structurés » (Goffman, 2012, p 83).

Le concept de mouvement et en particulier de mouvement conversationnel est un outil privilégié d’analyse et d’interprétation des interactions se couplant avec le découpage de la communication verbale proposée par Robert Vion.

L’approche de Robert Vion (2000, p 265) nous permet de transcrire les interactions au travers d’une convention de transcription.

Les activités de simulation : objets et produits de la transformation des acteurs

L’analyse des interactions fait émerger des indicateurs :

 des activités de scénarisation
 des activités de modélisation

Les activités de scénarisation : la construction du double ‘je’ au « jeu » d’acteurs

La création de la scène correspond aux situations où les acteurs présents lors de la préparation « font comme si » la situation de négociation était réelle. Ils reconstituent dans l’échange, à partir de leur expérience, la « scène » de la négociation collective. D’une part, les acteurs font des scénarii où nous identifions les acteurs présents de la négociation collective, d’autre part des éléments qui font référence à la situation réelle de la négociation collective. Les acteurs créent une image mentale du lieu où se passe l’action. Ils créent les conditions dans lesquelles les activités à venir vont se développer. Ils configurent le lieu de « la scène » où se déroulera leur action. Ils scénarisent leur jeu dans « la mise en scène ». Leur expérience de la situation leur permet de s’attribuer des rôles, ils se mettent dans la « peau de l’autre » et jouent « des saynètes ». Ils donnent à voir d’eux-mêmes dans l’interaction par les scénarii qu’ils développent. Ils interagissent en adoptant les comportements qui leur semblent se produire dans la situation de négociation collective. Ils élaborent et se distribuent des rôles d’acteurs. Ils anticipent en se projetant d’une part par un double « je » sur leur propre action et d’autre part sur l’action de l’autre.

Nos indicateurs sont donc les suivants :

Les activités de scénarisation Les indicateurs
La création de la scène « Messieurs, mesdames »
« la salle »
La scénarisation du jeu des acteurs « il va nous dire »
« on va »
« si,… alors il va dire »
« si ,… eh bien il va dire »

Nous avons donc recueilli deux types d’indicateurs illustrant les activités dans le discours des acteurs lors de leur rencontre dans le cadre de la préparation de la négociation collective. Nous privilégions l’étude des interactions verbales et des rapports qu’elles font apparaitre.

La démarche d’analyse

  1. Nous identifions dans notre enregistrement les verbatim qui font référence d’une part à la création-configuration de la scène par les acteurs, et d’autre part ceux qui font référence au jeu des acteurs.
  2. Nous portons un signe distinctif en les mettant en gras.
  3. Nous relions les interactions avec des qualifications nous permettant de les catégoriser. Nous qualifions les indicateurs de configuration de la scène (a et ses déclinaisons) et les indicateurs d’anticipation du jeu des acteurs (b et ses déclinaisons).
a ( et ses déclinaisons, a’, a’’) : pour les indicateurs de configuration de la scène

b ( et ses déclinaisons, b’, b’’) : pour les indicateurs d’anticipation des logiques d’acteurs

Soit dans le cas des interactions privilégiant les activités de scénarisation :

Analyse des interactions privilégiant les activités de scénarisation

Les acteurs présents mettent en place la négociation collective prochaine avec ses acteurs. Nous comprenons donc qu’il y aura des groupes d’appartenance. L’utilisation de « Messieurs, mesdames » nous apprend que les groupes d’acteurs seront dans une mise à distance en raison d’intérêts et des places distribuées lors de cette rencontre. Elle fait opposition au « on » et au « nous » utilisés pour la reconnaissance de l’appartenance au même groupe. L’acteur « E » simule le comportement des autres acteurs présents au regard de sa propre représentation. « M » donne des indications sur le lieu de l’action, cela se passera dans « une salle ». Cette scénarisation permet de faire comprendre aux autres acteurs présents l’expérience qu’ils ont de la négociation et la connaissance des acteurs alors présents.

Les acteurs s’attribuent des rôles de négociateur dans la situation. Ils simulent des façons d’agir dans le cadre de l’anticipation des actions futures. Ils développent des capacités de maitrise de l’action. Ils éprouvent leur expérience de la négociation. Ensemble, ils se représentent les réponses qu’ils apporteront en situation réelle.

Les activités de modélisation : élaboration d’une logique computo-symbolique

Nous avons relevé les verbatim utilisés par les acteurs lors de la simulation de l’action par formulation de calculs. Ils se rattachent aux thématiques de la négociation collective. Les acteurs y trouvent une légitimité car ces opérations crédibilisent leur action. Les modalités de calcul mathématiques sont posées par les acteurs. Nous repérons ainsi les opérations effectuées. En effet, la rationalité que donnent les calculs est opposable à tout acteur et détient une légitimité.

Nous retenons pour la modélisation les indicateurs suivants :

Caractérisation des activités de simulation – Modélisation

Activités de modélisation Les indicateurs
Optimisation de l’action - « …et …, il y a …donc… »
- « …moins…moins… ça fait… »
- « … multiplié par … ça fait… »

Ainsi que les extraits suivants :

L’activité de modélisation - Exemple 1

M, DSG,206 à 210 :« alors soixante-sept mille neuf cent quatre-vingt-dix-neuf euros trente-trois multiplié par sept virgule cinq pour cent/alors

++ ça fait quatre millions sept cent neuf / c’est ce qu’ils ont obtenu en 2015 pour le CICE »

L’activité de modélisation - Exemple 2

M, DSG, 767 à 774 : « pour étayer ce qu’on dit / augmentation de l’absentéisme/ on peut leur expliquer car il y a à peu près cent soixante salariés en moins / lorsque qu’on met soixante mille /oui / mais cent soixante salariés en moins / chaque salarié en moins / ils prennent cinq jours d’absentéisme / on multiplie par une année/ ça fait beaucoup »

Les acteurs vont faire des opérations en mobilisant leur capacité à manipuler des connaissances. Ils « mettent en évidence les caractéristiques déterminantes de cette situation. Il s’agit d’ordonner les éléments à modéliser » (Filliettaz , 2012, p 92). L’ordonnancement des éléments pris en compte se fait par des calculs. La logique de cette manipulation est reconnue comme telle par l’ensemble des acteurs. Ils utilisent les outils d’association des données telles que l’addition, la multiplication, la soustraction dans nos exemples. La modélisation de ces connaissances construit une représentation partagée et une légitimité des actions à engager.

Conclusion :
Simuler c’est communiquer ses expériences vécues. Elles revêtent le statut de vérité pour le sujet énonciateur. L’interaction réélabore les façons de penser et d’agir des acteurs en co-présence. La situation de préparation à l’action des sujets investis dans cette rencontre est une occasion de la construction de leur expérience. Les mouvements conversationnels relient, l’histoire, l’expérience, les croyances, les habitudes des sujets. Leur valorisation lors de l’échange facilite leur appropriation. Les activités de simulation (scénarisation et modélisation) transforment les sujets, transforment leurs activités ici et maintenant de façon conjointe. Se construisent des représentations/perceptions partagées. Les acteurs développent un sentiment d’efficacité pour agir dans la situation à venir et s’inscrivent dans une anticipation de l’action optimisée.

Bibliographie :

AUDRAN, J. (2016) Se former par la simulation, une pratique qui joue avec la réalité Recherche et formation 82 | 2016

BARBIER, J.M. (2011) Vocabulaire d’analyse des activités. Paris : Formation et pratiques professionnelles Presses Universitaires de France

BARBIER, J-M (2017) dir. Encyclopédie d’analyse d’activités. Paris : Presses Universitaires de France

BARBIER, J-M. GALATANU, O. (2004) Les savoirs d’action : Une mise en mot des compétences groupe « savoirs d’action ». Paris : Action et Savoir. l’Harmattan
CHAUVIER, S.(2008) Simuler et faire simuler : Revue philosophique de la France et de l’étranger : Presses Universitaires de France
GOFFMANN, E. (2012) Façons de parler. Paris : Le sens commun Les éditions de minuit, ,

GRAWITZ, M. (2001) Méthodes des sciences sociales. Paris : droit public science politique précis 11 e édition Dalloz.

FILLIETTAZ, L.(1997) Des enjeux actionnels dans les interactions verbales : une définition de la dimension référentielle du discours. In : Cahiers de linguistique Française 19, Problèmes d’analyse du discours. Genève : Unité de Linguistique Française Faculté des Lettres Université de Genève CH-1211

HYPPOLITE, M-J. Se préparer à une action de négociation collective. Education. HESAM Université, 2020. Français. ⟨NNT : 2020HESAC015⟩. ⟨tel-03151032⟩

RICOEUR, P. (2001) Histoire et vérité. Paris : coll Points essais (1ère éd :1955)

SAUSSURE, F. (1996) Cours de linguistique générale. Paris : Payot.

SEARLE, J. ( 1985) Intentionalité Essai de philosophie des états mentaux : Editions de Minuit.

VION, R. (2000) La communication verbale Analyse des interactions. Paris : Hachette Université linguistique coll dir par Quemada B. et Rastier F.

VYGOTSKI, L (2006) Pensée et Langage. Paris : trad. Séve F. La dispute.

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