En France, les jeunes générations ont grandi durant des années marquées par des crises si régulières que l’on peut raisonnablement penser que le terme « crise » ne doit plus désigner une simple rupture entre deux périodes supposées stables (le « monde d’avant » et le « monde d’après ») mais un âge en tant que tel, fait d’incertitudes, et de fragmentations, questionnant les jeunes sur le type de société qu’ils auront à cœur de construire.
Au-delà des données, nombreuses, qui décrivent les situations de fragilité objectives de certaines fractions de la jeunesse, notamment peu diplômées, voire marginalisées, la voix des jeunes est peu (…)