Pour une université de la mutation écologique à Lyon - commentaires Pour une université de la mutation écologique à Lyon 2020-03-14T12:05:28Z https://www.innovation-pedagogique.fr/article6456.html#comment1666 2020-03-14T12:05:28Z <p>Ne vous y trompez pas, je ne vous attaque pas sur vos travaux, mais sur vôtre position sociale, sur vôtre acceptation implicite qu'il y ait plusieurs mondes côte à côte qui se regardent en chien de faïence et avec méfiance, chacun craignant pour ses intérêts propres. <br class="autobr"> Il s'agit ici du bien commun.<br class="autobr"> Vous ne pouvez vous l'accaparer et devenir les capitalistes de la connaissance.<br class="autobr"> Sortez de la distinction mortifère entre le « sachant » et l'apprenant ».<br class="autobr"> Nous apprenons tous les uns des autres.<br class="autobr"> Et de grâce ne venez pas évoquer l'efficacité ni l'urgence après avoir tant attendu.<br class="autobr"> Cordialement<br class="autobr"> Frédéric Bellay<br class="autobr"> Fin de la 3è partie</p> Pour une université de la mutation écologique à Lyon 2020-03-14T12:05:00Z https://www.innovation-pedagogique.fr/article6456.html#comment1665 2020-03-14T12:05:00Z <p>Je ne prendrai que deux exemples pour dire l'ineptie d'une université qui n'intégrerait pas l'ensemble de ce qu'est la recherche. <br class="autobr"> La littérature dès la fin du 17è siècle s'interroge sur l'impact de l'activité humaine sur nôtre monde. Les scientifiques s'en sont moqués. <br class="autobr"> Nombreux sont les artistes qui depuis longtemps ont mis au coeur de leur travail ces préoccupations qui ne vous intéressaient pas académiquement. En avez vous connaissance ? Olafur Eliasson, Fabrice Hyber, Wolfgang Tillmans, s'efforcent depuis longtemps et difficilement d'associer arts et sciences autour des problématiques liées à ces nécessaires mutations. Les connaissez vous ? <br class="autobr"> Rien ne se fera si cela morcelle les interactions entre humains. Tout continuera comme avant, vous aurez juste un peu plus de pouvoir. <br class="autobr"> Enfin et pour finir, je me suis souvent accroché avec les enseignants « chercheurs » autour de ce titre ; tout enseignant est ou devrait être un chercheur, de même que tout écrivain, tout artiste, tout intellectuel, toute personne qui réfléchi. S'attribuer ce titre, c'est un peu de la confiscation. En l'acceptant vous avez contribué à vôtre manière à la paupérisation intellectuelle du monde dans lequel nous vivons. fin de la deuxième partie</p> Pour une université de la mutation écologique à Lyon 2020-03-14T12:03:13Z https://www.innovation-pedagogique.fr/article6456.html#comment1664 2020-03-14T12:03:13Z <p>Bonjour<br class="autobr"> J'apprend avec des sentiments mélangés l'existence de ce projet "d'université de la mutation écologique". A priori ce projet arrive "enfin", et venant d'un milieu qui effectivement semblait bien replié sur lui même, ce devrait être une bonne nouvelle.<br class="autobr"> Ce qui me saute aux yeux immédiatement, c'est le maintien vaille que vaille dans vôtre démarche de l'entre soi. Qui a eu et comment, accès à cette information, avant sa diffusion sur les radios, la télé, et dans la presse ? Les contacts ne se sont faits qu'à l'intérieur du monde académique !<br class="autobr"> Il s'agit pourtant bien, à travers ces enjeux de mutation, d'enjeux qui concernent tout le monde sans exception. S'agit-il une fois de plus que chacun vienne y tailler son pré carré, spécialité du monde académique ? Il y a par ailleurs la potentialité réelle et non fantasmée d'un possible totalitarisme écologique, d'une perte, voir d'un siphonnage de la démocratie. <br class="autobr"> Quelle est vôtre position à ce sujet ?<br class="autobr"> Autre chose est évident : l'absence totale du mot "culture". Hors rien n'existe chez l'humain en dehors du champs culturel, sauf du point de vue des totalitarismes qui figeant la culture, la fond disparaitre. Là se trouve la potentialité totalitaire.<br class="autobr"> Vous chercheurs devriez revenir à la modestie. Non la science ne résoudra pas tout et peut être rien, si vous vous coupez de ce qui est le fondement même de nos civilisation. fin de la première partie</p>