Innovation Pédagogique et transition
Institut Mines-Telecom

Une initiative de l'Institut Mines-Télécom avec un réseau de partenaires

Où l’on joue sérieux à poser les gros défis

5 décembre 2016 par SophiePène Veille 541 visites 0 commentaire

Un article de Sophie Pène repris de : https://medium.com


C’est fait. Nous y sommes. Le Maker’s Asylum, un magnifique fablab et coworking space au coeur de Mumbai, a ouvert sa porte à une poignée d’émissaires de @criparis et @openedtech. Tudor Tarlev, Soizic Pénicaud, Louis Audéon, Gaell Mainguy et moi nous retrouvons avec Vaibhav Chhabra et sa belle équipe.

On fait connaissance en dessinant le réseau social des projets, intérêts et savoir-faire

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Mais c’est écrit tout petit et il faut en venir à une lecture d’hyper proximité

Le but ? Mettre en oeuvre et améliorer la “pédagogie par défi”. La mettre au point et la documenter pour la partager. La décliner avec nos étudiants, et encourager nos partenaires à la disséminer, avec ou sans nous, dans différents écosystèmes apprenants. Cette “pédagogie par défi” est inspirée par les Objectifs du développement soutenable, Sustainable Development Goals.

L’élément clé en est d’inviter les étudiants participants à prototyper leurs idées, pour produire en un temps court une solution effective à un problème appartenant “aux défis du millénaire”.

C’est la mise en place d’une action de co-développement : comment installer un partenariat de long terme en une semaine ? C’est-à-dire un partenariat noué dans le maker space, reflétant notre engagement dans le learning by doing, et reposant sur l’intelligence et l’engagement d’étudiants ?

Le Cri et Maker’s Asylum ont isolé 4 défis tangibles pour les habitants de Mumbai : l’accès égal à l’eau, aux soins de santé, aux savoirs et compétences du 21e siècle et à l’invention de la smart city au carré, selon l’expression de la FING, c’est-à-dire croisant transformation numérique et transition écologique, l’intelligence de la cité n’étant que la traduction de l’intelligence engagée des citoyens.

Cela pourrait sembler plein de bonnes intentions et plein d’illusions. Inviter les étudiants à cela suppose qu’on soit capable de créer un cadre favorable, incitatif, facilitant et valorisant. Et nous le sommes. Notre règle, “dire OUI” aux projets des étudiants, ne va pas se démentir à Bombay. Confiants dans notre recul, nous allons tenter de confirmer l’essai grâce aux 30 étudiants participants, passionnés, déterminés, talentueux.

Encore un peu ambiance de classe, mais juste après tout se délie et dénoue

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L’expérience nous a fait agréger une palette de méthodes inspirées du prototypage rapide, des démarches d’idéation, du DiY et des projets agiles de type Scrum. D’où notre conviction que dimanche prochain, le 4 décembre, 8 jours exactement après le début du workshop, les étudiants auront prototypé des projets originaux, scientifiques, concrets, réalistes et utiles, qui seront remis au parties prenantes, les communautés rencontrées durant la learning expedition qui rythme la semaine. L’ambassade de France en Inde est fortement partie prenante.

Un exercice idiot comme on les aime. Juste avant la pause, jeu de mime. En arpentant la salle, chacun imite le geste fétiche d’un autre. Fou rire garanti, allez savoir pourquoi. Paraît que la “pédagogie par défi” passe aussi par là. Building team comme on peut.

Grâce à Sandrine Maximilien, l’attachée scientifique à Bombay, du Service pour la Science et la Technologie de l’Ambassade de France, qui soutient avec passion et efficacité le projet depuis sa naissance, il y a un an, le programme ouvre potentiellement des coopérations tant de recherche scientifique et en éducation, que de partage d’expérimentations sociales.

Licence : CC by-sa

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